12 mars : 50% des enseignants du Lycée Carnot de Cannes en grève et en manifestation au rectorat de Nice contre la réforme Chatel et la suppression du russe en langue vivante pour les élèves de seconde.
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A l’appel de leurs syndicats CGT-FO-SNES/FSU, les enseignants du Lycée Tocqueville de Grasse étaient en grève, le 12 mars, pour le retrait des réformes Chatel. Ils dénoncent notamment :
« - la suppression de 63 heures postes (soit l'équivalent de trois postes d'agrégés et un poste de certifié) alors que nous ne perdons que 35 élèves ;
– l'obligation pour 5 professeurs de se partager sur deux ou trois établissements (collèges ou lycées) ;
– le passage à plus de 10% de la dotation globale en Heures Supplémentaires Année (soit en moyenne plus de deux HSA par professeur) ;
– « l'obligation » pour certains professeurs de faire trois HSA ou plus ; – un accompagnement personnalisé en classe entière ; – un accompagnement personnalisé imposé à certains professeurs ; – 75 % des enseignements d'exploration en groupe de 30 ;
– l'obligation pour des professeurs de réaliser un enseignement pour lequel il n'a pas été et ne sera pas formé (la seule consigne étant d'être « créatifs ») ; »
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Dans le primaire, les enseignants réunis le 10 mars à Peymeinade avec leur syndicat SNUDI-FO ont adopté une motion, qu’ils ont adressée à toutes les écoles du département. Sous le titre « contre-réforme des retraites : 40 ans, c’est déjà trop ! », on y lit les revendications suivantes :
« - Aucun allongement de la durée des cotisations
- Aucun allongement de l’âge légal des départs à la retraite
- Maintien du code des pensions et en particulier du calcul des 75 % sur les 6 derniers mois d’activité
- Non à la création d’une caisse de retraite des fonctionnaires Aucune remise en cause des avantages familiaux
Les enseignants réunis à l’initiative du SNUDI-FO 06, le 10 mars 2010 à Peymeinade, invitent les collègues à se réunir dans les écoles, à débattre de ces revendications et à définir les moyens d’action à la hauteur des enjeux qui ne peuvent être une succession de journées d’action telles que nous les avons connues en 2009 avec le résultat que l’on connaît et qui passent, selon nous, par la grève jusqu’à satisfaction des revendications. »
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