Réunion ouverte POI


Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr

dimanche 15 novembre 2009

Le POI 06 informe:

APPEL DE LA CONFERENCE
DE MOUANS‐SARTOUX
Dans le cadre de l’appel de la conférence nationale de
Puteaux du 5 septembre pour l’unité, pour une marche
unie pour l’interdiction des licenciements, nous nous
sommes réunis ce jour.
Notre rencontre a lieu dans une salle prêtée par la
mairie de Mouans‐Sartoux, une ville où vivent des
centaines de salariés directement menacés par les plans
de licenciements, les restructurations et les
délocalisations imposés par de grands groupes pourtant
largement bénéficiaires.
Nous apprécions ce geste de Monsieur André Aschieri,
Maire de Mouans‐Sartoux. Pour nous, c’est un signe de
solidarité avec les salariés frappés par la crise. Nous
remercions Monsieur le Maire et son conseil municipal.
Aujourd’hui sont présents des travailleurs de 14
entreprises : Schneider, Wipro, Alcatel‐Lucent, Thalès
Alenia Space, Amadeus, Neo Security, Sogeti, GFI,
Sopra, Visteon, Veolia, France Telecom, ADSEA,
ASEICA.
Nous avons reçu un message de soutien d’un médecin
de la Sécurité Sociale.
Des agents de la fonction publique de l’enseignement,
du CNRS et de la commune de Nice, frappés par la
nouvelle loi sur la mobilité qui introduit la possibilité de
licencier des fonctionnaires, sont également présents.
Une large discussion a commencé et se poursuit.
La situation ne fait que s’aggraver et, lundi 26 Octobre,
le Président de l’Observatoire Français des
Conjonctures Economiques a prévenu : « le plus dur est
devant nous », tablant sur un taux de chômage à 10,6 %
de la population active en 2010.
Nous le constatons dans nos entreprises, grandes ou
petites : les plans se succèdent. Ces plans ne visent qu’à
réduire les coûts de production pour améliorer les
marges au bénéfice des actionnaires. La production et
les bureaux d’études partent dans les pays où la main
d’oeuvre est peu chère, surexploitée et faiblement
organisée, principalement en Chine, en Inde, dans les
pays de l’Est et en Afrique du Nord.
C’est un fait : dans notre département aussi, des
centaines d’emplois sont supprimés, les garanties
collectives sont systématiquement remises en cause, le
chômage des jeunes explose (+38,4% en 1 an dans les
Alpes‐Maritimes).
Les seules alternatives que l’on nous propose sont :
• le chômage partiel,
• la négociation de plans sociaux « quatre étoiles »,
• les Contrats de Transition Professionnelle, les
Conventions de Reclassement,
• la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des
Compétences …
Les gouvernements ont trouvé des milliers de milliards
de dollars pour sauver les banquiers, les spéculateurs et
le système financier mondial. Et il ne serait pas possible
de sauver les emplois qui permettent de faire vivre des
millions de familles ?
Faut‐il donc se résigner aux licenciements et aux
délocalisations dans les pays à bas coût, jusqu’à ce
qu’il ne reste quasiment plus rien ? Faut‐il accepter le
délitement du tissu industriel ?
Pour nous, c’est une certitude : si les partis PS, PCF,
NPA, LO, PG, POI décidaient d’appeler à une marche
unie pour l'interdiction des licenciements, s'appuyant
sur les comités pour l'unité qui se sont constitués et qui
se constitueraient dans le pays et sur de nombreuses
prises de position des adhérents de ces partis, des
centaines de milliers de salariés du privé et du public y
répondraient.
Nous constatons que la proposition de marche unie
pour l’interdiction des licenciements fait son chemin.
Notre conférence, à laquelle participent le Parti Ouvrier
Indépendant, le NPA de Cannes‐Grasse et des militants
PCF, en est l’expression.
Mais nous sommes obligés de constater également que
les partis PS, PCF, PG n’ont pas décidé de répondre
positivement à notre appel, malgré les invitations et les
courriers que nous leur avons adressé.
• Dans le journal du PS Le Sud à Gauche, nous
apprenons que Pascale Gérard, militante du PS des
Alpes‐Maritimes et « secrétaire nationale en charge de
la formation professionnelle et de la sécurité sociale
professionnelle », se prononce pour un « pacte social »
entre « l’Etat, les Régions et les partenaires sociaux »
pour « un droit au travail tout au long de la vie », sans
dire un mot des licenciements, du CDI et des garanties
qui y sont attachées dans le Code du Travail et les
Conventions Collectives.
• Le 3ème engagement du programme du PCF propose
« une sécurisation de l’entrée dans l’emploi et des
parcours professionnels ». On y lit notamment que
« Tout‐e salarié‐e licencié‐e pourra bénéficier d’un
« congé de reclassement » amélioré ».
• Le Parti de Gauche se prononce également pour un
« nouveau statut du salarié, fondé sur une sécurité
sociale professionnelle lui garantissant ses droits y
compris en cas de changement d'emploi ou de
chômage ».
Nous posons donc la question à nos collègues du PS,
du PCF et du PG et à leur organisation : est‐il possible
de sécuriser nos parcours professionnels et de garantir
un emploi à chaque jeune sans arrêter la vague de
licenciements et de délocalisations qui déferle sur le
pays, sans interdire les licenciements ?
• Au plan national, diverses organisations appellent à
des « marches régionales chômeurs / précaires /
salariés en lutte / mal‐logés / sans papiers pour l’arrêt
des licenciements et une nouvelle législation sociale qui
rende le droit à l’emploi effectif et soit fondée sur la
continuité des droits : contrat de travail, obligation de
reclassement (…) » et « un revenu décent avec ou sans
emploi ».
Nous partageons cet objectif d’arrêt des licenciements
et nous posons la question : est‐il possible d’arrêter les
licenciements région par région ? En séparant les
« chômeurs, précaires, salariés en lutte … » des autres
travailleurs ?
Nous avons des droits nationaux comme le Code du
Travail et les Conventions Collectives issues des
conquêtes sociales. Faut‐il leur substituer une nouvelle
législation fondée « sur la continuité des droits », c’està‐
dire la « sécurité sociale professionnelle » qui ne ferait
pas la différence entre celui qui est « avec ou sans
emploi » ?
Je m’associe à cet appel :
Nous voulons ouvrir et poursuivre la discussion sur ces
problèmes.
Nous constatons qu’à ce stade, les projets de loi
déposés par le PCF et le PG pour interdire les
licenciements boursiers ont été bloqués à l’Assemblée
Nationale. Or, chacun sait que des centaines de milliers
de salariés vont encore perdre leur emploi dans les
prochains mois. Nous ne pouvons patienter jusqu’aux
prochaines élections. Nous ne pouvons pas plus nous
résigner à négocier les plans de licenciement, à
organiser la compétitivité des entreprises face à la
concurrence des pays à bas coût – c’est‐à‐dire
organiser la perte des emplois et la baisse du coût du
travail en France ‐ en participant aux Etats Généraux
de l’Industrie dans les régions.
Informés de l’appel à un premier rassemblement
devant l’Assemblée Nationale le 28 novembre, issue
des décisions prises par la conférence de Puteaux,
nous décidons :
1‐ de nous joindre au rassemblement du 28 novembre
en cherchant la participation la plus large possible ;
2‐ de lancer une campagne financière pour permettre
la montée sur Paris.
3‐ de constituer un comité de liaison départemental.
Ce comité n’est pas concurrent aux syndicats, il n’a pas
vocation à devenir une organisation, un parti politique,
il ne cherche pas à se transformer en cartel
d’organisations. Ce comité a un objectif : agir pour
l’unité pour mettre un coup d’arrêt aux plans de
licenciements.
4‐ dans la mesure du possible, de constituer des
comités locaux pour l’unité, pour la marche unie pour
l’interdiction des licenciements.
5‐ d’organiser des délégations aux partis PS, PCF, PG,
MRC, NPA, LO, POI pour aller chercher des réponses à
nos questions et les inviter à venir avec nous le 28
novembre.
Adopté à l’unanimité des 37 présents, le 6 Nov. 2009
NOM‐PRENOM ENTREPRISE EMAIL / ADRESSE SOUTIEN FINANCIER SIGNATURE
A retourner à marcheunie06@gmail.com / Chèques à adresser à Bernard Pignault, 280 chemin de Clavel 06 370 Mouans‐Sartoux

COMPTE-RENDU DE LA CONFÉRENCE DE MOUANS-SARTOUX

Près de quarante participants se sont retrouvés pour la conférence départementale, dans une salle aimablement prêtée par la mairie de Mouans Sartoux, vendredi 6 novembre 2009 pour discuter des propositions de la conférence de Puteaux.
Des travailleurs de 14 entreprises du département étaient présents : Schneider, Wipro, Alcatel Lucent, Thalès Alenia Space, Amadeus, Neo Security, Sogeti, GFI, Sopra, Visteon, Veolia, France Telecom, ADSEA, ASEICA. Dans plusieurs de ces entreprises, des plans de licenciements sont en cours ou en projet.
Des agents de la fonction publique de l’enseignement, du CNRS et de la Commune de Nice, frappés par la nouvelle loi sur la mobilité qui introduit la possibilité de licencier des fonctionnaires étaient également présents.
Le PS, PCF, NPA, MRC, POI et le PG ont été invités à participer à la discussion, mais seuls le NPA et le POI ont répondu à l’invitation, le MRC, non disponible, s’est tout de même déclaré ouvert à une rencontre. Des militants du PCF étaient présents. Une discussion très riche s’est ouverte, notamment à propos du slogan « interdiction des licenciements ».
« Doit on utiliser un slogan aussi sec, tel que l’interdiction des licenciements, parce qu’il y a des fois où on ne peut pas faire autrement, cela dépend des entreprises » demandait un participant.
« Je n’ai jamais vu autant de personnes réunies ici, sur un sujet come celui là, est ce que déjà ce n’est pas tout un symbole de notre volonté de nous unir, pour mettre un coup d’arrêt à ces licenciements ? Il y a un mois, 500 salariés de Sophia manifestaient pour dire « non aux licenciements, » je n’avais jamais vu çà» lui répondait un autre salarié.
« Le problème aujourd’hui, c’est la filialisation des boîtes, on externalise des missions, les emplois et les compétences, puis quand certaines filiales sont en difficulté, on s’en débarrasse. Ainsi on met des entreprises en difficulté délibérément depuis des dizaines d’années. » expliquait un salarié de Thalès (600 sous traitants.)
Si les grandes entreprises arrêtaient d’externaliser et de licencier, les petits artisans n’auraient plus de problèmes pour travailler.
Un salarié d’Alcatel Lucent expliquait la mobilisation qui a eu lieu contre les 32 suppressions de postes prévus à SOPHIA, et qui a pour l’instant permis de conserver l’emploi.
D’autres participants indiquaient :
« Ce n’est pas un problème idéologique, l’interdiction des licenciements, quand on voit 600 000 licenciements en quelques mois, sans compter les jeunes qui arrivent sur le marché du travail, les cotisations en moins pour la sécurité sociale…
On ne peut se satisfaire de la réponse d’un dirigeant syndical à la fin du conflit Molex : « On a sauvé l’industrie mais pas l’emploi ».
Comment va-t-on sauver l’industrie de ce pays si on ne sauve pas les emplois ? Le problème est national, c’est au niveau national qu’on trouvera la solution.
« Pour moi la discussion de ce mot d’ordre, interdiction des licenciements, me rappelle la discussion sur le mot d’ordre « retrait de la réforme Darcos », évoquait une enseignante, représentant le POI à cette réunion. On en discutait entre collègues, certains disant : « c’est trop restrictif, «retrait », il faudrait aussi donner des solutions, mais finalement ce qui nous unissait, c’était le retrait, parce que cela qualifiait exactement l’attaque et comment la repousser. Et nous avons obtenu le retrait…jusqu’à aujourd’hui ! »
Rappelant ensuite la campagne du POI (à l’aide d’Informations ouvrières) et les conférences qui se sont tenues depuis fin 2008, elle concluait : « on peut se demander aussi à l’inverse, pourquoi les partis de gauche nationalement, à part le POI, refusent, eux, de dire « interdiction des licenciements et d’appeler à la marche unie…. N’y a-t-il pas un contenu derrière cette obstination à refuser de le dire ?
Nous soutenons de toutes nos forces le rassemblement national du 28 novembre et espérons que les camarades des autres partis appelleront au rassemblement devant l’assemblée nationale ce jour là. »
Le NPA (Cannes- Grasse) intervenait ensuite « L’initiative de la marche unie pour l’interdiction des licenciements est intéressante, le slogan est juste et bon, auparavant à la LCR, on disait « nos vies valent plus que leurs profits » . Il y a aussi d’autres lieux de résistances, est ce que le 28 novembre ne va pas faire un « plouf », ne doit on pas prendre l’initiative avec d’autres ? »
« Je pense finalement que l’interdiction des licenciements est un slogan juste et rassembleur », terminait un salarié de Schneider : « on verra ce qu’on fait après, mais avec ce mot d’ordre, on a déjà regroupé une force, on a cristallisé quelque chose…on nous dira : c’est rudimentaire, les choses sont beaucoup plus complexes…mais on a plus de temps à perdre, parce qu’effectivement, on veut vivre et que d’autres ne veulent pas nous laisser vivre. Alors on a besoin d’action, on y va, on sait pourquoi, c’est un premier pas. Et on redemandera aux autres partis, et on verra bien leurs réponses. Leurs réponses, ou leur absence de réponses, ce sera significatif ».
Après un chaleureux salut du maire de Mouans Sartoux, André Aschieri, qui s’est informé des décisions de la réunion et a expliqué en quelques mots les désastreuses conséquences de la réforme territoriale pour sa commune, la réunion a été saisie d’un projet d’appel qui se conclut ainsi :
1. « Nous joindre au rassemblement du 28 novembre en cherchant la participation la plus large.
2. Lancer une campagne financière pour permettre la montée sur Paris
3. Constituer un comité de liaison départemental…
4. Dans la mesure du possible constituer des comités locaux pour l’unité, pour la marche unie pour l’interdiction des licenciements.
5. Organiser des délégations aux partis PS, PCF, PG, MRC, NPA, POI pour aller chercher des réponses à nos questions et les inviter à venir avec nous le 28 novembre.
Suit un appel à souscription.
Adopté à l’unanimité des 37 présents, le 6 novembre 2009. »

INITIATIVES OUVRIERES DES ALPES-MARITIMES n° 02/03/04/05

IOAM n° 05

• Il a osé …

Michel VAUZELLE est en campagne pour sa réélection à la tête du conseil régional PACA.
Il déclare, dans Nice-Matin du 30 octobre : « je vais donc durant cette campagne défendre les idéaux de tous les républicains, de tous ceux qui ressentent concrètement ce qu’est la république française, qui ne connaît ni race, ni religion, ni classes sociales, et qui jusqu’à présent a été très humaine. »

Pour le dirigeant du PS, il n’y aurait donc plus de classe sociale, plus d’exploitation, plus d’intérêts contradictoires entre patrons et salariés ?

N’y aurait-il donc plus besoin de partis politiques et de syndicats pour défendre les intérêts particuliers des travailleurs ?

• GREVE AU C.C.A.S. DE NICE
26 agents du CCAS de la Ville de Nice étaient en grève le 12 Octobre dernier. Ils dénonçaient notamment une « déshumanisation du service social à l’image des veilleurs de nuit remplacés par des caméras ».

• FIN DE LA RETRAITE D’OFFICE POUR LES FONCTIONNAIRES.
La retraite d’office à 55 ou 60 ans, qui s’imposait pour certains fonctionnaires comme les policiers, les douaniers ou les infirmières, va être supprimée et l’âge maximal de la retraite sera repoussé à 65 ans à compter du 1er janvier 2010.

IOAM n° 04

• HEWLETT-PACKARD
300 salariés ont défilé le 12 octobre pour protester contre la suppression annoncée de 134 emplois chez Hewlett-Packard.

Le Sénateur-Maire de la Ville de Valbonne, Mr Marc DAUNIS, s’est prononcé en faveur d’initiatives comme la mise en commun entre les sociétés de Sophia des CV des Personnels, et ce, afin de faciliter les transferts en interne au parc et de mettre en place par la région PACA des programmes de formation.


• CCAS : après le coup du bouclier fiscal pour exonérer les grandes fortunes, le gouvernement a donné des centaines de milliards pour sauver les banques, qui viennent d’annoncer le versement de 140 milliards de bonus. C’est maintenant au service public de payer la facture ! Le POI se prononce pour la nationalisation des banques.

• RETRAITE : cette mesure qui vise à allonger de 5 ans le départ à la retraite, vient de l’accord européen signé en 2002 par CHIRAC et JOSPIN, repris par le Rapport ATTALI en janvier 2008. Le POI est pour la défense de toutes les conquêtes qui ont été arrachées par les travailleurs pour garantir leur droit à la retraite :
- Retour au 37,5 annuités pour Tous et abrogation des lois BALLADUR de 1993 (secteur privé) et FILLON en 2003 (secteur public).

IOAM n° 03
•LE TIGNET
Une partie des élus de la commune se battent pour la préservation du domaine et contre l’installation programmée du 18ème Golf des A.M.
Le promoteur exige même la vente des chemins communaux pour compléter son domaine et réaliser son projet, en accord avec le Maire.

•IBM « LA GAUDE » : le site installé dans notre département depuis 1962 va déménager, probablement à Sophia ou dans la Plaine du Var.

• Entreprise de Sécurité
L’Employeur envoie des avenant aux contrats de travail de certains salariés pour baisser leur salaire : ces salariés qualifiés au niveau 140 sons vendus aux clients au coefficient

• BATIMENT
TP SPADA FILIALE EUROVIA
Dorénavant les salariés devront, pour se rendre sur les chantiers, assurer eux-mêmes les frais de déplacements, et partir avant leur horaire de début de journée, sans contrepartie financière.

• BESANCENOT et les élections régionales…
Le porte-parole du NPA Olivier Besancenot appelle les électeurs à voter aux élections régionales pour créer des contre pouvoirs locaux au gouvernement actuel.
Son argumentation (entendue sur RMC Info) ?
« Le transport ferroviaire des voyageurs sera libéralisé et soumis à concurrence en 2011. Les Régions ayant la compétence sur les transports, elles pourraient s’opposer à ce que des compagnies privées transportent des voyageurs … » !!

•COURRIER DES LECTEURS
« Certains disent que l’Europe, les directives européennes, n’imposent pas la privatisation de la poste, mais uniquement Sarkozy. Et qu’il ne faut donc pas se battre contre les directives… En fait, les directives européennes libéralisent le marché, brisent le monopole de la poste, et interdisent le financement de l’Etat. Dans le texte elles n’imposent pas la privatisation.
Mais dans ce cadre, des entreprises privées peuvent alors « prendre des parts de marché » sur le terrain de la poste, forcément là où c’est le plus rentable. Par exemple la distribution du courrier aux entreprises, les colis, la distribution des prospectus…Par contre ils n’investissent pas un centime dans les missions de service public (bureaux de poste dans chaque village, courrier 6 jours sur 7, etc…) La poste perd alors de l’argent car les branches bénéficiaires sont concurrencées par les entreprises privées, les branches déficitaires sont toujours là. Or l’Etat n’a pas le droit de financer une entreprise publique (car sinon c’est de la distorsion de concurrence). Mécaniquement alors la poste doit augmenter sa productivité, fermer tout ce qui n’est pas rentable. Et n’ayant plus de financement pour se développer (ni de la part de l’Etat ni des bénéfices internes) et faire face à la concurrence, elle doit soit ouvrir son capital (vendre des actions sur le marché), ce qui amène progressivement à la privatisation (l’Etat détenant une part de plus en plus faible) soit fusionner avec un concurrent, ce qui d’un coup diminue la part de l’Etat dans le capital (ex Aérospatial fusionnée avec Matra puis les allemands, GDF).
Benoît

IOAM n° 02
• LA POSTE
5 novembre : la fédération Force Ouvrière de la communication « considère qu’il faut appeler les postiers à la grève jusqu’au retrait du projet de loi. »

Selon Nice-Matin du 11 novembre : « l’ensemble des postiers est appelé à faire grève le 24 novembre contre le projet de loi transformant le statut de la poste en société anonyme. » Contre le projet de loi ou Pour le retrait du projet de loi ?

C’est aux postiers de décider dans leurs assemblées générales. Pour notre part, nous pensons qu’il n’est d’autre solution, pour obtenir le retrait du projet de loi, que la grève dans l’unité, pour la satisfaction des revendications.

• COMMUNAUTE URBAINE
Le maire de Beausoleil refuse da fusion de sa commune dans la Communauté Urbaine de Nice