Réunion ouverte POI


Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr

samedi 2 février 2013

NON à la fermeture de Texas Instruments Villeneuve-Loubet

  • Alors que le géant américain a réalisé en 2011 plus de 2 milliards de dollars de bénéfices,
  • Que les résultats du troisième trimestre 2012 sont de 784 millions de dollars, en hausse annuel de 30%,
  • Que l’entreprise est présente dans le département depuis 1963,

Il faudrait purement et simplement mettre la clé sous la porte et envoyer au chômage 517 personnes hautement qualifiées ?
  • Alors que le taux de chômage dans le département flirte avec les 10%,
  • Que le nombre de cadres azuréens inscrits à pole emploi a progressé de 6% au premier semestre 2012,
  • Que dans la région PACA le nombre de cadres en recherche d’emploi dépasse les 22000, en augmentation annuelle de 6,6 %,

On n’entend parler que de reclassement, d’accompagnement individualisé des salariés, d’exemplarité de plan de sauvegarde de l’emploi (plan social) enfermant les salariés dans la perspective de la fermeture du site.

Pour le Parti Ouvrier Indépendant, à Texas Instruments comme ailleurs, la seule solution permettant de garantir les emplois et le savoir faire est le maintien et le développement de l’activité sur le site.
 
Maintien du site de Villeneuve Loubet !

NON aux 517 licenciements !

 

Retrait du projet Peillon

Non à la destruction de l’école publique laïque de la République !

Poursuivre et renforcer l’unité contre le projet de loi Peillon sur les rythmes scolaires

Non à l’acte III de la décentralisation !


Le 22 janvier, 90 % des professeurs des écoles parisiennes étaient en grève à l’appel de leurs

organisations syndicales pour l’abandon du projet de décret sur les rythmes scolaires, dans

le cadre de la « réforme Peillon ».


Ce projet n’avait reçu aucun assentiment des organisations

syndicales lors du Conseil supérieur de

l’éducation.

« Refondation de l’école », dit le ministre. « Destruction

», disent les organisations syndicales.

Que gagneraient les enfants à la modification des

rythmes scolaires (5 jours de suite sans coupure)

allongeant le temps passé en garderie, avec des

taux d’encadrement de 10 à 14 enfants par animateur

pour lesmoins de 6 ans et de 14 à 18 pour les autres ?

Que gagneraient les enfants à l’éclatement de

l’école de la République et, à terme, des programmes

et des diplômes différents suivant « le

territoire » où ils habitent ?

Il s’agit bien de la « territorialisation » qui remet en

cause l’égalité d’accès à l’enseignement, et qui s’inscrit

dans un projet bien plus large : l’acte III de la décentralisation,

les régions devenantmaîtres d’oeuvre,

à la place de l’Etat, de la formationprofessionnelle initiale

et continue ainsi que de l’orientation.

Les faits sont là : il s’agit d’un vaste processus de

liquidation de l’école publique, laïque et républicaine,

une et indivisible sur tout le pays.

Programmes et diplômes différents selon les territoires,

alors même que ceux-ci sont le fondement

dans la vie active des grilles de qualifications et de

classifications reconnues nationalement (conventions

collectives, statuts…).

Les enseignants, les parents et tous ceux qui sont

attachés à l’égalité d’accès aux services publics sur

tout le territoire national refusent la destruction de

l’Education nationale.

Le 23 janvier, jour du Conseil des ministres qui a

adopté le « projet Peillon », des milliers d’enseignants

se sont rassemblés dans les départements

ainsi qu’auministère de l’Education nationale.

Le POI se prononce sans ambiguïté pour le retrait

de la réforme Peillon, pour la défense de l’école

laïque de la République, identique sur tout le territoire

national.

Abandon du projet de décret sur les rythmes scolaires !

Retrait du projet du gouvernement !

Non à l’acte III de la décentralisation !

Le cout de la guerre

LE COÛT DE LA GUERRE

1 heure de vol d’un Rafale :


27 000 euros (en 2010) ;

des sources l’estiment

à 40 000 euros en 2012.

Coût d’unmissile air-sol :


250 000 euros.

Engagement de la France

en Libye :


300millions d’euros.

Engagement de la France

en Afghanistan :


1,4million d’euros par jour

Une journée de guerre auMali :

 
400 000 euros pour 750 soldats ;

2 500 sont prévus.

A COMPARER À :

Augmentation du Smic

 
au 1er janvier

2013 : 0,03 euro l’heure.

Livret A:
le gouvernement vient

de décider d’abaisser son taux

de 2,25 à 1,75 % au 1

er février 2013.

NON À LA GUERRE ! NON À L’EXPLOITATION !


Guerre extérieure contre les peuples
Guerre intérieure contre les travailleurs



Après l’engagement des gouvernements précédents en Afghanistan, puis


en Libye, le gouvernement Hollande-Ayrault vient d’engager le pays dans

la guerre auMali.

Cette décision a été soutenue par les dirigeants de l’OTAN, de l’ONU et de

l’Union européenne.

Depuis, il nemanque pas un bouton de guêtre à la propagande : « rétablissement

de la paix », « intervention en défense de la démocratie », « aide à

un pays ami », « guerre propre », « frappes ciblées ».

Mais derrière la propagande, il y a la réalité : comme toutes les interventionsmilitaires,

en Irak, en Afghanistan, en Libye…ce qui s’organise, c’est

la dislocation des nations, la guerre généralisée, le développement desmilices…

Cette guerre ouvre la voie au chaos dont les peuples et les travailleurs seront

les victimes. Toute la région du Sahel est menacée, en premier lieu l’Algérie.

Les groupes capitalistes n’y sont pas pour rien, comme le groupe Areva

qui a décidé d’investir 1,2milliard d’euros dans la région pour exploiter la

deuxièmemine d’uraniumdumonde.

Voilà pourquoi le gouvernement vient de décider de passer le nombre de

soldats présents auMali de 700 à 2 500.

Guerre extérieure contre les peuples ! Guerre intérieure contre les travailleurs !

Baisse des salaires, augmentation du temps

de travail,mobilité :

voilà le chantage auquel
pourraient se livrer légalement les patrons contre

les travailleurs si l’accordMedef-CFDT, reprenant

les propositions du ministre du Travail, Michel

Sapin, était entériné !

Mais les principales confédérations ouvrières, la

CGT et FO, ont refusé de s’associer à cette déréglementation

où les organisations syndicales deviendraient

gestionnaires de la compétitivité des

entreprises et des intérêts des patrons !
 
L’accordMedef-CFDT n’appelle qu’une seule réponse : retrait