Réunion ouverte POI


Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr

jeudi 11 mars 2021

LE CONFINEMENT, CA SUFFIT !

 Le gouvernement vient d’annoncer un troisième week-end de confinement total des 63 communes du littoral des Alpes-Maritimes, où vivent plus de 80% de la population du département.

Raz-le-bol !

} A-t-il annoncé l’annulation des suppressions de postes à l’hôpital de Nice, prévus par le contrat de retour à l’équilibre financier ? Non.

} A-t-il annoncé l’ouverture de lits et la création des postes tant réclamés par les personnels hospitaliers de la région avec leurs syndicats ? Non.

 

} A-t-il prévu de rétablir la liberté de soigner et la liberté de prescription des médecins ? Non.

 

} A-t-il annoncé la possibilité, pour tous ceux qui le souhaitent, de se faire vacciner ? Non.

 Par contre, il poursuit l’enfermement de la population, au moment où des dizaines de milliers se pressent dehors pour profiter des beaux jours et tenter de respirer un peu. 

Laissez-nous respirer !

Comme le dit le Dr. Guillaume Barucq, cité par le journal Sud-Ouest, fermer les plages « c’est du délire. Ce n’est d’ailleurs pas une mesure sanitaire, c’est une mesure politique. (…) Depuis des siècles, le bord de mer intervient en prévention des affections respiratoires à tous les stades : avant, pendant et après la maladie. Reprenez l’histoire de la tuberculose. Au départ, on a enfermé les gens, puis on a les envoyés au grand air. On a inventé les sanatoriums. Et miracle, ils ont guéri. On sait pourquoi aujourd’hui. Les malades trouvent ici, un air renouvelé en permanence, riche en iode et en sels minéraux. Ils font de l’activité physique et profitent de l’exposition solaire bénéficiant de la vitamine D. Les fondamentaux de la santé n’ont pas changé. (…) Il faut encourager les gens à être le plus possible en plein air et changer de paradigme : nous devons passer d’une logique de confinement à une logique d’aération. (…) j’ai eu plus de tentatives de suicide que de cas graves de Covid. Oui, les gens sont mal. Et il faut s’en occuper. »

Une préoccupation partagée par de nombreux médecins dans notre département.


Véronique Mondain, infectiologue au CHU de Nice et membre du conseil scientifique local, répondant aux questions de Nice-Matin après l’annonce du confinement des deux premiers week-ends, expliquait : 

« Avez-vous été consultée pour l’adoption de ces nouvelles mesures ?

Non, le conseil scientifique local n’a pas été sollicité. Étonnant ! Finalement tout a été décidé avec les élus locaux mais pas avec les acteurs de terrain dont c’est la mission. Je suis en colère et déçue.
J’ai l’impression que les politiques utilisent insuffisamment les données scientifiques, et qu’ils souhaitent à tout prix mettre en place des mesures, même si celles-ci n’ont pas d’intérêt.
Il paraît qu’un sondage de citoyens niçois rapporte que 74% d’entre eux sont favorables à des mesures de protection ! Je n’en doute pas une seconde, mais où est la protection dans les mesures qui ont été annoncées ?

Êtes-vous favorable au confinement partiel ?

Le confinement de week-end ça n’existe pas. Le seul confinement qui fonctionne c’est "à la chinoise". Total donc. Et nous n’y sommes pas favorables. Il n’y a rien de rationnel à laisser la population circuler librement la semaine pour la confiner le samedi et le dimanche.
Cela ne fait que pénaliser les Niçois qui travaillent et qui ne pourront même plus se détendre en allant respirer le grand air dans la nature. Ça n’a pas de sens (…)

Quels ont été les effets du couvre-feu à 18 heures ?
Impossible à dire. Ce que l’on constate c’est qu’on est sur un plateau ascendant. Donc manifestement, cela n’a pas permis de mettre un frein réel à la circulation du virus. »

Tout le monde le sait, à commencer par le gouvernement lui-même !


Le 3 mars, Le Canard enchaîné citait les propos du Premier ministre Castex à la sortie d’un Conseil de défense :


« Il ne faut pas laisser croire aux Français qu’un confinement une bonne fois pour toutes est la solution. On l’a fait en mars dernier, et cela n’a pas spécialement mis fin à la pandémie. D’ailleurs, l’Allemagne sort de 8 semaines de confinement dur et cela n’a pas stoppé le virus ! »


Alors, arrêtez de nous enfermer !

Assez de confinement !

Donnez les moyens aux médecins et aux hôpitaux

de vacciner et de soigner, et levez l’Etat d’urgence !

Pour la défense des libertés, TOUS en manifestation

SAMEDI 20 MARS (lieu et horaire à préciser)




 

Œuvrer à la mobilisation citoyenne la plus large possible pour la levée de toutes les mesures liberticides et discriminatoires

 Un appel commun d’Ensemble!, La France insoumise, GDS, Génération.s, groupes parlementaires LFI, NPA, PEPS, PG, POI, PCOF.


La chasse aux sorcières annoncée par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à l’encontre des enseignant-e-s, chercheuse-r-s, étudiant-e-s qui « gangrèneraient » l’université par leur islamo-gauchisme marque un cran de plus dans la dérive droitière, autoritaire et liberticide du gouvernement et sa complaisance à l’égard des propagandes racistes. Les accusations infondées de la ministre ont déclenché des réactions d’ampleur dans le monde de l’université et de la recherche, en France et à l’étranger. Après tant d’autres, ce sont dorénavant les libertés académiques qui sont mises en cause au nom d’une chimère inventée par l’ultra-droite. Ensemble, nous disons que l’insupportable est atteint. Emmanuel Macron et son gouvernement se placent ainsi dans les pas de Donald Trump qui, en juillet dernier, s’en prenait à l’enseignement « antipatriotique de l’histoire américaine » dans les universités. Toujours plus libéral et autoritaire, le régime accumule les mesures liberticides, que ce soit parla répression et la criminalisation des mobilisations sociales, la situation d’état d’urgence permanent ou encore la loi sécurité globale. Il emprunte au Rassemblement national ses thèmes identitaires et discriminatoires, notamment à travers la loi contre les « séparatismes » et la stigmatisation des musulmans, au risque de renforcer les divisions dans la société et de distiller le venin du racisme. Chacun séparément nous nous opposons à cette politique. Il est temps de nous rassembler, au-delà des clivages partisans, pour dire notre refus de cette politique qui nous prive chaque jour davantage de nos libertés. Nous voulons aussi le faire ensemble, afin d’œuvrer à la mobilisation citoyenne la plus large possible pour la levée de toutes les mesures liberticides et discriminatoires. Ensemble, nous soutiendrons et nous proposerons des initiatives en faveur des libertés publiques et contre les discriminations dans les mois à venir. Ensemble, nous affirmons notre soutien aux collectifs et associations qui militent avec constance dans ce domaine. Ce glissement de l’exécutif interroge bien au-delà de nos partis et suscite largement une réaction de tous ceux qui sont attachés aux libertés individuelles et publiques. Ensemble, nous commençons donc par affirmer notre soutien aux mobilisations annoncées par la coordination contre la loi sécurité globale : – le 16 mars au moment du passage de cette loi devant le Sénat ; – le 20 mars en rejoignant la marche contre les violences policières appelée parles collectifs de familles des victimes. Ensemble, nous affirmons la nécessité d’une grande initiative de rue pour les libertés, revendicative et festive au printemps. Elle devrait être la plus large possible,réunissant citoyen-ne-s, associations, syndicats, collectifs en lutte, partis, artistes, teufeurs. À cette fin, nous préférerions que la responsabilité de cet appel soit prise par l’actuelle coordination réunissant les associations, syndicats et collectifs œuvrant à la défense des droits de l’homme et des libertés publiques. Nous prenons dans les jours à venir des contacts avec ces organisations afin d’atteindre cet objectif.

 À Paris, le 9 mars