Réunion ouverte POI


Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr

mercredi 24 octobre 2012

Conséquence de la fermeture des maternités

Un drame, un bébé est mort dans le Lot. Le trajet qui séparait le domicile de sa maman de la maternité de Brive, la plus accessible de son domicile, était à une heure de route !

La colère qui monte dans le pays est légitime !
 
 
Tout le monde avait prévenu : les médecins, les élus locaux. La fermeture de la maternité de Figeac, avant-dernière existante dans le département, mettrait en danger la vie des femmes enceintes et de leur enfant !
En 1975, en France, il y avait 1400 maternités pour 740000 accouchements.
Aujourd’hui, il y en a moins de 600 pour plus de 800000 accouchements par an !

On ne compte plus les accouchements sur les parkings, dans la voiture des pompiers ou dans les ambulances, avec les risques que cela comporte !

Voilà où conduit la soumission des gouvernements au pacte de stabilité de l’Union européenne !

Le président de la République a demandé une enquête.

Il l’a confiée à l’agence régionale de santé ! Celle-là même qui a fermé, dans le Lot, les maternités de Saint-Céré, Figeac et celle de Gourdon, la maternité de proximité où aurait pu se rendre la maman ! Ainsi, ce sont les responsables de la fermeture qui devraient enquêter sur les conséquences de leur décision !

Le gouvernement a demandé à ce que « la cause du dysfonctionnement » ayant conduit au décès du bébé soit établie. 
 
Vous avez dit dysfonctionnement ?

Mais le véritable dysfonctionnement n’est-il pas dans le refus du gouvernement Hollande-Ayrault et de sa majorité parlementaire d’abroger la loi Bachelot ?

Le véritable dysfonctionnement n’est-il pas dans le budget Hollande-Ayrault qui prévoit un plan de réduction de 2,4 milliards d’euros dans les dépenses de santé, dont 657 millions d’économies sur les hôpitaux ?

N’est-il pas dans le vote des députés PS et UMP ratifiant le traité européen (TSCG) et l’austérité qui en découle, comme la fermeture de nouveaux services des urgences dans les hôpitaux et de nouvelles maternités ?

Non à la fermeture des maternités et des services dans les hôpitaux !
Abrogation de la loi Bachelot !
Rupture avec l’Union européenne, son pacte de stabilité et ses traités !
Abrogation du TSCG !
Non à la dictature de la troïka !

 
Rejoignez les comités pour l’unité qui préparent la conférence nationale du 1er décembre à Paris

 

samedi 20 octobre 2012

Conférence nationale pour l’unité et la résistance

(1 er Décembre à Paris)

contre la dictature de la troïka et du TSCG

Le 2 juillet 2011, 160 militants ouvriers et élus ont

lancé un appel à se regrouper pour dire :
Non à la dictature de la troïka,

Non à la dictature des déficits.
Le 26 novembre 2011, 413 militants représentatifs

des différents courants du mouvement ouvrier se sont

réunis en conférence nationale à Paris. Ils ont affirmé :
"Il n’est pas possible d’accepter la politique que

veut imposer la « troïka » (FMI, BCE, UE). Pour aider

à la résistance et préparer les combats inévitables à

venir, les signataires appellent tous les travailleurs et

démocrates, et leurs organisations, à se rassembler audelà

de la diversité de leurs engagements.
Il revient au mouvement ouvrier de refuser le rôle

que lui assignent les institutions internationales (FMI,

BCE,UE) et les gouvernements.
Il revient au mouvement ouvrier d’organiser la
résistance pour défendre les intérêts des travailleurs

mais aussi les conquêtes démocratiques et les acquis

de la civilisation.
Il revient au mouvement ouvrier de s’unir au delà

des divergences compréhensibles pour refuser les diktats

de l’Union européenne. Sur ces bases, et face à la

soumission des partis politiques liés à l’Union européenne,

il revient aux travailleurs et auxmilitants qui

partagent ces objectifs de se regrouper. »
 
Depuis, la politique assassine de la troïka s’est encore

accentuée et plonge les peuples dans lamisère.

Le traité européen TSCG, en particulier la « règle

d’or », concocté par Mdme

Merkel etM. Sarkozy, est l’expression

concentrée de cette politique réactionnaire.

Le gouvernement deM. Hollande a décidé, avec la

majorité PS et des députés UMP, de faire ratifier ce

traité qu’il avait affirmé vouloir renégocier pendant la

campagne présidentielle.

Contre cette tentative d’imposer une austérité permanente,

les travailleurs, les peuples sont entrés en

résistance.

Depuis plusieurs mois, les grèves, les manifestations

se sont multipliées, en particulier en Grèce, en

Espagne et au Portugal.

En France aussi, la résistance est engagée. Elle prend

des formes diverses. Les travailleurs cherchent les

moyens de s’opposer à la fermeture des entreprises, à

défendre leurs emplois, les services publics, et à préserver

leurs conquêtes sociales, en particulier la protection

sociale. Les élus sont engagés dans la défense

des communes et de la République.
 
De nombreux comités contre la ratification duTSCG
 
se sont constitués dans toute la France. Ils regroupent

desmilitants appartenant aux diverses organisations

syndicales, des militants engagés dans des organisations

politiques diverses (Parti de gauche, PCF, POI,

PS, etc.), d’autres dans des associations ; d’autres encore

ne sont membres d’aucune organisation politique.

Mais tous ont une volonté commune : s’opposer à la

ratification du TSCG et à ses conséquences.

Il est certain que l’immense majorité des travailleurs

et des démocrates de ce pays est fermement opposée

à la volonté de la troïka d’imposer sa dictature.

Le temps est venu que cette force de résistance,

cettemajorité qui a commencé à s’organiser sous des

formes diverses se donne une dimension nationale.

Bien sûr, compte tenu des engagements divers de

tous ces militants, il peut y avoir entre nous des

nuances, des différences. C’est normal, c’est la démocratie.

Mais contre le TSCG et ses conséquences, il est

nécessaire, il est possible de se regrouper.

C’est pourquoi nous proposons que se tienne le

 
1er décembre 2012 à Paris une conférence nationale

regroupant représentants de tous ces comités, élus,

syndicalistes, militants des organisations politiques,

afin de discuter librement des moyens à mettre en

oeuvre pour renforcer cette résistance.

Nous proposons également que dans cette conférence

se constitue un comité national pour l’unité et

la résistance :

POUR L’ABROGATION DU TSCG

de Merkel-Sarkozy-Hollande ;
POUR AIDER À RÉALISER L’UNITÉ

contre toutes les mesures d’austérité
prises par le gouvernement Hollande-Ayrault
 
et sa majorité parlementaire
(souvent soutenus par des députés de l’UMP) ;

CONTRE TOUTE FORME DE COMPROMIS

HISTORIQUE remettant en cause l’indispensable

indépendance des organisations syndicales

et cherchant à en faire une courroie

de transmission de l’Union européenne

et du gouvernement ;
POUR EN FINIR AVEC LA DICTATURE DE LA TROÏKA.

Les initiateurs de l’appel des 160

Patrick Hébert,Claude Jenet, JeanMarkun,Bruno Ricque, Alain Roques,Bernard Saas