Réunion ouverte POI


Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr

mercredi 2 décembre 2020

Retrait du projet de loi « sécurité globale » ! Retrait des mesures liberticides et de l’état d’urgence !

 Lundi 23 novembre, des centaines de réfugiés

ont été violemment expulsés par la police de

la place de la République à Paris. Ils s’y étaient

installés après avoir été chassés quelques

jours plus tôt d’un camp de migrants de Saint-Denis.

Leurs abris de fortune ont été démantelés, leurs occupants

matraqués, gazés, passés à tabac.

Ce lundi 23 novembre la violence d’État s’est abattue

brutalement contre des migrants, contre les manifestants

qui se sont massés place de la République. Des

journalistes, des élus ont été nassés, frappés.

Ce sont les images prises ce 23 novembre qui ont révélé

ces faits révoltants, insupportables. Ces mêmes

images que le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin,

veut interdire avec sa loi sur la sécurité globale qui vise

précisément à empêcher les journalistes de filmer l’action

de la police dans les manifestations. Le ministre

de l’Intérieur demande une enquête. Mais les violences

exercées contre les réfugiés, contre les manifestants et

contre les journalistes ce 23 novembre, que sont-elles

sinon l’application par anticipation du projet de loi du

gouvernement de Macron sur la sécurité globale et de

sa loi sur le séparatisme ?

Car c’est bien le gouvernement de Macron qui est

lancé dans une fuite en avant autoritaire. C’est lui qui

vient de faire passer une loi qui détruit l’Université,

l’avenir de centaines de milliers d’étudiants ; une loi

qui prévoit de lourdes amendes et des peines de prison

pour empêcher les assemblées générales dans les facs

et les occupations d’université.

Cette fuite en avant s’inscrit dans la continuité de la

répression d’État qui, depuis deux ans, s’est abattue

contre les Gilets jaunes, contre la jeunesse, contre les

manifestants.

Elle est l’instrument d’un gouvernement qui entend

aller jusqu’au bout de sa politique de destruction au

service exclusif du capital financier. Un gouvernement

qui taille à coups d’ordonnances dans le droit du travail,

qui veut liquider les retraites, la Sécurité sociale, la

santé et l’École publiques et qui finance à coups de

centaines de milliards les plans de licenciements qui

tombent en avalanche. Un gouvernement qui a fermé

7500lits dans les hôpitaux en deux ans, qui a continué

d’en fermer depuis le début de l’épidémie et qui tente

de camoufler cette politique criminelle en décrétant le

confinement.

Il y a une semaine, le mardi 17 novembre, des milliers

ont manifesté et se sont dirigés à Paris en direction

de l’Assemblée nationale, contre la loi de la ministre de

l’Enseignement supérieur et le projet de loi sur la sécurité

globale.

Quatre jours plus tard, le samedi 21 novembre, ils

étaient encore plus nombreux rassemblés dans toutes

les villes du pays.

L’exaspération contre Macron et le gouvernement

monte dans toute la population qui n’en peut plus de

cet état d’urgence sans cesse prolongé, du confinement

qui suspend toutes les libertés et qui est en train de

provoquer un effondrement brutal, dramatique des

conditions d’existence de centaines de milliers de travailleurs

et de jeunes.

Les prises de position, les appels à manifester,

notamment le samedi 28 novembre se multiplient.

Le POI, ses militants y seront

et appellent à y participer en masse.