Réunion ouverte POI
Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr
jeudi 3 décembre 2009
Compte rendu du rassemblement du 28 novembre
Faire grandir l’exigence de l’unité pour l’interdiction des licenciements Nous, travailleurs venus de plus de 240 entreprises frappées ou menacées par les plans de licenciements dans 48 départements, rassemblés ce jour à l’Assemblée nationale à l’appel des comités pour l’unité pour l’interdiction des licenciements, nous avons répondu à l’appel des comités pour une marche unie pour l’interdiction des licenciements constitués par des travailleurs et des militants de toutes origines du mouvement ouvrier (PS, PC, PG, NPA, LO) avec l’appui du POI. Depuis près d’un an, ces comités n’ont eu de cesse d’organiser dans tout le pays une campagne incessante autour du mot d’ordre d’interdiction des licenciements s’adressant en particulier à chaque reprise aux dirigeants nationaux des partis PS, PC, PG, NPA, LO pour qu’ils s’engagent avec nous dans l’organisation d’une marche unie et qu’ils y appellent.
Force est de constater qu’à ce stade ils n’ont pas répondu à cette proposition Et pourtant : y a-t-il une autre issue que l’interdiction des licenciements ? x Depuis un an, près de 800 000 emplois industriels ont été détruits dans ce pays. Le gouvernement lui-même annonce une aggravation dans les semaines à venir. Au total, ce pays compte 7 millions de chômeurs ! A cela s’ajoutent des dizaines de milliers de suppressions d’emplois dans tous les secteurs de la fonction publique, et la ruine de milliers d’agriculteurs. Et pour les patrons licencieurs ? 420 milliards de fonds publics ont été mis à disposition des patrons, des spéculateurs au nom de la “ relance ”. Pour en faire quoi ? 18,7 millions pour Valeo…qui licencie des centaines de salariés dans le Calvados, la Somme et l’Isère. 55 millions pour Mécaplast qui supprime des centaines d’emplois. Des millions encore pour Nexans où 300 emplois sont supprimés. Et encore, les milliards à Peugeot-Citroën, ce dernier venant d’annoncer 6 000 nouvelles suppressions d’emplois !
Le 2 novembre, le gouvernement et le patronat ont lancé leurs “ états généraux de l’industrie ” qui seront organisés dans tout le pays, de novembre à février. Dans ces états généraux, le gouvernement invite à participer les syndicats ouvriers et les “ partis de gauche ” dans le but d’aboutir à ce qu’il appelle “un nouveau pacte économique et social associant tous les partenaires économiques et les pouvoirs publics” aux plans de restructuration et de licenciements.
Nous, travailleurs et militants de toutes tendances rassemblés ce 28 novembre à Paris, conscients que dans les prochains mois la crise qui s’aggrave entraînera l’annonce de nouveaux plans massifs de suppressions d’emplois. Nous réaffirmons que la seule réponse conforme aux besoins de la population c’est : Interdiction des licenciements ! Nous nous adressons à tous les travailleurs de toutes les usines de ce pays. Les faits sont là : il n’y a pas d’alternative à l’interdiction des licenciements. Dans chaque département, dans chaque localité, les travailleurs et la population, confrontés aux plans meurtriers qui démantèlent l’industrie et l’emploi, aboutissent invariablement à cette conclusion. Le gouvernement prétend que ces états généraux visent à définir la “politique industrielle” du pays. Mais pour les travailleurs, le premier acte d’une politique industrielle, c’est le maintien de l’emploi, le maintien de tous les emplois, l’arrêt des licenciements, leur interdiction ! Est-ce bien de cela qu’il s’agit ? Ou bien s’agit-il d’une opération visant à faire partager par tous que les destructions d’emplois sont inévitables voire nécessaires ? Dans chaque département, dans chaque localité, nous invitons les travailleurs : à s’organiser en comités pour l’unité pour l’interdiction des licenciements , à s’adresser aux élus et représentants des organisations qui affirment défendre les intérêts de la population laborieuse pour leur dire : « Vous êtes invités à participer à ces états généraux. Nous vous demandons d’affirmer nettement et solennellement qu’il ne peut y avoir de politique industrielle conforme aux besoins du peuple qui ne commence par garantir le maintien de tous les emplois et l’arrêt de tous les licenciements. » Nous qui représentons les travailleurs qui nous ont mandatés dans plus de 240 entreprises du secteur privé, nous qui nous sommes rassemblés à l’Assemblée nationale et avons demandé à être reçus par les groupes parlementaires, nous avons conscience de constituer ici un premier regroupement.
Nous appelons dans tout le pays, travailleurs, jeunes et militants de toutes tendances qui partagent notre position à construire le réseau des comités pour la marche unie pour l’interdiction des licenciements et à porter partout à tous les niveaux et dans toutes les circonstances cette exigence chaque jour plus pressante, la seule sur laquelle la classe ouvrière puisse s’unir : interdiction des licenciements. Nous sommes résolus à faire grandir l’exigence de l’unité pour l’interdiction des licenciements. La crise, les licenciements et les prétentions patronales contre nos acquis et la protection sociale ne laissent pas d’autres choix aux travailleurs que de se dresser, unis, pour y porter un coup d’arrêt. D’où vient cette initiative ? Le 7 décembre 2008, à l’initiative du POI, une première conférence pour l’unité décide d’appeler à la constitution de comités pour l’unité pour une marche unie pour l’interdiction des licenciements. Une deuxième Conférence s’est tenue à Paris au mois de mai 2009. En juin, des ouvriers de Caterpillar, réunis à Echirolles avec des délégués de 20 entreprises appelaient à une deuxième rencontre nationale qui s’est tenue le 5 septembre 2009. C’est cette dernière qui a convoqué le rassemblement national du 28 novembre au cours duquel ont pris la parole sous la présidence de Gérard Luiggi (conférence de Puteaux) : Nicolas Benoît, militant PCF, délégué syndical CATERPILLAR Echirolles, (Isère) Stéphane Hablot, maire de Vandoeuvre, conseiller général PS de Meurthe-et-Moselle ; Pierre Priet, syndicaliste du bâtiment, CEGELEC (Ille-et-Vilaine ) ; Guy Copin, syndicaliste métallurgie, comité pour l’unité de Trappes et environ (Yvelines) ; Véronique Ducandas, syndicaliste, SANOFI-AVENTIS (Val-de-Marne) ; Jean-Marc Perez, syndicaliste, chantiers navals de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) ; Mariane Longuet, secrétaire de la section PCF de Montereau ( Seine-et-Marne) ; Arsène Schmitt, Comité de défense des travailleurs frontaliers de Moselle ; Didier Gadéa syndicaliste viticulteur (Hérault) ; Michel Pidoux, syndicaliste, PSA Poissy (Yvelines) ; Jean Markun, secrétaire national du POI ; Maurice Pelletier, syndicaliste STANLEY (Doubs) ; José Matos, syndicaliste, MANUFACTURE-PARISOT (Somme) ; Francis Yénar, syndicaliste, MOLEX (Haute-Garonne) ; message de Sylvain Dallarosa, secrétaire fédéral PCF des Ardennes.
Nous avons reçu le message de Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, qui a été lu à la tribune du rassemblement : “ Chers camarades, j’ai bien reçu votre courrier, je vous en remercie. J’ai pris bonne note de votre argumentaire ; j’y suis d’autant plus sensible que j’ai présenté à l’Assemblée nationale une proposition de loi intitulée ” Interdire les licenciements boursiers ” dont vous voudrez bien trouver un exemplaire joint. Avec mes plus cordiales salutations ”
Je m’associe à cet appel pour faire grandir l’exigence de l’unité pour l’interdiction des licenciements: NOM, Prénom entreprise adresse mail, tel signature public (oui/non) Pour tout contact : marche-unie@laposte.net
intervention sanofi:
mercredi 2 décembre 2009
Rassemblement national du 28 novembre
dimanche 15 novembre 2009
Le POI 06 informe:
DE MOUANS‐SARTOUX
Dans le cadre de l’appel de la conférence nationale de
Puteaux du 5 septembre pour l’unité, pour une marche
unie pour l’interdiction des licenciements, nous nous
sommes réunis ce jour.
Notre rencontre a lieu dans une salle prêtée par la
mairie de Mouans‐Sartoux, une ville où vivent des
centaines de salariés directement menacés par les plans
de licenciements, les restructurations et les
délocalisations imposés par de grands groupes pourtant
largement bénéficiaires.
Nous apprécions ce geste de Monsieur André Aschieri,
Maire de Mouans‐Sartoux. Pour nous, c’est un signe de
solidarité avec les salariés frappés par la crise. Nous
remercions Monsieur le Maire et son conseil municipal.
Aujourd’hui sont présents des travailleurs de 14
entreprises : Schneider, Wipro, Alcatel‐Lucent, Thalès
Alenia Space, Amadeus, Neo Security, Sogeti, GFI,
Sopra, Visteon, Veolia, France Telecom, ADSEA,
ASEICA.
Nous avons reçu un message de soutien d’un médecin
de la Sécurité Sociale.
Des agents de la fonction publique de l’enseignement,
du CNRS et de la commune de Nice, frappés par la
nouvelle loi sur la mobilité qui introduit la possibilité de
licencier des fonctionnaires, sont également présents.
Une large discussion a commencé et se poursuit.
La situation ne fait que s’aggraver et, lundi 26 Octobre,
le Président de l’Observatoire Français des
Conjonctures Economiques a prévenu : « le plus dur est
devant nous », tablant sur un taux de chômage à 10,6 %
de la population active en 2010.
Nous le constatons dans nos entreprises, grandes ou
petites : les plans se succèdent. Ces plans ne visent qu’à
réduire les coûts de production pour améliorer les
marges au bénéfice des actionnaires. La production et
les bureaux d’études partent dans les pays où la main
d’oeuvre est peu chère, surexploitée et faiblement
organisée, principalement en Chine, en Inde, dans les
pays de l’Est et en Afrique du Nord.
C’est un fait : dans notre département aussi, des
centaines d’emplois sont supprimés, les garanties
collectives sont systématiquement remises en cause, le
chômage des jeunes explose (+38,4% en 1 an dans les
Alpes‐Maritimes).
Les seules alternatives que l’on nous propose sont :
• le chômage partiel,
• la négociation de plans sociaux « quatre étoiles »,
• les Contrats de Transition Professionnelle, les
Conventions de Reclassement,
• la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des
Compétences …
Les gouvernements ont trouvé des milliers de milliards
de dollars pour sauver les banquiers, les spéculateurs et
le système financier mondial. Et il ne serait pas possible
de sauver les emplois qui permettent de faire vivre des
millions de familles ?
Faut‐il donc se résigner aux licenciements et aux
délocalisations dans les pays à bas coût, jusqu’à ce
qu’il ne reste quasiment plus rien ? Faut‐il accepter le
délitement du tissu industriel ?
Pour nous, c’est une certitude : si les partis PS, PCF,
NPA, LO, PG, POI décidaient d’appeler à une marche
unie pour l'interdiction des licenciements, s'appuyant
sur les comités pour l'unité qui se sont constitués et qui
se constitueraient dans le pays et sur de nombreuses
prises de position des adhérents de ces partis, des
centaines de milliers de salariés du privé et du public y
répondraient.
Nous constatons que la proposition de marche unie
pour l’interdiction des licenciements fait son chemin.
Notre conférence, à laquelle participent le Parti Ouvrier
Indépendant, le NPA de Cannes‐Grasse et des militants
PCF, en est l’expression.
Mais nous sommes obligés de constater également que
les partis PS, PCF, PG n’ont pas décidé de répondre
positivement à notre appel, malgré les invitations et les
courriers que nous leur avons adressé.
• Dans le journal du PS Le Sud à Gauche, nous
apprenons que Pascale Gérard, militante du PS des
Alpes‐Maritimes et « secrétaire nationale en charge de
la formation professionnelle et de la sécurité sociale
professionnelle », se prononce pour un « pacte social »
entre « l’Etat, les Régions et les partenaires sociaux »
pour « un droit au travail tout au long de la vie », sans
dire un mot des licenciements, du CDI et des garanties
qui y sont attachées dans le Code du Travail et les
Conventions Collectives.
• Le 3ème engagement du programme du PCF propose
« une sécurisation de l’entrée dans l’emploi et des
parcours professionnels ». On y lit notamment que
« Tout‐e salarié‐e licencié‐e pourra bénéficier d’un
« congé de reclassement » amélioré ».
• Le Parti de Gauche se prononce également pour un
« nouveau statut du salarié, fondé sur une sécurité
sociale professionnelle lui garantissant ses droits y
compris en cas de changement d'emploi ou de
chômage ».
Nous posons donc la question à nos collègues du PS,
du PCF et du PG et à leur organisation : est‐il possible
de sécuriser nos parcours professionnels et de garantir
un emploi à chaque jeune sans arrêter la vague de
licenciements et de délocalisations qui déferle sur le
pays, sans interdire les licenciements ?
• Au plan national, diverses organisations appellent à
des « marches régionales chômeurs / précaires /
salariés en lutte / mal‐logés / sans papiers pour l’arrêt
des licenciements et une nouvelle législation sociale qui
rende le droit à l’emploi effectif et soit fondée sur la
continuité des droits : contrat de travail, obligation de
reclassement (…) » et « un revenu décent avec ou sans
emploi ».
Nous partageons cet objectif d’arrêt des licenciements
et nous posons la question : est‐il possible d’arrêter les
licenciements région par région ? En séparant les
« chômeurs, précaires, salariés en lutte … » des autres
travailleurs ?
Nous avons des droits nationaux comme le Code du
Travail et les Conventions Collectives issues des
conquêtes sociales. Faut‐il leur substituer une nouvelle
législation fondée « sur la continuité des droits », c’està‐
dire la « sécurité sociale professionnelle » qui ne ferait
pas la différence entre celui qui est « avec ou sans
emploi » ?
Je m’associe à cet appel :
Nous voulons ouvrir et poursuivre la discussion sur ces
problèmes.
Nous constatons qu’à ce stade, les projets de loi
déposés par le PCF et le PG pour interdire les
licenciements boursiers ont été bloqués à l’Assemblée
Nationale. Or, chacun sait que des centaines de milliers
de salariés vont encore perdre leur emploi dans les
prochains mois. Nous ne pouvons patienter jusqu’aux
prochaines élections. Nous ne pouvons pas plus nous
résigner à négocier les plans de licenciement, à
organiser la compétitivité des entreprises face à la
concurrence des pays à bas coût – c’est‐à‐dire
organiser la perte des emplois et la baisse du coût du
travail en France ‐ en participant aux Etats Généraux
de l’Industrie dans les régions.
Informés de l’appel à un premier rassemblement
devant l’Assemblée Nationale le 28 novembre, issue
des décisions prises par la conférence de Puteaux,
nous décidons :
1‐ de nous joindre au rassemblement du 28 novembre
en cherchant la participation la plus large possible ;
2‐ de lancer une campagne financière pour permettre
la montée sur Paris.
3‐ de constituer un comité de liaison départemental.
Ce comité n’est pas concurrent aux syndicats, il n’a pas
vocation à devenir une organisation, un parti politique,
il ne cherche pas à se transformer en cartel
d’organisations. Ce comité a un objectif : agir pour
l’unité pour mettre un coup d’arrêt aux plans de
licenciements.
4‐ dans la mesure du possible, de constituer des
comités locaux pour l’unité, pour la marche unie pour
l’interdiction des licenciements.
5‐ d’organiser des délégations aux partis PS, PCF, PG,
MRC, NPA, LO, POI pour aller chercher des réponses à
nos questions et les inviter à venir avec nous le 28
novembre.
Adopté à l’unanimité des 37 présents, le 6 Nov. 2009
NOM‐PRENOM ENTREPRISE EMAIL / ADRESSE SOUTIEN FINANCIER SIGNATURE
A retourner à marcheunie06@gmail.com / Chèques à adresser à Bernard Pignault, 280 chemin de Clavel 06 370 Mouans‐Sartoux
COMPTE-RENDU DE LA CONFÉRENCE DE MOUANS-SARTOUX
Des travailleurs de 14 entreprises du département étaient présents : Schneider, Wipro, Alcatel Lucent, Thalès Alenia Space, Amadeus, Neo Security, Sogeti, GFI, Sopra, Visteon, Veolia, France Telecom, ADSEA, ASEICA. Dans plusieurs de ces entreprises, des plans de licenciements sont en cours ou en projet.
Des agents de la fonction publique de l’enseignement, du CNRS et de la Commune de Nice, frappés par la nouvelle loi sur la mobilité qui introduit la possibilité de licencier des fonctionnaires étaient également présents.
Le PS, PCF, NPA, MRC, POI et le PG ont été invités à participer à la discussion, mais seuls le NPA et le POI ont répondu à l’invitation, le MRC, non disponible, s’est tout de même déclaré ouvert à une rencontre. Des militants du PCF étaient présents. Une discussion très riche s’est ouverte, notamment à propos du slogan « interdiction des licenciements ».
« Doit on utiliser un slogan aussi sec, tel que l’interdiction des licenciements, parce qu’il y a des fois où on ne peut pas faire autrement, cela dépend des entreprises » demandait un participant.
« Je n’ai jamais vu autant de personnes réunies ici, sur un sujet come celui là, est ce que déjà ce n’est pas tout un symbole de notre volonté de nous unir, pour mettre un coup d’arrêt à ces licenciements ? Il y a un mois, 500 salariés de Sophia manifestaient pour dire « non aux licenciements, » je n’avais jamais vu çà» lui répondait un autre salarié.
« Le problème aujourd’hui, c’est la filialisation des boîtes, on externalise des missions, les emplois et les compétences, puis quand certaines filiales sont en difficulté, on s’en débarrasse. Ainsi on met des entreprises en difficulté délibérément depuis des dizaines d’années. » expliquait un salarié de Thalès (600 sous traitants.)
Si les grandes entreprises arrêtaient d’externaliser et de licencier, les petits artisans n’auraient plus de problèmes pour travailler.
Un salarié d’Alcatel Lucent expliquait la mobilisation qui a eu lieu contre les 32 suppressions de postes prévus à SOPHIA, et qui a pour l’instant permis de conserver l’emploi.
D’autres participants indiquaient :
« Ce n’est pas un problème idéologique, l’interdiction des licenciements, quand on voit 600 000 licenciements en quelques mois, sans compter les jeunes qui arrivent sur le marché du travail, les cotisations en moins pour la sécurité sociale…
On ne peut se satisfaire de la réponse d’un dirigeant syndical à la fin du conflit Molex : « On a sauvé l’industrie mais pas l’emploi ».
Comment va-t-on sauver l’industrie de ce pays si on ne sauve pas les emplois ? Le problème est national, c’est au niveau national qu’on trouvera la solution.
« Pour moi la discussion de ce mot d’ordre, interdiction des licenciements, me rappelle la discussion sur le mot d’ordre « retrait de la réforme Darcos », évoquait une enseignante, représentant le POI à cette réunion. On en discutait entre collègues, certains disant : « c’est trop restrictif, «retrait », il faudrait aussi donner des solutions, mais finalement ce qui nous unissait, c’était le retrait, parce que cela qualifiait exactement l’attaque et comment la repousser. Et nous avons obtenu le retrait…jusqu’à aujourd’hui ! »
Rappelant ensuite la campagne du POI (à l’aide d’Informations ouvrières) et les conférences qui se sont tenues depuis fin 2008, elle concluait : « on peut se demander aussi à l’inverse, pourquoi les partis de gauche nationalement, à part le POI, refusent, eux, de dire « interdiction des licenciements et d’appeler à la marche unie…. N’y a-t-il pas un contenu derrière cette obstination à refuser de le dire ?
Nous soutenons de toutes nos forces le rassemblement national du 28 novembre et espérons que les camarades des autres partis appelleront au rassemblement devant l’assemblée nationale ce jour là. »
Le NPA (Cannes- Grasse) intervenait ensuite « L’initiative de la marche unie pour l’interdiction des licenciements est intéressante, le slogan est juste et bon, auparavant à la LCR, on disait « nos vies valent plus que leurs profits » . Il y a aussi d’autres lieux de résistances, est ce que le 28 novembre ne va pas faire un « plouf », ne doit on pas prendre l’initiative avec d’autres ? »
« Je pense finalement que l’interdiction des licenciements est un slogan juste et rassembleur », terminait un salarié de Schneider : « on verra ce qu’on fait après, mais avec ce mot d’ordre, on a déjà regroupé une force, on a cristallisé quelque chose…on nous dira : c’est rudimentaire, les choses sont beaucoup plus complexes…mais on a plus de temps à perdre, parce qu’effectivement, on veut vivre et que d’autres ne veulent pas nous laisser vivre. Alors on a besoin d’action, on y va, on sait pourquoi, c’est un premier pas. Et on redemandera aux autres partis, et on verra bien leurs réponses. Leurs réponses, ou leur absence de réponses, ce sera significatif ».
Après un chaleureux salut du maire de Mouans Sartoux, André Aschieri, qui s’est informé des décisions de la réunion et a expliqué en quelques mots les désastreuses conséquences de la réforme territoriale pour sa commune, la réunion a été saisie d’un projet d’appel qui se conclut ainsi :
1. « Nous joindre au rassemblement du 28 novembre en cherchant la participation la plus large.
2. Lancer une campagne financière pour permettre la montée sur Paris
3. Constituer un comité de liaison départemental…
4. Dans la mesure du possible constituer des comités locaux pour l’unité, pour la marche unie pour l’interdiction des licenciements.
5. Organiser des délégations aux partis PS, PCF, PG, MRC, NPA, POI pour aller chercher des réponses à nos questions et les inviter à venir avec nous le 28 novembre.
Suit un appel à souscription.
Adopté à l’unanimité des 37 présents, le 6 novembre 2009. »
INITIATIVES OUVRIERES DES ALPES-MARITIMES n° 02/03/04/05
• Il a osé …
Michel VAUZELLE est en campagne pour sa réélection à la tête du conseil régional PACA.
Il déclare, dans Nice-Matin du 30 octobre : « je vais donc durant cette campagne défendre les idéaux de tous les républicains, de tous ceux qui ressentent concrètement ce qu’est la république française, qui ne connaît ni race, ni religion, ni classes sociales, et qui jusqu’à présent a été très humaine. »
Pour le dirigeant du PS, il n’y aurait donc plus de classe sociale, plus d’exploitation, plus d’intérêts contradictoires entre patrons et salariés ?
N’y aurait-il donc plus besoin de partis politiques et de syndicats pour défendre les intérêts particuliers des travailleurs ?
• GREVE AU C.C.A.S. DE NICE
26 agents du CCAS de la Ville de Nice étaient en grève le 12 Octobre dernier. Ils dénonçaient notamment une « déshumanisation du service social à l’image des veilleurs de nuit remplacés par des caméras ».
• FIN DE LA RETRAITE D’OFFICE POUR LES FONCTIONNAIRES.
La retraite d’office à 55 ou 60 ans, qui s’imposait pour certains fonctionnaires comme les policiers, les douaniers ou les infirmières, va être supprimée et l’âge maximal de la retraite sera repoussé à 65 ans à compter du 1er janvier 2010.
IOAM n° 04
• HEWLETT-PACKARD
300 salariés ont défilé le 12 octobre pour protester contre la suppression annoncée de 134 emplois chez Hewlett-Packard.
Le Sénateur-Maire de la Ville de Valbonne, Mr Marc DAUNIS, s’est prononcé en faveur d’initiatives comme la mise en commun entre les sociétés de Sophia des CV des Personnels, et ce, afin de faciliter les transferts en interne au parc et de mettre en place par la région PACA des programmes de formation.
• CCAS : après le coup du bouclier fiscal pour exonérer les grandes fortunes, le gouvernement a donné des centaines de milliards pour sauver les banques, qui viennent d’annoncer le versement de 140 milliards de bonus. C’est maintenant au service public de payer la facture ! Le POI se prononce pour la nationalisation des banques.
• RETRAITE : cette mesure qui vise à allonger de 5 ans le départ à la retraite, vient de l’accord européen signé en 2002 par CHIRAC et JOSPIN, repris par le Rapport ATTALI en janvier 2008. Le POI est pour la défense de toutes les conquêtes qui ont été arrachées par les travailleurs pour garantir leur droit à la retraite :
- Retour au 37,5 annuités pour Tous et abrogation des lois BALLADUR de 1993 (secteur privé) et FILLON en 2003 (secteur public).
IOAM n° 03
•LE TIGNET
Une partie des élus de la commune se battent pour la préservation du domaine et contre l’installation programmée du 18ème Golf des A.M.
Le promoteur exige même la vente des chemins communaux pour compléter son domaine et réaliser son projet, en accord avec le Maire.
•IBM « LA GAUDE » : le site installé dans notre département depuis 1962 va déménager, probablement à Sophia ou dans la Plaine du Var.
• Entreprise de Sécurité
L’Employeur envoie des avenant aux contrats de travail de certains salariés pour baisser leur salaire : ces salariés qualifiés au niveau 140 sons vendus aux clients au coefficient
• BATIMENT
TP SPADA FILIALE EUROVIA
Dorénavant les salariés devront, pour se rendre sur les chantiers, assurer eux-mêmes les frais de déplacements, et partir avant leur horaire de début de journée, sans contrepartie financière.
• BESANCENOT et les élections régionales…
Le porte-parole du NPA Olivier Besancenot appelle les électeurs à voter aux élections régionales pour créer des contre pouvoirs locaux au gouvernement actuel.
Son argumentation (entendue sur RMC Info) ?
« Le transport ferroviaire des voyageurs sera libéralisé et soumis à concurrence en 2011. Les Régions ayant la compétence sur les transports, elles pourraient s’opposer à ce que des compagnies privées transportent des voyageurs … » !!
•COURRIER DES LECTEURS
« Certains disent que l’Europe, les directives européennes, n’imposent pas la privatisation de la poste, mais uniquement Sarkozy. Et qu’il ne faut donc pas se battre contre les directives… En fait, les directives européennes libéralisent le marché, brisent le monopole de la poste, et interdisent le financement de l’Etat. Dans le texte elles n’imposent pas la privatisation.
Mais dans ce cadre, des entreprises privées peuvent alors « prendre des parts de marché » sur le terrain de la poste, forcément là où c’est le plus rentable. Par exemple la distribution du courrier aux entreprises, les colis, la distribution des prospectus…Par contre ils n’investissent pas un centime dans les missions de service public (bureaux de poste dans chaque village, courrier 6 jours sur 7, etc…) La poste perd alors de l’argent car les branches bénéficiaires sont concurrencées par les entreprises privées, les branches déficitaires sont toujours là. Or l’Etat n’a pas le droit de financer une entreprise publique (car sinon c’est de la distorsion de concurrence). Mécaniquement alors la poste doit augmenter sa productivité, fermer tout ce qui n’est pas rentable. Et n’ayant plus de financement pour se développer (ni de la part de l’Etat ni des bénéfices internes) et faire face à la concurrence, elle doit soit ouvrir son capital (vendre des actions sur le marché), ce qui amène progressivement à la privatisation (l’Etat détenant une part de plus en plus faible) soit fusionner avec un concurrent, ce qui d’un coup diminue la part de l’Etat dans le capital (ex Aérospatial fusionnée avec Matra puis les allemands, GDF).
Benoît
IOAM n° 02
• LA POSTE
5 novembre : la fédération Force Ouvrière de la communication « considère qu’il faut appeler les postiers à la grève jusqu’au retrait du projet de loi. »
Selon Nice-Matin du 11 novembre : « l’ensemble des postiers est appelé à faire grève le 24 novembre contre le projet de loi transformant le statut de la poste en société anonyme. » Contre le projet de loi ou Pour le retrait du projet de loi ?
C’est aux postiers de décider dans leurs assemblées générales. Pour notre part, nous pensons qu’il n’est d’autre solution, pour obtenir le retrait du projet de loi, que la grève dans l’unité, pour la satisfaction des revendications.
• COMMUNAUTE URBAINE
Le maire de Beausoleil refuse da fusion de sa commune dans la Communauté Urbaine de Nice
mardi 27 octobre 2009
INITIATIVES OUVRIERES DES ALPES-MARITIMES (n°1)
♦500 INGENIEURS, à l’appel des syndicats,
(CGT-FO-CFDT-CFTC-CFE-CGC), ont
manifesté le 25 Septembre dernier contre
les licenciements à Sophia. C’est la 1ère fois
en 40 ans d’histoire de la technopôle.
♦10 SALARIES d’Amadeus, Schneider, Wipro, monopole public.
GFI, Sopra, Neo Security, FR3, Thalès ont
écrit une lettre aux élus du PCF d’Antibes et
à la fédération du PC des AM, pour les
inviter à organiser en commun une rencontre
départementale pour « l’unité pour une
marche unie pour l’Interdiction des
Licenciements », suite à l’appel de la
conférence de Puteaux du 5 septembre.
♦L’APPEL du Comité de ROQUEBRUN
Parmi les 6000 élus qui ont signé le
projet de Loi proposé par le Comité de
ROQUEBRUN, figurent dans notre
département :
1 CONSEILLER GENERAL
LE MAIRE DE « MOUANS SARTOUX »
LE MAIRE DU « MOULINET »
LE MAIRE DE « LA BRIGUE »
LE MAIRE DE « SAORGE »
1 ADJOINT AU MAIRE DE « PEYMEINADE »
7 CONSEILLERS MUNICIPAUX DE « SAORGE »
1 CONSEILLERE MUNICIPALE DE « FONTAN »
1 CONSEILLER MUNICIPAL DE « GRASSE »
1 CONSEILLERE MUNICIPALE DE « TENDE »
1 CONSEILLER MUNICIPAL DE « NICE »
1 CONSEILLER MUNICIPAL DU « TIGNET »
Récemment LE MAIRE DE LA COMMUNE DE
SAORGE A SIGNE L’APPEL DU COMITE DE
ROQUEBRUN POUR LE RETOUR AU MONOPOLE
PUBLIC POSTAL ET LE RETRAIT DU PROJET DE LOI
GOUVERNEMENTAL DE CHANGEMENT DE STATUT
DE LA POSTE EN S.A., ouvrant la voie à la
Privatisation des Services Publics.
La délibération du Conseil Municipal de
SAORGE « demande solennellement que
le Gouvernement se ressaisisse et transige sur l'APPLICATION
VISANT A LA PRIVATISATION DES SERVICES
PUBLICS. »
♦LA POSTE Et Maintenant ?
TEMOIGNAGE : « j’ai tenu le 3 Octobre un point de vote du quartier populaire du Ray (Nice-Nord) ; Résultat: 516 votants pour 504 NON.
Mais cette votation ne soulevait pas le problème principal du retrait de projet de loi qui change le statut de La Poste et le retour au monopole public.
Sachant que 6000 élus ont signé une proposition de loi pour le retour au monopole public d’Etat, permettant de réinstaller, partout où les communes en font la demande, les bureaux de Poste avec les fonctionnaires nécessaires, ne faudrait-t-il pas poser la question D’UNE MANIFESTATION NATIONALE AVEC LES ELUS POUR LE RETRAIT DU PROJET DE LOI DU GOUVERNEMENT ? »
♦LA POSITION DU P O I
Sur les Directives Postales Européennes
LE POI, A LA DIFFERENCE DE TOUS LES AUTRES PARTIS, SE PRONONCE POUR LE RETOUR AU MONOPOLE ET DONC POUR LA RUPTURE AVEC LES 3 DIRECTIVES POSTALES EUROPEENNES ET LES TRAITES DE MAASTRICHT – AMSTERDAM – ET LISBONNE.
AGENDA
♦ A VENIR
CONFERENCE DEPARTEMENTALE POUR L’UNITE POUR LA MARCHE UNIE POUR L’INTERDICTION DES LICENCIEMENTS
Prévu le 6 Novembre à 18H30 (Mouans Sartoux)
♦ LECTURE ET PRISES D’ I.O.
Sur Nice : Tous les Vendredis à 18h30
Sur Cannes : Tous les Jeudis à 19h00
♦ Réunions de BUREAU DU POI
Comité de NICE : Tous les Jeudis
Comité départemental : Tous les Jeudis
♦ 30 OCTOBRE 2009
« CONGRES des MAIRES des Alpes-Maritimes »
Déclaration du Conseil Fédéral National
Jusqu’à quand le
gouvernement Sarkozy
va t-il pouvoir
continuer à tout détruire ?
« Les banques renouent avec la folie des bonus » titrait récemment le journal Le Monde. Pour les banquiers et les spéculateurs, les affaires ont repris. Mais pour la population, pour l’ouvrier, le paysan, le jeune, le retraité, la réalité ce sont :
- les licenciements ;
- l’effondrement du revenu des paysans ;
- l’étranglement financier des hôpitaux et de la Sécurité sociale ;
- le pouvoir d’achat en chute libre.
Les travailleurs, les paysans, les jeunes, les retraités le savent et ils ne l’acceptent pas.
Tous les commentateurs reconnaissent que le pays marche à la faillite. Et pourtant, malgré le rejet dont il est l’objet dans toutes les couches de la population, ce gouvernement en crise continue de frapper.
Comment le comprendre ?
« Les travailleurs ne l’acceptent pas… »
Ce n’est pas la volonté d’agir et de combattre des travailleurs qui fait défaut. Il y a eu les grandes grèves et manifestations interprofessionnelles du début de l’année. Il y a les grèves provoquées par les licenciements ou par l’aggravation des conditions de travail. Les grèves spontanées à France Télécom, à la suite de la vague de suicides, comme les manifestations de 50 000 agriculteurs ce 16 octobre, traduisent la colère qui monte dans tout le pays.
Les travailleurs sont en droit de poser la question : « Qu’est-ce qui permet à ce gouvernement Sarkozy (qui n’a recueilli que 11 % des électeurs inscrits aux dernières élections) de continuer à frapper ? »
Pour répondre à ces interrogations, il faut établir les faits tels qu’ils sont.
« Interdire les licenciements… »
La lutte contre les licenciements ?
Depuis plus d’un an, le Parti ouvrier Indépendant propose l’organisation d’une marche unie pour l'interdiction des licenciements. Il participe à l’activité des comités créés dans cet objectif. Plusieurs conventions et rencontres nationales ont rassemblé, outre les militants du POI, des travailleurs, des militants et responsables de toutes tendances, certains membres du PC, du PS, du PG, du NPA pour dire : « Par-delà les divisions, unissons-nous pour la marche unie pour l'interdiction des licenciements. » Un premier rassemblement national est convoqué le 28 novembre.
Malgré cela, force est de constater que, au sommet, les dirigeants des principaux partis « de gauche » refusent de prendre en charge cette exigence d’unité pour l’interdiction des licenciements.
« … ou participer aux états généraux de Sarkozy ? »
Quant aux dirigeants du Parti communiste ou du Parti socialiste, ils acceptent de s’inscrire dans la proposition de Sarkozy d’ « Etats généraux pour l’industrie ». États généraux dans lesquels le ministre Estrosi appelle « les représentants de nos grandes centrales syndicales – et, à travers eux, vous, les ouvriers de France » à définir avec « les chefs d’entreprise (…), les grands financiers » et l’État une « nouvelle politique industrielle » qui passe par un « nouveau pacte économique et social ».
Un « nouveau pacte social » avec les patrons qui licencient et le gouvernement qui les appuie (et qui supprime en masse les emplois dans la fonction publique) ? Un « nouveau pacte social » pour accompagner la destruction d’emplois ?
Ces « états généraux de l'industrie » visant à intégrer les syndicats, Sarkozy a osé les présenter comme découlant d'une proposition émanant d'un dirigeant d'organisation syndicale.
Comment comprendre qu’il n’ait pas été démenti par ce dernier ?
Comment comprendre également que Bernard Thibault ait déclaré, lorsque 268 sur 283 travailleurs de chez Molex ont été laissés sur le carreau : « Nous avons sauvé l'industrie mais pas l'emploi » ? Pour les travailleurs, sauver l’industrie mais pas l’emploi, ne veut rien dire ! Pour les travailleurs, l'emploi est la question vitale et incontournable !
Si le gouvernement Sarkozy, rejeté de tous, continue à frapper, n’est-ce pas parce que ceux qui sont censés s’opposer à lui accompagnent de fait sa politique ?
« Comment empêcher la privatisation de la Poste… »
Ce gouvernement a mis des centaines de milliards à disposition des banquiers et des spéculateurs. La Bourse est à nouveau florissante. Et le même gouvernement prétend aller jusqu’au bout de la privatisation de la Poste et de l’ouverture de la SNCF à la concurrence généralisée. Comment cela est-il possible ?
A la Poste, à l’occasion de la « votation », deux millions de concitoyens ont dit non à la privatisation. Et après ? Le gouvernement maintient sa loi. Que faut-il faire ? Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, a déposé un projet de loi pour un référendum, aussitôt repoussé par l’Assemblée nationale. Il a alors déclaré : « Nous avons fait la preuve que le référendum est impossible. » Et donc ? Le référendum étant impossible, il faudrait laisser passer la privatisation de la Poste ?
De son côté, L’Humanité encourage à organiser partout les votations, « une nouvelle forme de lutte ». Faudrait-il, dans tous les domaines (par exemple, pour les retraites), procéder à des consultations informelles qui ne débouchent sur rien… et laisser les mains libres au gouvernement ?
Impossible ! Il y a urgence : le 2 novembre, le projet de loi passe au Sénat. Le comité de Roquebrun, appuyé par 6 500 élus, a proposé aux organisateurs de la « votation » d’organiser ensemble une manifestation nationale, dans l’unité, à Paris pour le retrait du projet de loi gouvernemental. Y a-t-il une autre voie pour faire céder le gouvernement Sarkozy ?
36 000 emplois sont menacés de suppression dans la fonction publique d’Etat, 20 000 dans la fonction publique hospitalière… En remettant en cause le statut des fonctionnaires, le gouvernement ouvre la porte aux mêmes plans de licenciements que ceux qui frappent le privé. Et cela dans le processus même de la privatisation de toutes les administrations de l’Etat.
« … et imposer le retrait de la contre-réforme Balladur-Mauroy-Hortefeux ? »
Avec le projet de loi sur « l’organisation territoriale de la France » fondé sur le rapport Balladur-Mauroy (symbole d’une véritable union sacrée entre un ancien Premier ministre socialiste et un ancien Premier ministre UMP), le gouvernement Sarkozy veut aller encore plus loin. Finie l’égalité en droits des citoyens garantie dans la République à travers les communes ! Finis les départements et l’unité des institutions républicaines de l’Etat ! Et, dans le sillage de cette explosion de la République, la destruction des services publics s’accélère à tous les niveaux.
Ils veulent tout disloquer entre une « France utile » et une « France inutile », avec des zones entières gérées par des conseils d’administration non élus d’établissements (publics ou privés) à vocation industrielle et commerciale.
Alors que plus de 800 élus de toutes tendances répondant à la proposition du Parti ouvrier Indépendant lancent un appel à maintenir l’unité de la République, que font les dirigeants du PS et du PCF ? Ils affirment vouloir s’opposer à Sarkozy et à ses plans et ouvrir une alternative à sa politique.
Alors, comment comprendre que, dans les régions, les départements et des communes dirigées par le Parti communiste et le Parti socialiste, les services publics soient eux aussi privatisés, tandis que des emplois publics sont supprimés en masse, entraînant des grèves (comme à Toulouse ou Bagnolet) ?
Quant au projet de loi sur « l’organisation territoriale de la France », les présidents de régions « de gauche » s’inscrivent dans la discussion sur sa mise en place.
Le Grand Paris, pointe avancée du démantèlement de la République ? Bertrand Delanoë demande à participer à son élaboration.
« N’est-ce pas pour cela que le
gouvernement Sarkozy est toujours debout ? »
N’est-ce pas pour toutes ces raisons que le gouvernement Sarkozy, rejeté de tous, est toujours debout ?
D’élection partielle en élection partielle, l’abstention bat des records, dépassant souvent les 70 %. L’immense majorité de nos concitoyens – à commencer par les travailleurs des villes et des campagnes – considère qu’il n’y a pas lieu de voter si cela ne sert à rien. Une telle situation traduit la gravité de la crise de la démocratie car le suffrage universel, comme la liberté d’organisation, sont indissociables de la démocratie.
Le Parti ouvrier indépendant combat inlassablement pour l’unité des rangs de la classe ouvrière et de la démocratie. Le Parti ouvrier indépendant n’a mis et ne met aucune condition à l’unité sur le mot d’ordre : interdiction des licenciements. De même : aucune condition à l’unité pour une manifestation nationale pour le retrait du projet de loi de privatisation de la Poste. De même, aucune condition à la réalisation de l’unité pour le retrait du projet de loi de réforme territoriale.
« Si les partis qui se réclament de la classe ouvrière et de la démocratie veulent ouvrir une issue… »
Si, aujourd’hui, les partis qui se réclament de la classe ouvrière et de la démocratie veulent, comme ils le prétendent, ouvrir une issue politique conforme à l’attente des travailleurs, ils devraient, en toute logique, se prononcer :
- pour l’interdiction des licenciements ;
- pour le retour au monopole public de la Poste, de France Télécom, de la SNCF, d’EDF-GDF ;
- pour le retrait du projet de loi de réforme territoriale.
Force est de constater qu’ils ne le font pas.
Comment comprendre qu’ils se refusent à combattre pour bloquer la politique du gouvernement ?
Comment comprendre qu’ils s’interdisent de remettre en cause l’Union européenne et ses directives ?
Comment comprendre qu’ils renoncent au mot d’ordre qui fut naguère celui de tous les partis de gauche dans notre pays : l’abrogation des institutions anti-démocratiques de la Ve République ?
Pour le POI, le sauvetage de la population exige de s’émanciper totalement du carcan de ces institutions anti-démocratiques.
Les moyens existent pour combattre la faillite et l’effondrement économique, politique et social. Des mesures simples, parfaitement réalisables peuvent être mises en œuvre, à commencer par la confiscation des 420 milliards d’euros mis à disposition des capitalistes et leur affectation à un plan de reconstruction économique, reliée à l’interdiction, pure et simple, des licenciements et au retour au monopole de service public.
« Pour une véritable démocratie politique, pour une assemblée constituante souveraine… »
De tous les partis qui prétendent parler en leur nom, les travailleurs sont en droit d’exiger qu’ils mobilisent pour que ces moyens soient mis en œuvre. A tous ces partis, les travailleurs sont en droit de dire : « Aucun soutien ne peut être apporté à Sarkozy, à l’Union européenne ou aux exigences du patronat et des spéculateurs. Seul un véritable gouvernement de défense du peuple travailleur et de la jeunesse sera à même de répondre à cette attente. »
Pour nous, Parti ouvrier indépendant, cette perspective est reliée à l’exigence de l’établissement d’une véritable et authentique démocratie politique. Il faut, de fond en comble, rebâtir, rétablir les fondements d’institutions authentiquement démocratiques. Rétablir dans leurs fondements les acquis de la République une, indivisible et laïque, héritière de la Révolution française. Et cela dans le cadre plus large du combat pour l’Union libre des peuples et des nations libres d’Europe, rompant avec les institutions de l’Union européenne.
C’est dans cet esprit que le Parti ouvrier indépendant se prononce pour l’élection d’une Assemblée constituante souveraine, dans laquelle les délégués du peuple établiraient eux-mêmes ce que devraient être des institutions authentiquement démocratiques. Ils y prendraient les mesures d’urgence – telles que la renationalisation et le retour au service public – qu’une telle démocratie au service du peuple serait amenée à décider.
Travailleurs et jeunes, vous qui traversez une situation difficile en raison de la politique mise en œuvre par les dirigeants qui, de fait, confortent ce régime failli au lieu de le combattre…
Travailleurs des villes et des campagnes, jeunes, vous qui ne manquez aucune occasion de manifester votre disposition à combattre pour vos droits légitimes, par la grève, la manifestation, les occupations d’usines…
Le Parti ouvrier indépendant vous invite à participer à la discussion préparatoire à son 2e Congrès (22, 23 et 24 janvier à Paris).
Pour la reconquête de la démocratie et la République.
Pour l’interdiction des licenciements.
Pour la défense et la reconquête de l’ensemble
des droits ouvriers démocratiques.
Les plus grands combats s
ont devant nous.
Rejoignez le POI
samedi 10 octobre 2009
Contre la privatisation de la Poste
SOUMIS A LA SIGNATURE DES ELUS
ET DE LA POPULATION
par le comité pour le rétablissement des bureaux de poste de monopole public, constitué à Roquebrun le 16 février 2008.
L’Assemblée Nationale
- considérant que le service postal républicain de monopole public fondé sur la péréquation tarifaire constitue et donne corps au principe républicain d’égalité des citoyens en droit,
- considérant que le droit à l’échange, à la correspondance et aux communications est un besoin vital qui ne peut être soumis à des intérêts privés à but lucratif,
- considérant qu’il revient à l’Etat républicain de se porter garant de l’exercice de ce droit,
décide
- d’abroger les directives européennes n° 97/67 CE et 2002/39/CE et de s’opposer par avance à l’application de la directive postale annoncée visant à livrer à la concurrence le courrier de 50 grammes et moins.
- de rétablir le monopole public d’Etat permettant de réinstaller partout où les communes en font la demande les bureaux de postes avec les fonctionnaires nécessaires garants de l’existence de ce service public.
Lettre adressée aux élus de Gauche d'Antibes pour la marche unie pour l'interdiction des licenciements
Aux élus de la liste « La Gauche et l’écologie » d’Antibes
A la fédération du PCF des Alpes‐Maritimes
Chers camarades,
Dans le courrier du 17 septembre que Gérard Piel a adressé au Ministre de l’industrie Christian Estrosi, vous demandez que le gouvernement récupère les millions d’euros d’aides publiques versées à Wipro avant l’annonce de la fermeture du site.
C’est aussi l’exigence qui a été défendue par Patrick Allemand, premier secrétaire fédéral du PS des Alpes‐Maritimes.
Au soir de la manifestation du 25 septembre à Sophia‐Antipolis, Estrosi était l’invité du journal régional de FR3 et a répondu à cette demande. Il a déclaré qu’il était intervenu dans ce sens et que la direction de Wipro s’était engagée à reverser plus de 5 millions d’euros pour financer le PSE et revitaliser le site.
Mais cela va‐t‐il résoudre le problème ?
Vous le savez comme nous, il n’ aura pas de réelle revitalisation. Une partie des salariés seront peut‐être reclassés, mais qu’adviendra‐t‐il des autres ? Cécile Dumas a demandé la création d’une « cellule de suivi et d’observation de la santé des entreprises de Sophia Antipolis». Mais en quoi cela permettrait‐il de sauver les emplois ?
Vous indiquez que votre groupe a déposé un projet de loi pour l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui réalisent des bénéfices et demandez un débat parlementaire.
Fort bien , mais ce débat a déjà eu lieu dans la commission des affaires culturelles, familiales et sociales du Parlement le 19 mai 2009 et la proposition d’nterdiction des licenciements a été rejetée par une majorité de députés.
Nous devons nous poser la question : pouvons‐nous attendre quand de nouveaux licenciements sont annoncés chaque jour ? Pourrons‐nous y arriver sans un mouvement de masse et n’avons nous pas la responsabilité, à notre échelle, d’organiser ce mouvement ?
Nous vous proposons de nous rencontrer et d’appeler ensemble à une rencontre départementale pour discuter de l’appel adopté par des délégués de 60 entreprises réunis en conférence nationale le 5 septembre à Puteaux, pour une marche unie pour l’nterdiction des licenciements.
Il y a urgence.
Nous adresserons une demande identique à l’ensemble des partis.
Dans l’attente de votre réponse,
Fraternellement.
vendredi 2 octobre 2009
Appel à une marche unie pour l'interdiction des licenciements le 28 novembre 2009 à Paris
Conférence nationale des délégués pour la marche unie pour l’interdiction des licenciements :
L’été a été meurtrier… L’automne menace d’être catastrophique pour les travailleurs.Nous nous sommes réunis à Puteaux, ce 5 septembre, nous, 148 délégués de 40 départements désignés à l’initiative des comités locaux pour la marche unie pour l’interdiction des licenciements qui avons répondu à l’appel lancé à Echirolles, le 27 juin. Durant tout l’été, nous n’avons pas ménagé nos efforts pour faire connaître l’appel des 10 de Caterpillar. Nous n’avons cessé de nous adresser aux responsables départementaux et locaux des partis qui se réclament de la défense des intérêts ouvriers pour leur dire : chaque nouvelle annonce de plans de licenciements renforce l’urgence de l’organisation d’une marche unie pour leur interdiction. « Serions-nous condamnés, leur disions-nous en reprenant l’appel des 10 de Caterpillar, à nous battre chacun dans nos entreprises pour la meilleure prime de départ ? »Nationalement, ils n’ont pas répondu. Ceux d’entre nous qui ont été confrontés durant cet été à des plans de licenciements ont été condamnés à se battre dans les pires conditions, chacun dans son entreprise. Disons-le nettement : chacun dans leurs entreprises, les travailleurs de Continental, New Fabris… ont fait, avec le soutien de la population de leurs localités, tout ce qui était possible pour ne pas être jetés à la rue. Ils ont parfois réussi à arracher, de haute lutte, des primes de départ quelquefois non négligeables. Mais ils ont perdu l’essentiel : leur emploi. Aujourd’hui, des responsables politiques multiplient les déclarations après leurs universités. Ils évoquent tous les sujets mais font comme si la crise était terminée. Il est un sujet qu’ils n’abordent pas : l’interdiction des licenciements.Les travailleurs ne sous-estiment pas l’importance des échéances électorales pour la vie démocratique. Mais ils posent la question : « Au train où vont les choses, que restera-t-il de ce pays, de son industrie, de ses services… quand arriveront ces échéances ? »La rentrée s’annonce comme une catastrophe sur le plan de l’emploi. L’Insee annonce officiellement 2,6 millions de chômeurs (on sait ce que valent les chiffres officiels). Le gouvernement prévoit, lui, que le taux de chômage passera la barre des 10 % de la population active à Noël, avec 650 000 nouveaux chômeurs, au moment où 600 000 jeunes arrivent sur le marché du travail…Les intérimaires, en majorité les jeunes, ont été les premiers licenciés, leur nombre a baissé de 26 % en un an ; 319 000 salariés sont en chômage technique et le gouvernement vient de promulguer un décret qui autorise la prolongation à 1 000 heures (soit six mois) du chômage technique. Les grandes entreprises ont utilisé toutes les ficelles pour retarder l’heure des plans massifs de suppressions d’emplois en CDI, leurs dirigeants se préparent tous, maintenant, à entrer dans le bois dur.
Nous posons, une nouvelle fois, la question : existe-t-il un autre moyen de préserver l’emploi que l’interdiction des licenciements ?
On nous parle de « repreneurs ». Qui peut croire aux « reprises miracles », par des fonds spéculatifs, des entreprises menacées de fermeture ? Après deux ans de bataille, nos camarades de Ford-Blanquefort avaient obtenu une reprise.Aujourd’hui, les membres du CE (31 août) écrivent : « Fin septembre, la direction devrait nous faire une présentation des projets et, surtout, la réactualisation sur l’impact de nos emplois. Nous avons appris qu’une étude était faite pour que ce projet devienne une nouvelle société afin que First profite d’avantages financiers plus attractifs. Nous avons appris que, sur les 170 emplois concernés par ce projet, tous ne seront pas des « First », car l’externalisation de certains services sera passée par là. Combien restera-t-il de salariés First Aquitaine Industrie sur ce site ? » On nous parle de « contrat de transition professionnelle ». Mais une « transition » vers quoi ? Vers un emploi en CDI ? Ou vers la précarité et le chômage ? Au moment où nous nous réunissons, ce 5 septembre, les projecteurs sont braqués sur Molex et les 283 emplois menacés avant le 31 octobre.
Sarkozy a dépêché sur place son ministre de l’Industrie. Estrosi a menacé, il a fait appel au fair-play de la direction américaine de l’entreprise. Celle-ci a répondu avec mépris et arrogance : elle ferme, elle ne cédera ni les produits, ni la clientèle.Que faire ? Sarkozy, parlant de Molex, déclare : « S’il y a un repreneur, l’Etat garantira le repreneur. » Fort bien, mais il n’y a pas de repreneur à Molex…. Alors ? Tous les travailleurs le savent : Si l’Etat veut garantir l’emploi à Molex, il a tous les moyens de le faire. Qu’il le décide : qu’il nationalise l’entreprise, confisque ses avoirs et apporte la garantie de l’Etat au maintien des 283 emplois ! Le gouvernement Sarkozy-Estrosi s’y refuse ? N’est-ce pas cela que, dans l’unité, l’ensemble des travailleurs et des organisations peuvent et doivent, par leur mobilisation, imposer au gouvernement ? Encore une fois : n’est-ce pas là la voie à suivre ?Est-il possible que personne ne pose les problèmes en ces termes ? Sarkozy vient d’annoncer des « états généraux » pour définir « la politique industrielle de la France ». Il prétend reprendre une proposition de Bernard Thibault.Personne n’est dupe. Les « états généraux » proposés par Sarkozy sont un piège dans lequel il voudrait entraîner les organisations ouvrières pour reproduire ce qui a été fait, il y quelques mois, dans l’automobile : les travailleurs se souviennent des milliards offerts à Renault et PSA qui ont servi à financer le plan de « départs volontaires » ; ils ont déjà donné !L’interdiction des licenciements ne passera pas par les « états généraux » de Sarkozy. Elle passe par la mobilisation unie des travailleurs et de l’ensemble des organisations politiques se réclamant du mouvement ouvrier sur l’exigence, chaque jour plus urgente : interdiction des licenciements.Il nous revient de renforcer, d’élargir, d’approfondir le travail d’organisation engagé pour que soit posée partout, en tous lieux, la question qu’il faudra mettre au centre de toutes les plateformes : celle de l’interdiction des licenciements.Nous, délégués à cette rencontre, nous ne renonçons à aucun des objectifs que nous nous sommes fixés. Jusqu’à présent, les dirigeants des partis auxquels nous nous sommes adressés ont ignoré cette exigence. Ils se trompent, leurs propres militants le leur prouveront. D’ores et déjà, nombreuses sont les prises de position des responsables et militants de toutes tendances qui montrent que la construction de l’unité est engagée. Il n’y a pas d’autre solution pour les travailleurs menacés de perdre leur emploi.Nous reprenons totalement à notre compte la conclusion de l’appel d’Echirolles qui disait : « Voilà ce qui nous amène à réaffirmer avec force le jugement des 10 de Caterpillar. Si les dirigeants du PS, du PCF, du PG, de LO, du NPA persistent, ne faudrait-il pas que nous organisions nous-mêmes une montée à Paris ?Cela constituerait un premier pas dans la préparation de la marche unie pour l’interdiction des licenciements, qui doit être appelée dans l’unité des partis, et pour laquelle nous combattons plus que jamais. » Voilà pourquoi nous lançons un appel à tous les travailleurs à constituer ou renforcer partout, dans tout le pays, des comités pour l’unité pour la marche unie. Nous appelons les travailleurs, les militants à la tenue de conférences départementales organisées par ces comités dans la première quinzaine d’octobre. Voila pourquoi nous décidons de retourner voir les dirigeants du PC, du PS, du NPA, de LO, du PG, nationalement et localement, pour leur dire : « N’hésitez plus, ne tergiversez plus, ne refusez plus. Organisons ensemble la marche unie. » Nous ferons tout pour que s’engagent avec nous les militants et les dirigeants, à tous les niveaux.
En tout état de cause, nous proposons à toutes les conférences départementales que, le 28 novembre, soit organisée, avec tous ceux qui en sont d’accord, la première montée à Paris, pour la marche unie, incluant les campagnes financières que cela nécessite.
PUTEAUX (92) LE 5 SEPTEMBRE 2009
Pour souscrire à cet appel :
marche-unie@laposte.net