Le 30 septembre 2009
Aux élus de la liste « La Gauche et l’écologie » d’Antibes
A la fédération du PCF des Alpes‐Maritimes
Chers camarades,
Dans le courrier du 17 septembre que Gérard Piel a adressé au Ministre de l’industrie Christian Estrosi, vous demandez que le gouvernement récupère les millions d’euros d’aides publiques versées à Wipro avant l’annonce de la fermeture du site.
C’est aussi l’exigence qui a été défendue par Patrick Allemand, premier secrétaire fédéral du PS des Alpes‐Maritimes.
Au soir de la manifestation du 25 septembre à Sophia‐Antipolis, Estrosi était l’invité du journal régional de FR3 et a répondu à cette demande. Il a déclaré qu’il était intervenu dans ce sens et que la direction de Wipro s’était engagée à reverser plus de 5 millions d’euros pour financer le PSE et revitaliser le site.
Mais cela va‐t‐il résoudre le problème ?
Vous le savez comme nous, il n’ aura pas de réelle revitalisation. Une partie des salariés seront peut‐être reclassés, mais qu’adviendra‐t‐il des autres ? Cécile Dumas a demandé la création d’une « cellule de suivi et d’observation de la santé des entreprises de Sophia Antipolis». Mais en quoi cela permettrait‐il de sauver les emplois ?
Vous indiquez que votre groupe a déposé un projet de loi pour l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui réalisent des bénéfices et demandez un débat parlementaire.
Fort bien , mais ce débat a déjà eu lieu dans la commission des affaires culturelles, familiales et sociales du Parlement le 19 mai 2009 et la proposition d’nterdiction des licenciements a été rejetée par une majorité de députés.
Nous devons nous poser la question : pouvons‐nous attendre quand de nouveaux licenciements sont annoncés chaque jour ? Pourrons‐nous y arriver sans un mouvement de masse et n’avons nous pas la responsabilité, à notre échelle, d’organiser ce mouvement ?
Nous vous proposons de nous rencontrer et d’appeler ensemble à une rencontre départementale pour discuter de l’appel adopté par des délégués de 60 entreprises réunis en conférence nationale le 5 septembre à Puteaux, pour une marche unie pour l’nterdiction des licenciements.
Il y a urgence.
Nous adresserons une demande identique à l’ensemble des partis.
Dans l’attente de votre réponse,
Fraternellement.
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