Réunion ouverte POI


Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
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samedi 30 novembre 2013

Réforme Peillon de l’école. Maintenant, il faut que ça s’arrête !

Dans tout le pays, la mobilisation des enseignants, des personnels communaux, des parents et des élus se dresse contre la réforme Peillon.

 
Et pour cause ! La réforme Peillon organise l’éclatement de l’école de la République.

 
C’est une catastrophe pour les enseignants et les personnels territoriaux, dont les statuts sont menacés.

C’est une catastrophe pour les enfants, perturbés par la confusion organisée entre l’enseignement scolaire et les activités périscolaires.

C’est une catastrophe pour les communes, touchées de plein fouet par la baisse drastique des dotations budgétaires et qui n’entendent pas se substituer aux responsabilités de l’Education nationale.

 
Le 14 novembre, enseignants, personnels communaux, soutenus par les parents, se dressent dans la grève nationale appelée par les syndicats des enseignants et des personnels communaux CGT, FO, SUD, rejoints dans 25 départements par le SNUipp-FSU.


 
Face à la mobilisation, Peillon parle « d’aménagements » de sa réforme. Il manœuvre !


Ce que veulent les enseignants, les personnels communaux, les parents, c’est :


la suspension immédiate de la réforme,

l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires


En se déchargeant des responsabilités relevant de l’Education nationale, l’Etat crée la dislocation de l’école publique.

En faisant dépendre les écoles des possibilités financières de chaque commune, donc d’un financement direct ou indirect par les parents, la réforme Peillon va à l’encontre du principe d’égalité de tous les élèves. 

En « territorialisant » l’école, qui serait différente d’une commune à l’autre, la réforme Peillon n’a qu’un seul objectif : faire éclater le cadre de l’Education nationale pour remettre en cause le droit des enfants à des programmes, des qualifications et des diplômes nationaux !

Certaines communes, parmi les 20 % qui l’avaient mise en œuvre en 2013, font marche arrière… D’autres, comme Marseille, Colmar…, annoncent qu’elles ne la mettront pas en place en 2014.

 
La territorialisation de l’école, comme la territorialisation de la République avec la métropolisation, ou comme l’éclatement du Code du travail avec l’ANI :

 
c’est la remise en cause généralisée de l’égalité des droits !

C’est la mise en œuvre par le gouvernement Hollande-Ayrault de la politique de l’Union européenne et du Medef, qui exigent la baisse du coût du travail afin de mettre en concurrence les travailleurs que le patronat licencie par milliers.


Réforme des rythmes scolaires, réforme territoriale, ANI, fiscalité, réforme des retraites, fermeture d’entreprises… Toute la politique de ce gouvernement consiste à mettre en œuvre les directives de l’Union européenne dont la Commission de Bruxelles, se saisissant des publications de l’agence Standard and Poor’s, exige la résorption « du déficit excessif » ; c’est une spirale sans fin ! Cette politique provoque exaspération et colère.

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