Réunion ouverte POI


Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
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Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
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samedi 15 décembre 2012

APPEL DE LA CONFÉRENCE NATIONALE POUR L’UNITÉ ET LA RÉSISTANCE

PARIS, LE 1er DÉCEMBRE 2012

 

Le 2 juillet 2011, 160 militants ouvriers et élus ont lancé un appel à se regrouper pour dire :
- Non à la dictature de la troïka
- Non à la dictature des déficits
 
Le 26 novembre 2011, 413 militants représentatifs des différents courants du mouvement ouvrier, se sont réunis en conférence nationale à Paris. Ils ont affirmé :
«
● Il n’est pas possible d’accepter la politique que veut imposer la ≪ troika ≫ (FMI, BCE, UE). Pour aider a la resistance et preparer les combats inevitables a venir, les signataires appellent tous les travailleurs et democrates, et leurs organisations, a se rassembler au-dela de la diversite de leurs engagements.
● Il revient au mouvement ouvrier de refuser le role que lui assignent les institutions
internationales (FMI, BCE, UE) et les gouvernements.
● Il revient au mouvement ouvrier d’organiser la resistance pour defendre les interets des
travailleurs mais aussi les conquetes democratiques et les acquis de la civilisation.
● Il revient au mouvement ouvrier de s’unir au-dela des divergences comprehensibles pour refuser les diktats de l’Union europeenne. Sur ces bases, et face a la soumission des partis politiques lies a l’Union europeenne, il revient aux travailleurs et aux militants qui partagent ces objectifs de se regrouper.
»

Depuis, la politique assassine de la troïka s’est encore accentuée et plonge les peuples dans la misère. Contre cette tentative d’imposer une austérité permanente, les travailleurs, les peuples sont entrés en résistance. Dans tous les pays de l'Union européenne, l'heure est à l'organisation de la résistance, à la recherche de l'unité, sur des motes d'ordre clairs, pour combattre l'austérité, se dresser contre la dictature de la « troïka » et de son nouvel outil le TSCG.
 
Dans notre pays, après qu’une majorité des électeurs se fut prononcée pour chasser
Sarkozy et sa politique réactionnaire, le gouvernement Hollande-Ayrault a fait ratifier le traité Sarkozy-Merkel avec le soutien de la grande majorité des parlementaires PS et UMP. La politique d'austérité s'impose désormais dans le budget de l'Etat, sous contrôle de l'Union européenne, au mépris de la souveraineté populaire, pour réduire les « déficits publics » et répondre ainsi aux attentes des « marchés financiers », des banques et de leurs  «agences de notation».

Aujourd'hui comme hier, la politique d'austérité menée au prétexte du remboursement de la dette a pour objectif la remise en cause de la totalité des conquêtes sociales de la classe ouvrière. Ainsi, dans son rapport commandité par le gouvernement, M. Gallois écrit :

≪ Plus aucun argument ne milite en faveur d'un systeme etabli dans un tout autre contexte en 1946. ≫

C'est dans cette même logique que le gouvernement prépare « l'acte III » de la
décentralisation afin d'accélérer le processus en cours de démantèlement des départements et des communes, donc de la République.
 
Pour faire passer cette politique, le président Hollande appelle à un « compromis

historique » : en cherchant à imposer aux organisations syndicales des accords qui remettent en cause les conquêtes sociales, il s'agit de les enchaîner à la politique des grands patrons et des spéculateurs.

 
En France aussi, la résistance est engagée. Elle prend des formes diverses. Les travailleurs cherchent les moyens de s’opposer à la fermeture des entreprises – y compris en en exigeant la nationalisation pour garantir leurs emplois –, de défendre les services publics, et de préserver leurs conquêtes sociales, en particulier la Sécurité sociale et l’ensemble de la protection sociale. De nombreux élus sont engagés dans la défense des communes et de la République. 
La volonté de résistance qui s’est manifestée, notamment dans le combat pour une véritable manifestation nationale dans l’unité contre la ratification du TSCG, doit s’organiser pour pouvoir s’exprimer sur tous les plans où les travailleurs sont attaqués. Les nuances, les différences entre travailleurs, entre militants sont légitimes. Elles n’ont pas empêché des militants du PCF, du PG, du PS, du POI, du M’PEP, du PRCF, … d'autres n'étant membres d'aucune organisation politique, appartenant à diverses organisations syndicales d’agir en commun pour, sous des formes diverses combattre les conséquences du TSCG et les plans d'austérité. Aujourd’hui, il est possible et nécessaire de se regrouper pour combattre ensemble. Le temps est venu que cette force de résistance, cette majorité qui a commencé à s’organiser sous des formes diverses se donne une dimension nationale.
 
Forts de cette détermination, les plus de 500 participants à la conférence nationale réunie à Paris le 1er décembre 2012 décident :de constituer un comité de liaison national pour l'unité et la résistance
afin de mettre en oeuvre les moyens pour renforcer cette résistance :

- pour aider à réaliser l’unité des organisations ouvrières et démocratiques, à tous les niveaux, contre toutes les mesures d’austérité (en particulier les
privatisations) prises par le gouvernement Hollande-Ayrault et sa majorité
parlementaire (souvent soutenus par des députés de l’UMP),
 - contre toute forme de compromis historique remettant en cause l’indispensable indépendance des organisations syndicales et cherchant à en faire une courroie de transmission de l’Union européenne et du gouvernement, et pour que s’exerce le rapport de force établi par les travailleurs eux-mêmes et leurs organisations pour la satisfaction de leurs revendications,
 - pour en finir avec la dictature de la troïka,

- pour l’abrogation du TSCG de Merkel-Sarkozy-Hollande et des autres traités
européens.
Ils appellent les jeunes, les travailleurs, les citoyens et les militants du mouvement ouvrier, paysan et démocratique qui sont engagés dans ce combat à poursuivre et intensifier l’échange – dont cette conférence a été l’expression – pour dégager ensemble les meilleurs formes d’organisation permettant d’oeuvrer à la reconquête de leurs droits, de la démocratie et de la souveraineté.
 
Mail pour contacter le comité : confnatuniteresistance@gmail.com


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