Réunion ouverte POI
Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr
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mercredi 17 octobre 2018
POUR LA DÉFENSE DES CONQUÊTES DE 1936 ET 1945
10 NOVEMBRE 2018 – PARIS
DE 11 H À 16 H 30
GRAND RASSEMBLEMENT
à l’appel du Comité national
de résistance
et de reconquête (CNRR)
Le 23 juin, 250 délégués
des comités de résistance
et de reconquête,
militants politiques, élus,
syndicalistes
d’origines diverses,
ont décidé d’organiser
un grand rassemblement
à Paris le 10 novembre 2018,
de 11 heures à 16 heures 30,
pour la défense
des acquis de 1936 et 1945.
POUR LA DÉFENSE DES CONQUÊTES
DE 1936 ET 1945
Espace Charenton, 327, rue de Charenton, 75012 Paris.
l Métro ligne 8, station : Porte de Charenton l Tram T3, station : Porte de Charenton
l Bus, ligne 87, arrêt : Charenton jardinier
Pour tout contact :
cnrr2017@gmail.com
cnrr2018.sitew.fr
Depuis cet été, Macron et son gouvernement sont
secoués par les affaires, affaiblis par les démissions
successives. C’est ce gouvernement en crise, en
chute libre, qui prétend « maintenir le cap » : au
compte du capital financier, tous les droits collectifs
devraient être liquidés. Édouard Philippe vient ainsi de présenter
son « programme de travail » contre les aides
sociales, l’assurance chômage, le système de santé, le statut
de la Fonction publique... et pour couronner le tout, contre
tous les régimes de retraites.
Cette politique n’épargne rien. Les retraités viennent de voir
leurs pensions gelées. 200 000 jeunes, qui ont pourtant obtenu
le baccalauréat, ont été privés par les réformes de Macron de
leur droit à s’inscrire à l’université dans la formation de leur
choix. Les communes sont étranglées.
Face à cette situation, les forces pour résister existent. L’écrasante
majorité des militants ouvriers entend ne rien lâcher.
Le rejet est massif chez les travailleurs, dans la jeunesse.
Dans les comités de résistance et de reconquête, chez des
milliers de militants ouvriers, syndicalistes, militants politiques,
élus, des discussions intenses ont lieu. À la lumière de ce qui
s’est passé sur les ordonnances de la loi travail, sur la réforme
ferroviaire contre laquelle les cheminots se sont dressés, ils
s’interrogent, ils réfléchissent aux moyens à mettre en oeuvre
pour résister, pour bloquer l’offensive.
Des questions urgentes
sont posées, qui sont à discuter :
Macron a décidé de s’en prendre aux retraites. Ce
qu’il veut faire c’est bien plus que poursuivre les contreréformes
des Balladur, Juppé, Fillon, Ayrault qui l’ont
précédé. Il veut en finir une fois pour toutes. Avec son
projet de régime universel par points, les 43 régimes
de retraites existants disparaîtraient. Fillon (qui s’y
connaît) a tout résumé : « avec la retraite par points,
vous pouvez baisser le niveau, le montant des points,
donc des pensions, tous les ans ». Face à la volonté de
Macron de tout liquider, faut-il faire des « propositions
» ? Peut-on penser sérieusement que des propositions,
aussi justes soient-elles, puissent être satisfaites
sans qu’au préalable les contre-réformes de Macron
ne soient bloquées ? En particulier, est-ce qu’on peut
faire barrage au projet sur les retraites sans dire clairement
: non au régime universel par points, maintien
de tous les régimes existants ?
Dans un comité, un militant : « Depuis la démission
de Hulot, les appels pour sauver la planète se
multiplient. L’environnement, c’est un problème
majeur : les multinationales sont en train de tout saccager,
et on ne peut pas laisser faire. Mais il y a des
choses qui posent question. Récemment, un appel a
été lancé pour un “investissement vert” qui serait “isolé
du déficit budgétaire”. Donc, si je comprends bien, il
faudrait appliquer aux autres secteurs les plans de
réduction des déficits qui sont en train de dévaster la
santé, l’école et tous les services publics ? Est-ce que
cela ne revient pas à couvrir tout simplement Macron
et sa politique ? »
Dans un autre comité : « Le sort réservé aux
“migrants”, aux réfugiés, c’est une honte, une barbarie
sans nom. Et vous avez vu Macron, Merkel et compagnie
? Ils versent des larmes de crocodile. Ils brandissent
le danger des “nationalismes”, des
“populismes”. J’ai vraiment le sentiment qu’ils cherchent
à manipuler. Ils sont tous engagés dans les
guerres, dans les plans d’ajustement qui ravagent des
pays entiers et qui contraignent des centaines milliers
à prendre la route de l’exode. Et quand il faut qu’ils
s’entendent avec Orban ou Salvini pour taper sur les
migrants, là, ils n’ont aucun problème ».
Un autre : « En plus, avec les élections européennes
qui approchent, ils se posent en remparts des
“valeurs européennes”. Ces élections seront-elles marquées
par une abstention massive comme c’est généralement
le cas ? Est-ce qu’il en sera autrement ? A
cette étape, je n’en sais rien. Mais l’Union européenne,
je sais ce que c’est : c’est l’Europe du capital. Pour servir
et renflouer les marchés financiers qui sont les
vrais patrons, les gouvernements et l’Union européenne
ont imposé des traitements de choc qui ont
ravagé la Grèce, l’Espagne, le Portugal... Aujourd’hui,
tous sont en crise, massivement rejetés. Un rejet qui
n’a cessé de s’amplifier depuis le vote « Non » de 2005,
que tous les gouvernements successifs ont bafoué. Et
en même temps, je vois la situation en France, en
Europe : le rejet, la crise politique, ne suffisent pas à
les arrêter. Et je me dis que les travailleurs, la jeunesse
ont besoin de disposer d’une force pour ouvrir une
solution conforme à leurs intérêts. »
Sur toutes ces questions, et sur bien d’autres, la discussion
est nécessaire. Personne ne détient la « solution
miracle » aux problèmes posés par la situation. C’est
la libre discussion qui permet d’avancer. C’est le rôle
des comités de résistance et de reconquête.
Macron et le capital financier dont il est l’exécutant voudraient tirer un trait définitif
sur les conquêtes ouvrières de 1936, de 1945, sur les acquis de la démocratie.
Ils veulent tout reprendre ! Nous voulons tout garder !
En nous rassemblant massivement, syndicalistes, militants politiques, élus, travailleurs,
jeunes de toutes tendances, le 10 novembre à Paris, à l’Espace Charenton,
pour la défense des acquis de 1936 et de 1945, il s’agit de contribuer à regrouper la
large force dont les travailleurs ont besoin pour aider à organiser la résistance.
Je participe au rassemblement le 10 novembre à Paris appelé par le CNRR
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Soutien financier au rassemblement ……………………
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