LE POI 06 INFORME:
Ce 10 septembre, la Ministre de l’Education Nationale Najat Vallaud–Belkacem martèle : « oui, la rentrée s’est bien passée ».
Mais bien passée pour qui ?
La réforme des rythmes scolaires s’applique désormais dans l’ensemble des écoles et c’est un désastre.
Sur la Côte d’Azur, des enfants de 3 ans se retrouvent à 30 par classe. Certains, épuisés par une matinée de 3H30 contre 3H auparavant, s’endorment à la cantine.
L’école peut finir à 15H45, comme à Nice par exemple, voire plus tôt dans d’autres communes ! Des classes jusqu’ici réservées à l’instruction et aux apprentissages peuvent désormais être utilisées et chamboulées pour n’importe quelle activité récréative ou de garderie.
Chaque commune a du définir de nouveaux rythmes scolaires pour respecter, nous dit-on, les rythmes biologiques de l’enfant. Comme si le rythme d’un enfant changeait d’une commune à l’autre, voire d’une école à l’autre sur une même commune et même d’un jour à l’autre !
Le cadre national de l’instruction publique est disloqué, favorisant le développement des écoles privées confessionnelles, qui n’ont pas l’obligation d’appliquer cette réforme.
A Nice, le PS réclame que le « Temps d’Accueil Educatif Périscolaire » qui a lieu entre 15H45 et 16H30 et qui sera facturé 15€ par mois et par enfant soit pris en charge par la commune. De même, le PCF demande l’abandon de la facturation.
Mais comment les communes peuvent-elles financer ces activités, sinon en augmentant les impôts, en baissant d’autres dépenses ou en faisant payer les parents ?
Sans aucun doute, il est inadmissible de faire payer les parents.
Mais qui remet en cause dotations de l’Etat aux collectivités locales et le cadre national de l’instruction publique ?
Qui oblige les parents à payer, si ce n’est le Pacte de Responsabilité qui prévoit la baisse de 11 milliards de dotations de l’Etat aux collectivités locales et contre laquelle 10 000 communes ont pris position pour exiger « le réexamen du plan de réduction des dotations de l’Etat (et) la remise à plat des politiques nationales et européennes impactant les budgets des collectivités locales » ?
Qui oblige les parents et les contribuables à payer si ce n’est la loi Peillon de refondation de l’école qui a instauré la territorialisation de l’école, loi votée par la majorité PS, PCF et Vert à l’Assemblée Nationale ?
Dans les Alpes-Maritimes, des syndicats d’enseignant se sont élevés avec raison contre la loi et le décret Peillon/Hamon de réforme des rythmes scolaires.
Par exemple, la CGT indique : « si les mobilisations des enseignants, des personnels territoriaux ou des salariés du secteur associatif, comme celles de nombreux parents d’élèves ont contraint le gouvernement à aménager cette réforme si difficilement applicable, les modifications apportées par le ministère ne changent rien au fond et n’améliorent ni les conditions d’apprentissage des élèves ni les conditions de travail des personnels. »
Pour le SNUDI-Force Ouvrière : « toutes les informations qui nous parviennent indiquent déjà que la rentrée 2014, avec la mise en œuvre à marche forcée des rythmes scolaires, se traduit par une désorganisation des écoles, une dégradation des conditions de travail et une remise en cause généralisée des droits des personnels ! Pour éviter le désastre annoncé, une seule solution : suspension immédiate de la mise en place de la réforme ! Abrogation des décrets Peillon-Hamon ! »
Pour sa part, le SNUipp-FSU 06 demande : « la non-généralisation de la réforme à la rentrée, la suspension de sa mise en œuvre quand il y a désaccord avec la proposition de la mairie, la réécriture du décret et la pérénisation du financement des TAP par l’Etat ».
Mais le financement des activités périscolaires par l’Etat rendrait-il la réforme plus acceptable ? Des négociations mairie par mairie rendraient-elles l’éclatement du cadre national de l’instruction publique plus acceptable ?
Le Parti Ouvrier Indépendant des Alpes-Maritimes vous propose d’en discuter autour du journal Informations Ouvrières, qui apporte chaque semaine témoignages, éclairages et analyses pour le retrait du pacte de responsabilité et de la réforme Peillon, pour la défense de l’école publique républicaine, laïque et gratuite.
Réunion ouverte POI
Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr
mercredi 8 octobre 2014
samedi 12 juillet 2014
Conférence nationale pour l'unité et la résistance - 14 juin 2014
La rencontre nationale du 14 juin à la Bourse du travail de Paris à l’initiative de l’appel des 160 regroupés pour la résistance, l'unité et l'indépendance des organisations ouvrières en particulier « contre les plans de l'Union européenne et de la troïka », a, sans aucun doute, rempli son rôle en permettant un large débat pour le renforcement de l’axe de la résistance fondé sur l’indépendance des organisations syndicales.La rencontre s’est tenue alors qu’avait démarré, trois jours avant, la grève reconductible des cheminots pour le retrait de la réforme ferroviaire. Grève dans laquelle les cheminots ont renoué avec les assemblées convoquées avec les syndicats qui sont pour la grève, avec la décision de reconduction soumise aux grévistes. Et, bien sûr, ce n’est pas une affaire de cheminots. Cela concerne toute la classe ouvrière.Notre conférence a rassemblé 387 militants. Nous devions être beaucoup plus nombreux.De nombreuses délégations n’ont pu gagner Paris faute de trains, ce qui a démenti les déclarations fanfaronnes du gouvernement et de la direction de la SNCF.Notre débat a vraiment été marqué du début jusqu’à la fin par la grève des cheminots.Notre rencontre a d’ailleurs débuté par la lecture d’une impressionnante liste de prises de position d’instances syndicales CGT, Force ouvrière, Solidaires, FSU, intersyndicales exprimant leur soutien à la mobilisation des cheminots et à leur exigence de retrait du projet de loi de réforme ferroviaire, préalable à toute satisfaction des revendications des cheminots.Un soutien dont chacun comprenait qu’il exprime la volonté commune de résistance qui se manifeste partout. Un soutien qui résumait la nécessité de notre rencontre comme l’ont exprimé les militants engagés par l’appel sur la SNCM.On ne peut que partager le sentiment d’un participant : le débat a évolué entre les premières conférences, encore marquées par une tendance à constater et déplorer les difficultés et cette rencontre où s’est exprimée la conviction que la réponse est en train de se constituer et que cette rencontre en est une composante.Sur les 387 participants, 37 sont intervenus. Quelle que soit leur appartenance syndicale, qu’ils soient CGT, Force ouvrière, FSU, quelle que soit leur éventuelle appartenance politique, quelle que soit leur profession, les 37 intervenants ont exprimé la résistance de la classe ouvrière aux plans destructeurs de tous ses acquis. Et cela dans tous les secteurs, à la SNCF, à la SNCM, chez les territoriaux, dans l’enseignement supérieur et la recherche, à la Sécurité sociale, dans les hôpitaux, dans le privé.Et ce mouvement de résistance qui s’exprime dans tous les secteurs s’appuie sur le fait que, comme il a été démontré dans de nombreuses interventions, le « syndicalisme rassemblé » auquel se sont heurtés les salariés du public et du privé dans leur exigence de retrait des contre réformes des retraites est, de plus en plus, battu en brèche par le syndicalisme de combat matérialisé par les prises de position communes des instances syndicales.Le lien est immédiat entre le refus du pacte de responsabilité et l’unité qui s’affirme pour défendre ensemble les revendications et réunir les moyens de la lutte de classe pour faire reculer le gouvernement. Unité qui devient un enjeu. Unité qui répond à l’aspiration des salariés.Alors que s’affirme ce syndicalisme de combat contre le syndicalisme rassemblé, le gouvernement tente, au travers de la conférence sociale, de restaurer le syndicalisme rassemblé pour associer les confédérations à la mise en œuvre du pacte de responsabilité, même lorsqu’elles ne l’ont pas signé.Le véritable objectif étant donné par le ministre Sapin lorsqu’il met en place le « comité de suivi » du pacte de responsabilité.De nombreux intervenants sont revenus sur cette question en appuyant avec force tous ceux qui agissent contre la participation à la conférence sociale des organisations qui ont refusé de signer le pacte de responsabilité.Ils ont insisté sur la contradiction qu’il y a entre la résistance qui se manifeste contre le pacte de responsabilité et toutes ses conséquences et la volonté du gouvernement d’imposer un « dialogue social » consistant à tenter d’instrumentaliser les organisations syndicales pour la mise en œuvre de ses plans anti-ouvriers.Cette question devient une question majeure qui appellera de notre part de nous rencontrer à nouveau.
lundi 14 avril 2014
Refusons d’aller voter aux élections européennes du 25 mai !
Appel à tous les travailleurs et citoyens
Confirmons le rejet de la politique anti-ouvrière de Hollande !
Amplifions le rejet des politiques d’austérité de l’Union européenne !
Rupture avec l’Union européenne ! Abrogation des traités !
Refusons d’aller voter aux élections européennes du 25 mai !
Les 23 et 30 mars, le peuple a exprimé un rejet sans appel de la politique de destruction des acquis sociaux et de la démocratie du gouvernement Hollande ; cette même politique que les gouvernements soumis aux plans de l’Union européenne imposent à tous les peuples du continent.
Le 8 avril, le Premier ministre, Manuel Valls, a soumis à l’Assemblée nationale, au nom du « gouvernement de combat », un programme qui veut aller « plus loin, plus vite » encore dans la mise en oeuvre de cette politique de régression sociale.
Aujourd’hui, au nom du respect des critères imposés par l’Union européenne, toutes les forces politiques institutionnelles (y compris le Front national) appellent à voter le 25 mai pour un prétendu Parlement européen !
Les faits le prouvent : l’Union européenne, ses traités, la Banque centrale européenne (BCE) ont été taillés sur mesure par le capital financier international, les banques et les gestionnaires de fonds spéculatifs pour leurs seuls intérêts.
L’Union européenne, ses traités, la BCE, ne servent qu’à :
— déposséder les peuples d’Europe de toutes prérogatives démocratiques et de souveraineté ;
— renflouer les banquiers et les spéculateurs qui ont ainsi bénéficié de milliers de milliards d’euros depuis 2008 ;
— fixer le cadre contraignant des politiques d’austérité et des contre-réformes dans lequel des gouvernements soumis s’attaquent à tous les droits et garanties des peuples, au nom de la dette et des déficits publics.
L’Union européenne, c’est la dévastation de la Grèce, la ruine du Portugal, la misère généralisée en Espagne. L’Union européenne, ce sont les accords imposés à l’Ukraine qui poussent ce pays sur la voie de la ruine.
L’Union européenne, c’est, en France,
le pacte de responsabilité de Hollande-Gattaz-Valls
C’est tromper les travailleurs, les jeunes, les retraités que de laisser croire qu’il serait possible au Parlement européen d’infléchir la politique de l’Union européenne et de la BCE !
C’est les tromper que de les appeler à voter au nom d’une « Europe sociale », du « dialogue social européen » ou d’un « pacte social européen », verbiage creux qui nous est servi depuis vingt ans pour accompagner la liquidation pure et simple des droits acquis dans chacun de nos pays !
Le peuple français a dit non à la « Constitution européenne » en mai 2005. Depuis, les gouvernements successifs ont piétiné son choix, ratifié le traité TSCG en 2012, violant la démocratie la plus élémentaire.
C’était non en 2005 ! Ce sera non en 2014 !
Travailleurs, jeunes, militants, affirmons ensemble cette exigence : les traités de l’Union européenne doivent être dénoncés, l’Union européenne, ses institutions, sa Banque centrale, son prétendu Parlement, doivent être démantelés.
Manifestons notre exigence de rupture avec l’Union européenne en refusant d’aller voter ce 25 mai !
En refusant de nous prêter à ce simulacre de démocratie, nous affirmons notre solidarité avec les travailleurs et les peuples de Grèce, du Portugal, d’Espagne… qui se révoltent contre les plans que leur impose l’Union européenne.
Nous appelons les travailleurs, les militants, les jeunes de toutes tendances, engagés comme nous dans le combat contre le pacte de responsabilité, contre chacune des mesures et des contreréformes qui en découlent, à rassembler leur force pour dire :
Non à l’Union européenne ! Non au Parlement européen !
Non aux traités européens ! Non à l’austérité !
Non au pacte de responsabilité !
Oui à l’union libre et fraternelle des peuples et des nations d’Europe débarrassés des traités européens.
Confirmons le rejet de la politique anti-ouvrière de Hollande !
Amplifions le rejet des politiques d’austérité de l’Union européenne !
Rupture avec l’Union européenne ! Abrogation des traités !
Refusons d’aller voter aux élections européennes du 25 mai !
Les 23 et 30 mars, le peuple a exprimé un rejet sans appel de la politique de destruction des acquis sociaux et de la démocratie du gouvernement Hollande ; cette même politique que les gouvernements soumis aux plans de l’Union européenne imposent à tous les peuples du continent.
Le 8 avril, le Premier ministre, Manuel Valls, a soumis à l’Assemblée nationale, au nom du « gouvernement de combat », un programme qui veut aller « plus loin, plus vite » encore dans la mise en oeuvre de cette politique de régression sociale.
Aujourd’hui, au nom du respect des critères imposés par l’Union européenne, toutes les forces politiques institutionnelles (y compris le Front national) appellent à voter le 25 mai pour un prétendu Parlement européen !
Les faits le prouvent : l’Union européenne, ses traités, la Banque centrale européenne (BCE) ont été taillés sur mesure par le capital financier international, les banques et les gestionnaires de fonds spéculatifs pour leurs seuls intérêts.
L’Union européenne, ses traités, la BCE, ne servent qu’à :
— déposséder les peuples d’Europe de toutes prérogatives démocratiques et de souveraineté ;
— renflouer les banquiers et les spéculateurs qui ont ainsi bénéficié de milliers de milliards d’euros depuis 2008 ;
— fixer le cadre contraignant des politiques d’austérité et des contre-réformes dans lequel des gouvernements soumis s’attaquent à tous les droits et garanties des peuples, au nom de la dette et des déficits publics.
L’Union européenne, c’est la dévastation de la Grèce, la ruine du Portugal, la misère généralisée en Espagne. L’Union européenne, ce sont les accords imposés à l’Ukraine qui poussent ce pays sur la voie de la ruine.
L’Union européenne, c’est, en France,
le pacte de responsabilité de Hollande-Gattaz-Valls
C’est tromper les travailleurs, les jeunes, les retraités que de laisser croire qu’il serait possible au Parlement européen d’infléchir la politique de l’Union européenne et de la BCE !
C’est les tromper que de les appeler à voter au nom d’une « Europe sociale », du « dialogue social européen » ou d’un « pacte social européen », verbiage creux qui nous est servi depuis vingt ans pour accompagner la liquidation pure et simple des droits acquis dans chacun de nos pays !
Le peuple français a dit non à la « Constitution européenne » en mai 2005. Depuis, les gouvernements successifs ont piétiné son choix, ratifié le traité TSCG en 2012, violant la démocratie la plus élémentaire.
C’était non en 2005 ! Ce sera non en 2014 !
Travailleurs, jeunes, militants, affirmons ensemble cette exigence : les traités de l’Union européenne doivent être dénoncés, l’Union européenne, ses institutions, sa Banque centrale, son prétendu Parlement, doivent être démantelés.
Manifestons notre exigence de rupture avec l’Union européenne en refusant d’aller voter ce 25 mai !
En refusant de nous prêter à ce simulacre de démocratie, nous affirmons notre solidarité avec les travailleurs et les peuples de Grèce, du Portugal, d’Espagne… qui se révoltent contre les plans que leur impose l’Union européenne.
Nous appelons les travailleurs, les militants, les jeunes de toutes tendances, engagés comme nous dans le combat contre le pacte de responsabilité, contre chacune des mesures et des contreréformes qui en découlent, à rassembler leur force pour dire :
Non à l’Union européenne ! Non au Parlement européen !
Non aux traités européens ! Non à l’austérité !
Non au pacte de responsabilité !
Oui à l’union libre et fraternelle des peuples et des nations d’Europe débarrassés des traités européens.
Communiqué du POI 06 sur les élections municipales
Le deuxième tour des élections municipales, tant au niveau national que dans notre département a confirmé le rejet par la population de la politique de l’ex-gouvernement Hollande-Ayrault. Le taux d’abstention historique notamment dans les quartiers populaires a provoqué une déroute des listes qui ont soutenu, au premier ou au deuxième tour, la majorité présidentielle sanctionnant sans appel cette politique de casse des droits des travailleurs, de liquidation de la sécurité sociale, d’austérité mortifère orchestrée par l’union européenne sous la direction des marchés financiers soucieux de préserver leur profits.
A Nice, c’est 46,6 % des électeurs qui ne se sont pas déplacés lors du deuxième tour, plaçant la liste PS en troisième position avec 17% derrière le FN (21%) et l’UMP (48%).
A Grasse, malgré une large union autour du PS, PCF, EELV, et une fusion avec des listes de droite ou assimilées au deuxième tour, c’est la liste UMP qui est passée en tête avec une abstention de près de 40%.
A peine nommé le nouveau gouvernement Hollande-Valls loin de prendre en compte le résultat des élections décide d’aller encore plus vite et encore plus loin. Ce gouvernement de « combat » accélère la destruction de la sécurité sociale en remettant en cause le salaire différé, en la privant toujours plus de ses rentrées d’argent que sont les cotisations sociales. Zéro cotisations sur le SMIC, exonérations progressives jusqu’à 3,5 fois le SMIC. Suppression programmée des conseils généraux des départements et donc in fine des départements. Perte totale d’autonomie des communes avec la suppression de la clause de compétence générale de celles-ci, c’est-à-dire la liberté de choisir sa cantine scolaire, son système de distribution de l’eau, etc.
De peur de ne point arriver au bout de sa route de plus en plus encombrée par les résistances des travailleurs qui s’accrochent, grâce à leur organisations ouvrières et conventions collectives, à leurs droits légitimes, ce gouvernement panique et appuie sur l’accélérateur.
Quel issue pour la population ?
Le Parti Ouvrier Indépendant propose d’ouvrir la discussion avec tous ceux et celles qui sont sur la ligne de la défense de l’indépendance des organisations ouvrières et qui refusent le pacte de responsabilité Hollande/MEDEF/CFDT dont le but est de faire passer toutes les réformes anti sociales exigées par le capitalisme en crise.
Construisons ensemble un parti ouvrier véritablement indépendant.
Rejoignez le POI.
A Nice, c’est 46,6 % des électeurs qui ne se sont pas déplacés lors du deuxième tour, plaçant la liste PS en troisième position avec 17% derrière le FN (21%) et l’UMP (48%).
A Grasse, malgré une large union autour du PS, PCF, EELV, et une fusion avec des listes de droite ou assimilées au deuxième tour, c’est la liste UMP qui est passée en tête avec une abstention de près de 40%.
A peine nommé le nouveau gouvernement Hollande-Valls loin de prendre en compte le résultat des élections décide d’aller encore plus vite et encore plus loin. Ce gouvernement de « combat » accélère la destruction de la sécurité sociale en remettant en cause le salaire différé, en la privant toujours plus de ses rentrées d’argent que sont les cotisations sociales. Zéro cotisations sur le SMIC, exonérations progressives jusqu’à 3,5 fois le SMIC. Suppression programmée des conseils généraux des départements et donc in fine des départements. Perte totale d’autonomie des communes avec la suppression de la clause de compétence générale de celles-ci, c’est-à-dire la liberté de choisir sa cantine scolaire, son système de distribution de l’eau, etc.
De peur de ne point arriver au bout de sa route de plus en plus encombrée par les résistances des travailleurs qui s’accrochent, grâce à leur organisations ouvrières et conventions collectives, à leurs droits légitimes, ce gouvernement panique et appuie sur l’accélérateur.
Quel issue pour la population ?
Le Parti Ouvrier Indépendant propose d’ouvrir la discussion avec tous ceux et celles qui sont sur la ligne de la défense de l’indépendance des organisations ouvrières et qui refusent le pacte de responsabilité Hollande/MEDEF/CFDT dont le but est de faire passer toutes les réformes anti sociales exigées par le capitalisme en crise.
Construisons ensemble un parti ouvrier véritablement indépendant.
Rejoignez le POI.
Libellés :
1- Le POI 06 informe,
2- Les billets du POI 06
jeudi 13 mars 2014
Pacte de Responsabilité: Le hold up du siècle !
La suppression des cotisations familiales pour les entreprises c 'est plus de 30 milliards d'euros de perte pour la sécurité sociale et par conséquent autant d'offert au patronat sans aucune contrepartie au moment où ces lignes sont écrites.
C'est une réduction sans précédent du salaire "socialisé" des travailleurs, c'est à dire les cotisations sur salaire qui financent le modèle social français basé sur la sécurité sociale.
Et ce n'est qu'un début, Pierre Gattaz le président du MEDEF n'a t il pas déclaré qu'il n'y avait aucune raison que les entreprises financent la branche famille de la sécu pas plus que celle de la santé ?
Le pacte de responsabilité c'est donc au choix : Un hold up sur le salaire des travailleurs, un royal cadeau au patronat, le début de la casse de la sécurité sociale. A vrai dire c'est les trois à la fois.
Deplus, qui peut croire que dans le contexte actuel d'austérité et d'économies par dizaines de milliards que le gouvernement est contraint d'orchestrer pour satisfaire les marchés financiers, il sera en même temps capable de trouver les moyens de fournir aux familles les allocations auxquelles elles ont droit ? Celles-ci disparaitront à terme ou se réduiront à peau de chagrin.
Et que dire de l'effet promis sur la relance de la croissance et la baisse du chomage ? ... Si encore cet argent était redistribué aux travailleurs ceux ci pourraient éventuellement consommer davantage et redonner du travail aux entreprises en relançant la demande. Mais que nenni, ce pacte de responsabilité est un véritable scandale, il doit être absolument combattu.
Le POI 06 appelle tous les travailleurs, les chômeurs, les retraités à participer massivement aux manifestations contre l'austérité et le pacte de responsabilité qui se tiendront dans toute la France le mardi 18 mars. La manifestation de Nice partira à 10h de la Gare SNCF.
TOUS ENSEMBLE CONTRE LE PACTE, POUR LA DEFENSE DE LA SECU !
C'est une réduction sans précédent du salaire "socialisé" des travailleurs, c'est à dire les cotisations sur salaire qui financent le modèle social français basé sur la sécurité sociale.
Et ce n'est qu'un début, Pierre Gattaz le président du MEDEF n'a t il pas déclaré qu'il n'y avait aucune raison que les entreprises financent la branche famille de la sécu pas plus que celle de la santé ?
Le pacte de responsabilité c'est donc au choix : Un hold up sur le salaire des travailleurs, un royal cadeau au patronat, le début de la casse de la sécurité sociale. A vrai dire c'est les trois à la fois.
Deplus, qui peut croire que dans le contexte actuel d'austérité et d'économies par dizaines de milliards que le gouvernement est contraint d'orchestrer pour satisfaire les marchés financiers, il sera en même temps capable de trouver les moyens de fournir aux familles les allocations auxquelles elles ont droit ? Celles-ci disparaitront à terme ou se réduiront à peau de chagrin.
Et que dire de l'effet promis sur la relance de la croissance et la baisse du chomage ? ... Si encore cet argent était redistribué aux travailleurs ceux ci pourraient éventuellement consommer davantage et redonner du travail aux entreprises en relançant la demande. Mais que nenni, ce pacte de responsabilité est un véritable scandale, il doit être absolument combattu.
Le POI 06 appelle tous les travailleurs, les chômeurs, les retraités à participer massivement aux manifestations contre l'austérité et le pacte de responsabilité qui se tiendront dans toute la France le mardi 18 mars. La manifestation de Nice partira à 10h de la Gare SNCF.
TOUS ENSEMBLE CONTRE LE PACTE, POUR LA DEFENSE DE LA SECU !
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2- Les billets du POI 06
Le POI 06 informe : Municipales 2014
Les élections municipales de Mars 2014 approchent avec de nombreuses listes électorales constituées par les principaux partis politiques de droite comme de gauche, mais ces partis posent - ils les vrais questions ?
Le Parti Ouvrier Indépendant des Alpes-Maritimes interpelle les électeurs sur les points suivant:
- Il y a moins de deux ans une majorité de français qui rejetait la politique d’austérité et de régression sociale de Nicolas Sarkozy le chassait du pouvoir. Depuis son élection, François Hollande suit et aggrave cette politique.
- Tout d’abord, c’est la mise en place de la réforme des rythmes scolaires qui est rejetée massivement dans notre département tant par les enseignants que par les parents avec des taux de grévistes très important (87% lors de la première journée de contestation). Cette réforme qui sous le prétexte fallacieux de l’intérêt des enfants, ouvre en réalité la voie à la destruction de l’école républicaine gratuite et laïque et porte une atteinte majeure au principe d’égalité d’enseignement. En effet, toutes les communes selon leurs moyens financiers ne sont pas en mesure d’offrir les mêmes enseignements d’éveil et de découverte aux enfants, certaines seront d’ailleurs dans l’incapacité de proposer quoique que soit sinon de la garderie pure et simple.
- A l’œuvre également dans notre département l’application de l’acte III de la décentralisation qui vise à remettre en cause purement et simplement l’existence des communes et bientôt des départements. C’est le rattachement forcé des petites communes autour de grandes métropoles locales afin d’ouvrir aux grands groupes privés comme Véolia, Vinci ou Avenance des marchés plus grands et plus juteux et avec comme conséquences la fin des syndicats intercommunaux souvent moins onéreux pour les habitants (régies des eaux municipales, cantines scolaires, déchetteries, etc …).
Le modèle républicain français issu de la révolution de 1789 : communes, départements, nation serait remplacé par le modèle libéral européen : métropoles, euro régions, commission européenne.
La disparition des communes et de la démocratie locale remplacées par des métropoles régionales c’est l’injonction de l’union européenne, ce n’est pas le libre choix des citoyens.
- L’entrée en vigueur de l’ANI, signé par la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC (mais rejeté par la CGT et FO ) dont on commence à mesurer les dégâts dans les entreprises tant il facilite les licenciements. C’est directement dans notre département la question de la suppression de près de 200 emplois à Nice-Matin.
- La fin annoncée de la SNCM, voulue par Bruxelles et orchestrée par le gouvernement Hollande-Ayrault, qui souhaitent de concert en finir avec l’entreprise de service publique et le statut de ses salariés protégés par le Code du Travail a contrario du concurrent Corsica Ferries. L’Union Européenne exige le remboursement par la SNCM d’une aide de l’état de 220 millions d’euros touchée il a y dix ans ! Comment ne pas y voir un acharnement à liquider les entreprises publiques ou semi-publiques encore debout.
- Enfin, dernière attaque en date du gouvernement Hollande-Ayrault pour satisfaire les exigences de ses donneurs d’ordres, les marchés financiers et le patronat français : le début de la liquidation de la sécurité sociale avec la suppression des cotisations patronales pour la branche allocations familiales. C’est 30 milliards en plus pour préserver les marges des entreprises et autant en coupe budgétaire pour les secteurs de la santé, le remboursement des médicaments, les collectivités locales. François Hollande n’a-t-il pas déclaré vouloir faire 50 milliards d’économie supplémentaires d’ici 2017 ? Pierre Gataz, le président du Médef , ne déclare t-il pas qu’après les allocations familiales cela serait normal que les entreprises n’est pas à supporter le poids de la santé de leurs salariés ? N’est-ce point la fin annoncée de la sécurité sociale issu des revendications portées par le mouvement de la résistance en 1946 à la fin de la dernière guerre mondiale. On peut facilement comprendre l’intérêt des grands groupes privés d’assurances à la destruction de la sécu car c’est un budget de 340 milliards d’euros qui leur échappe chaque année.
La politique d’austérité pour les uns et de cadeaux pour les autres menée par ce gouvernement pourrait bien à force de remèdes de plus en plus fort finir par tuer définitivement le malade. A l’aube des élections municipales que disent les principaux partis politiques ? Pour la droite le gouvernement ne va pas assez loin et assez vite, et pour la gauche, du PS au Front de Gauche ,c’est quelques critiques pour la forme et le soutien systématique au moment décisif du vote.
Pour le Parti Ouvrier Indépendant les solutions existent.
Oui on peut faire reculer le gouvernement par la grève massive et reconductible.
- Les professeurs des classes préparatoires à qui l’on proposait de travailler plus pour gagner moins on fait reculer le gouvernement en trois jours de grève suivie à plus de 80%.
- Le mouvement de grève massif des marins de la SNCM à Marseille pendant plus d’une semaine a fait plier le gouvernement et sauver la compagnie d’un démantèlement annoncée, pour l’immédiat en tout cas car leur combat pour garder leur emploi n’est certes pas terminé.
On le voit, malgré l’adversité la résistance s’exprime dans le pays et peut parvenir à obtenir gain de cause. Elle ne cesse de croître et cherche encore les points d‘appuis nécessaires pour submerger tous les obstacles qui se dressent sur sa route.
Le Parti Ouvrier Indépendant demande aux candidats aux municipales de s’exprimer sur ces questions. Ce sont les interrogations essentielles de tous les citoyens de ce pays.
Le Parti Ouvrier Indépendant des Alpes-Maritimes interpelle les électeurs sur les points suivant:
- Il y a moins de deux ans une majorité de français qui rejetait la politique d’austérité et de régression sociale de Nicolas Sarkozy le chassait du pouvoir. Depuis son élection, François Hollande suit et aggrave cette politique.
- Tout d’abord, c’est la mise en place de la réforme des rythmes scolaires qui est rejetée massivement dans notre département tant par les enseignants que par les parents avec des taux de grévistes très important (87% lors de la première journée de contestation). Cette réforme qui sous le prétexte fallacieux de l’intérêt des enfants, ouvre en réalité la voie à la destruction de l’école républicaine gratuite et laïque et porte une atteinte majeure au principe d’égalité d’enseignement. En effet, toutes les communes selon leurs moyens financiers ne sont pas en mesure d’offrir les mêmes enseignements d’éveil et de découverte aux enfants, certaines seront d’ailleurs dans l’incapacité de proposer quoique que soit sinon de la garderie pure et simple.
- A l’œuvre également dans notre département l’application de l’acte III de la décentralisation qui vise à remettre en cause purement et simplement l’existence des communes et bientôt des départements. C’est le rattachement forcé des petites communes autour de grandes métropoles locales afin d’ouvrir aux grands groupes privés comme Véolia, Vinci ou Avenance des marchés plus grands et plus juteux et avec comme conséquences la fin des syndicats intercommunaux souvent moins onéreux pour les habitants (régies des eaux municipales, cantines scolaires, déchetteries, etc …).
Le modèle républicain français issu de la révolution de 1789 : communes, départements, nation serait remplacé par le modèle libéral européen : métropoles, euro régions, commission européenne.
La disparition des communes et de la démocratie locale remplacées par des métropoles régionales c’est l’injonction de l’union européenne, ce n’est pas le libre choix des citoyens.
- L’entrée en vigueur de l’ANI, signé par la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC (mais rejeté par la CGT et FO ) dont on commence à mesurer les dégâts dans les entreprises tant il facilite les licenciements. C’est directement dans notre département la question de la suppression de près de 200 emplois à Nice-Matin.
- La fin annoncée de la SNCM, voulue par Bruxelles et orchestrée par le gouvernement Hollande-Ayrault, qui souhaitent de concert en finir avec l’entreprise de service publique et le statut de ses salariés protégés par le Code du Travail a contrario du concurrent Corsica Ferries. L’Union Européenne exige le remboursement par la SNCM d’une aide de l’état de 220 millions d’euros touchée il a y dix ans ! Comment ne pas y voir un acharnement à liquider les entreprises publiques ou semi-publiques encore debout.
- Enfin, dernière attaque en date du gouvernement Hollande-Ayrault pour satisfaire les exigences de ses donneurs d’ordres, les marchés financiers et le patronat français : le début de la liquidation de la sécurité sociale avec la suppression des cotisations patronales pour la branche allocations familiales. C’est 30 milliards en plus pour préserver les marges des entreprises et autant en coupe budgétaire pour les secteurs de la santé, le remboursement des médicaments, les collectivités locales. François Hollande n’a-t-il pas déclaré vouloir faire 50 milliards d’économie supplémentaires d’ici 2017 ? Pierre Gataz, le président du Médef , ne déclare t-il pas qu’après les allocations familiales cela serait normal que les entreprises n’est pas à supporter le poids de la santé de leurs salariés ? N’est-ce point la fin annoncée de la sécurité sociale issu des revendications portées par le mouvement de la résistance en 1946 à la fin de la dernière guerre mondiale. On peut facilement comprendre l’intérêt des grands groupes privés d’assurances à la destruction de la sécu car c’est un budget de 340 milliards d’euros qui leur échappe chaque année.
La politique d’austérité pour les uns et de cadeaux pour les autres menée par ce gouvernement pourrait bien à force de remèdes de plus en plus fort finir par tuer définitivement le malade. A l’aube des élections municipales que disent les principaux partis politiques ? Pour la droite le gouvernement ne va pas assez loin et assez vite, et pour la gauche, du PS au Front de Gauche ,c’est quelques critiques pour la forme et le soutien systématique au moment décisif du vote.
Pour le Parti Ouvrier Indépendant les solutions existent.
Oui on peut faire reculer le gouvernement par la grève massive et reconductible.
- Les professeurs des classes préparatoires à qui l’on proposait de travailler plus pour gagner moins on fait reculer le gouvernement en trois jours de grève suivie à plus de 80%.
- Le mouvement de grève massif des marins de la SNCM à Marseille pendant plus d’une semaine a fait plier le gouvernement et sauver la compagnie d’un démantèlement annoncée, pour l’immédiat en tout cas car leur combat pour garder leur emploi n’est certes pas terminé.
On le voit, malgré l’adversité la résistance s’exprime dans le pays et peut parvenir à obtenir gain de cause. Elle ne cesse de croître et cherche encore les points d‘appuis nécessaires pour submerger tous les obstacles qui se dressent sur sa route.
Le Parti Ouvrier Indépendant demande aux candidats aux municipales de s’exprimer sur ces questions. Ce sont les interrogations essentielles de tous les citoyens de ce pays.
Elections municipales dans les Alpes-Maritimes : un mic-mac ahurissant !
Comment s’en sortir ?
GRASSE
La nouvelle révision du Schéma Régional d'Organisation des Soins en PACA prévoit la fermeture du service de réanimation de l’hôpital de Grasse. Malgré un taux d’occupation de 94% en 2013, la Ministre de la santé Marisol Touraine (PS) veut fermer ce service, vital pour la population.
Cela n’a-t-il aucun lien avec le « pacte de responsabilité » que le Président HOLLANDE a appelé de ses vœux et qui prévoit 50 milliards de coupes dans les dépenses publiques et notamment les dépenses de santé ?
Dans ces conditions, comment comprendre que le Front de Gauche, qui voit en Hollande un « commis du patronat », décide de faire liste commune avec le PS aux élections municipales de Grasse ?
Est-ce pour masquer ce fait que la déclaration commune des représentants de ces deux formations politique insiste sur leur refus de « toute logique de parti » ?
VALLAURIS
Alors que s’organise l’un des plus vastes plans sociaux de ces dernières années avec 3 050 suppressions d’emplois chez Mory Ducros, dont la fermeture de l’agence de Vallauris, le Ministre Arnaud Montebourg (PS) demande aux grévistes de reprendre le travail et d’accepter les milliers de suppressions d’emploi.
Et que se passe-t-il à Vallauris ? Le PS soutien le candidat EELV – également soutenu par le MODEM – contre sa propre section PS, elle-même soutenue par le Front de Gauche …
Qui peut s’y retrouver ?
CANNES
Entreprise emblématique de Cannes la Bocca, Thalès Alenia Space est aujourd’hui mise en péril par une politique visant à privilégier la rémunération des actionnaires, au détriment des investissements nécessaires au secteur clé de la Recherche et du Développement, aboutissant à la mise en œuvre d’un plan de réduction des effectifs.
Mais qui est actionnaire majoritaire de l’entreprise ? L’Etat. C’est donc le Ministre Montebourg (PS) qui est responsable.
Et que se passe-t-il à Cannes ? La socialiste « historique » Apolline Crapiz, qui préside le groupe PS au conseil municipal, rompt avec le PS et offre ses services à l’UMP !
NICE
Le maire et ancien Ministre UMP Christian Estrosi emboîte le pas à Hollande et veut un « pacte de prospérité » pour « accorder davantage d’aides » au patronat et « développer un protectionnisme autour de la métropole » de Nice.
Le Président du Conseil Général et député UMP Eric Ciotti salue le « pacte de responsabilité » de Hollande et applique la politique de réduction des dépenses publiques en réduisant de 50% le budget départemental de la prévention spécialisée pour les jeunes et les familles en difficultés, préparant sa suppression pure et simple !
Et pendant ce temps là, le maire UMP de Malaussène passe au Front National …
Notre département a perdu 60 entreprises de fret sur 647 en 2013, le chômage a augmenté de 10%, mais Patrick Allemand, « leader » de la liste PS aux élections municipales de Nice, affirme que « cela fait bien longtemps qu’il n’y a pas eu en France, un gouvernement qui s’est intéressé à ce point aux aspect stratégiques du développement économique » !
Une hécatombe frappe les chauffeurs routiers en raison du principe de « concurrence libre et non faussée » imposée par l’Union Européenne, mais le PS, le Front de Gauche, l’UMP et le FN veulent sauver les institutions européennes et combattre l’abstention aux élections de mai prochain !
C’est à y perdre son latin …
LE DOSSIER BRULANT DE LA SNCM
L’UE poursuit son offensive pour liquider la SNCM et à livrer Nice, Toulon et Marseille au monopole de la Corsica Ferries. Pour quelle résultat ? En Sardaigne, cela a abouti au doublement des prix.
Et que dit Dominique Bucchini, Président Front de Gauche de l’Assemblée de Corse, qui prétend défendre la SNCM en régionalisation sa gestion ?
A l’Assemblée de Corse, il vote l’exclusion du port de Nice de la Délégation de Service Public assigné à la SNCM et réduit son budget de 10% !
Ces élections donnent lieu à un mic-mac invraisemblable. Où cela peut-il mener ?
Le Front de Gauche, qui dénonce avec énergie la politique du gouvernement Hollande, appellera-t-il, comme d’habitude, à voter PS au second tour des élections ?
Quel travailleur honnête peut voir une issue dans ces élections qui seront, sans aucun doute, marquées par le rejet et l’abstention. Dès lors, comment s’en sortir ?
Le Président Hollande a déclaré : « « Le pacte de responsabilité ne suppose pas nécessairement l’accord de tous et je le comprends. Mais il appelle la participation de tous. »
Pour le POI et pour ses militants et ses adhérents, c’est clair et net : nous n’en serons pas.
Nous serons aux côtés des enseignants qui se sont dressés, par la grève à plus de 80% dans notre département, contre la réforme des rythmes scolaires, votée par les députés du PS et du Front de Gauche et qui sera appliquée à la rentrée prochaine dans l’ensemble des communes, malgré le désastre annoncé et constaté dans les communes qui l’appliquent depuis la rentrée 2013.
Nous serons aux côtés des travailleurs et des jeunes confrontés à la remise en cause des emplois, des garanties collectives, à la généralisation de la précarité et au démantèlement de l’Université.
Nous serons aux côtés de tous ceux et toutes celles qui veulent défendre leur Sécurité Sociale et faire reculer le gouvernement, qui prétend supprimer les cotisations patronales de la branche Famille de la Sécurité Sociale, c’est-à-dire voler le salaire différé des salariés !
Nous serons aux côtés de ceux qui veulent défendre l’existence et les prérogatives des communes, contre l’intercommunalité forcée et la métropolisation.
Nous serons aux côtés de ces militants ouvriers, réunis en conférence ouvrière le 30 novembre à la Bourse du Travail de Paris et qui affirmaient : « de plus en plus, mûrit cette conscience que c’est ensemble, en préservant l’indépendance des organisations, dans l’unité contre le gouvernement, contre les patrons, par la grève, en bloquant la production, qu’il sera possible de les faire reculer. »
GRASSE
La nouvelle révision du Schéma Régional d'Organisation des Soins en PACA prévoit la fermeture du service de réanimation de l’hôpital de Grasse. Malgré un taux d’occupation de 94% en 2013, la Ministre de la santé Marisol Touraine (PS) veut fermer ce service, vital pour la population.
Cela n’a-t-il aucun lien avec le « pacte de responsabilité » que le Président HOLLANDE a appelé de ses vœux et qui prévoit 50 milliards de coupes dans les dépenses publiques et notamment les dépenses de santé ?
Dans ces conditions, comment comprendre que le Front de Gauche, qui voit en Hollande un « commis du patronat », décide de faire liste commune avec le PS aux élections municipales de Grasse ?
Est-ce pour masquer ce fait que la déclaration commune des représentants de ces deux formations politique insiste sur leur refus de « toute logique de parti » ?
VALLAURIS
Alors que s’organise l’un des plus vastes plans sociaux de ces dernières années avec 3 050 suppressions d’emplois chez Mory Ducros, dont la fermeture de l’agence de Vallauris, le Ministre Arnaud Montebourg (PS) demande aux grévistes de reprendre le travail et d’accepter les milliers de suppressions d’emploi.
Et que se passe-t-il à Vallauris ? Le PS soutien le candidat EELV – également soutenu par le MODEM – contre sa propre section PS, elle-même soutenue par le Front de Gauche …
Qui peut s’y retrouver ?
CANNES
Entreprise emblématique de Cannes la Bocca, Thalès Alenia Space est aujourd’hui mise en péril par une politique visant à privilégier la rémunération des actionnaires, au détriment des investissements nécessaires au secteur clé de la Recherche et du Développement, aboutissant à la mise en œuvre d’un plan de réduction des effectifs.
Mais qui est actionnaire majoritaire de l’entreprise ? L’Etat. C’est donc le Ministre Montebourg (PS) qui est responsable.
Et que se passe-t-il à Cannes ? La socialiste « historique » Apolline Crapiz, qui préside le groupe PS au conseil municipal, rompt avec le PS et offre ses services à l’UMP !
NICE
Le maire et ancien Ministre UMP Christian Estrosi emboîte le pas à Hollande et veut un « pacte de prospérité » pour « accorder davantage d’aides » au patronat et « développer un protectionnisme autour de la métropole » de Nice.
Le Président du Conseil Général et député UMP Eric Ciotti salue le « pacte de responsabilité » de Hollande et applique la politique de réduction des dépenses publiques en réduisant de 50% le budget départemental de la prévention spécialisée pour les jeunes et les familles en difficultés, préparant sa suppression pure et simple !
Et pendant ce temps là, le maire UMP de Malaussène passe au Front National …
Notre département a perdu 60 entreprises de fret sur 647 en 2013, le chômage a augmenté de 10%, mais Patrick Allemand, « leader » de la liste PS aux élections municipales de Nice, affirme que « cela fait bien longtemps qu’il n’y a pas eu en France, un gouvernement qui s’est intéressé à ce point aux aspect stratégiques du développement économique » !
Une hécatombe frappe les chauffeurs routiers en raison du principe de « concurrence libre et non faussée » imposée par l’Union Européenne, mais le PS, le Front de Gauche, l’UMP et le FN veulent sauver les institutions européennes et combattre l’abstention aux élections de mai prochain !
C’est à y perdre son latin …
LE DOSSIER BRULANT DE LA SNCM
L’UE poursuit son offensive pour liquider la SNCM et à livrer Nice, Toulon et Marseille au monopole de la Corsica Ferries. Pour quelle résultat ? En Sardaigne, cela a abouti au doublement des prix.
Et que dit Dominique Bucchini, Président Front de Gauche de l’Assemblée de Corse, qui prétend défendre la SNCM en régionalisation sa gestion ?
A l’Assemblée de Corse, il vote l’exclusion du port de Nice de la Délégation de Service Public assigné à la SNCM et réduit son budget de 10% !
Ces élections donnent lieu à un mic-mac invraisemblable. Où cela peut-il mener ?
Le Front de Gauche, qui dénonce avec énergie la politique du gouvernement Hollande, appellera-t-il, comme d’habitude, à voter PS au second tour des élections ?
Quel travailleur honnête peut voir une issue dans ces élections qui seront, sans aucun doute, marquées par le rejet et l’abstention. Dès lors, comment s’en sortir ?
Le Président Hollande a déclaré : « « Le pacte de responsabilité ne suppose pas nécessairement l’accord de tous et je le comprends. Mais il appelle la participation de tous. »
Pour le POI et pour ses militants et ses adhérents, c’est clair et net : nous n’en serons pas.
Nous serons aux côtés des enseignants qui se sont dressés, par la grève à plus de 80% dans notre département, contre la réforme des rythmes scolaires, votée par les députés du PS et du Front de Gauche et qui sera appliquée à la rentrée prochaine dans l’ensemble des communes, malgré le désastre annoncé et constaté dans les communes qui l’appliquent depuis la rentrée 2013.
Nous serons aux côtés des travailleurs et des jeunes confrontés à la remise en cause des emplois, des garanties collectives, à la généralisation de la précarité et au démantèlement de l’Université.
Nous serons aux côtés de tous ceux et toutes celles qui veulent défendre leur Sécurité Sociale et faire reculer le gouvernement, qui prétend supprimer les cotisations patronales de la branche Famille de la Sécurité Sociale, c’est-à-dire voler le salaire différé des salariés !
Nous serons aux côtés de ceux qui veulent défendre l’existence et les prérogatives des communes, contre l’intercommunalité forcée et la métropolisation.
Nous serons aux côtés de ces militants ouvriers, réunis en conférence ouvrière le 30 novembre à la Bourse du Travail de Paris et qui affirmaient : « de plus en plus, mûrit cette conscience que c’est ensemble, en préservant l’indépendance des organisations, dans l’unité contre le gouvernement, contre les patrons, par la grève, en bloquant la production, qu’il sera possible de les faire reculer. »
Sur ces bases, nous invitons les travailleurs et les jeunes à rejoindre le POI, à s’abonner au journal Informations Ouvrières et à poursuivre la discussion pour mettre un coup d’arrêt à la politique de ce gouvernement.
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