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Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
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samedi 29 septembre 2012

Contre la dictature de la troïka et du TSCG

Pour une conférence nationale pour l’unité et la résistance


Le 2 juillet 2011, 160 militants ouvriers et élus ont lancé un
appel à se regrouper pour dire :
Non à la dictature de la troïka,
Non à la dictature des déficits.
 
Le 26 novembre 2011, 413 militants représentatifs des différents
courants du mouvement ouvrier se sont réunis en conférence
nationale à Paris. Ils ont affirmé :
 

Il n’est pas possible d’accepter la politique que veut

imposer la « troïka » (FMI, BCE, UE). Pour aider à la résistance
et préparer les combats inévitables à venir, les signataires
appellent tous les travailleurs et démocrates, et leurs
organisations, à se rassembler au-delà de la diversité de leurs
engagements.


Il revient au mouvement ouvrier de refuser le rôle que lui
assignent les institutions internationales (FMI, BCE, UE) et les
gouvernements.


Il revient au mouvement ouvrier d’organiser la résistance
pour défendre les intérêts des travailleurs mais aussi les
conquêtes démocratiques et les acquis de la civilisation.
 

Il revient au mouvement ouvrier de s’unir au delà des
divergences compréhensibles pour refuser les diktats de
l’Union européenne. Sur ces bases, et face à la soumission des
partis politiques liés à l’Union européenne, il revient aux
travailleurs et aux militants qui partagent ces objectifs de se
regrouper.


»

Depuis, la politique assassine de la troïka s’est encore accentuée
et plonge les peuples dans la misère.
Le traité européen TSCG, en particulier la « règle d’or », concocté
par M
me Merkel et M. Sarkozy, est l’expression concentrée de
cette politique réactionnaire.
Le gouvernement de M. Hollande a décidé, avec la majorité PS et
des députés UMP, de faire ratifier ce traité qu’il avait affirmé
vouloir renégocier pendant la campagne présidentielle.
Contre cette tentative d’imposer une austérité permanente, les
travailleurs, les peuples sont entrés en résistance.
Depuis plusieurs mois, les grèves, les manifestations se sont
multipliées, en particulier en Grèce, en Espagne et au Portugal.
En France aussi, la résistance est engagée. Elle prend des formes
diverses. Les travailleurs cherchent les moyens de s’opposer à la
fermeture des entreprises, à défendre leurs emplois, les services
publics, et à préserver leurs conquêtes sociales, en particulier la
protection sociale. Les élus sont engagés dans la défense des
communes et de la République.
De nombreux comités contre la ratification du TSCG se sont
constitués dans toute la France. Ils regroupent des militants
appartenant aux diverses organisations syndicales, des militants
engagés dans des organisations politiques diverses (Parti de
gauche, PCF, POI, PS, etc.), d’autres dans des associations ;
d’autres encore ne sont membres d’aucune organisation
politique. Mais tous ont une volonté commune : s’opposer à la
ratification du TSCG et à ses conséquences.
Il est certain que l’immense majorité des travailleurs et des
démocrates de ce pays est fermement opposée à la volonté de la
troïka d’imposer sa dictature.
Le temps est venu que cette force de résistance, cette majorité
qui a commencé à s’organiser sous des formes diverses se donne
une dimension nationale.
Bien sûr, compte tenu des engagements divers de tous ces
militants, il peut y avoir entre nous des nuances, des différences.
C’est normal, c’est la démocratie. Mais contre le TSCG et ses
conséquences, il est nécessaire, il est possible de se regrouper.
C’est pourquoi nous proposons que se tienne le 1

er décembre
2012 à Paris une conférence nationale
 

regroupant représentants
de tous ces comités, élus, syndicalistes, militants des
organisations politiques, afin de discuter librement des moyens à
mettre en oeuvre pour renforcer cette résistance.
Nous proposons également que dans cette conférence se
constitue un comité national pour l’unité et la résistance :
·

pour l’abrogation du TSCG de Merkel-Sarkozy-Hollande ;

·

pour aider à réaliser l’unité contre toutes les mesures
d’austérité prises par le gouvernement Hollande-Ayrault et
sa majorité parlementaire (souvent soutenus par des
députés de l’UMP) ;
·

contre toute forme de compromis historique remettant en
cause l’indispensable indépendance des organisations
syndicales et cherchant à en faire une courroie de
transmission de l’Union européenne et du gouvernement ;
·

pour en finir avec la dictature de la troïka.
 
Les initiateurs de l’appel des 160
Patrick Hébert, Claude Jenet, Jean Markun,
Bruno Ricque, Alain Roques, Bernard Saas

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