Le 2 juillet 2011, 160 militants ouvriers et élus
lançaient un appel auxmilitants dumouvement
ouvrier et démocratique, appel repris
à ce jour par plus de 2 500 signataires, qui se
concluait par :
« ● Il n’est pas possible d’accepter la politique
que veut imposer la « troïka » (FMI, BCE,UE). Pour
aider à la résistance et préparer les combats inévitables
à venir, les signataires appellent tous les travailleurs
et démocrates, et leurs organisations, à se
rassembler au-delà de la diversité de leurs engagements.
● Il revient au mouvement ouvrier de refuser le
rôle que lui assignent les institutions internationales
(FMI, BCE,UE) et les gouvernements.
● Il revient aumouvement ouvrier d’organiser la
résistance pour défendre les intérêts des travailleurs
mais aussi les conquêtes démocratiques et les acquis
de la civilisation.
● Il revient aumouvement ouvrier de s’unir audelà
des divergences compréhensibles pour refuser
les diktats de l’Union européenne.
Sur ces bases, et face à la soumission des partis
politiques liés à l’Union européenne, il revient aux
travailleurs et aux militants qui partagent ces objectifs
de se regrouper.
● C’est pourquoi les soussignés proposent d’organiser
une conférence nationale de militants afin
d’échanger nos points de vue et de discuter des
moyens à mettre en oeuvre pour défendre l’indépendance
de nos organisations, notamment à
l’égard des gouvernements, pour faire échec à tous
les plans antisociaux préparés par l’Union européenne.
»
Depuis, la troïka a accéléré la mise en oeuvre
d’une politique qui impose à tous les peuples de
l’Union européenne des plans d’austérité menaçant
de destruction toutes les conquêtes sociales.
En Grèce et en Italie, bafouant les formes les plus
élémentaires de la démocratie, la Banque centrale
européenne (BCE) désigne ses propres émissaires
à la tête des gouvernements pour mieux imposer
ses décisions aux peuples qui les refusent et se
mobilisentmassivement pour les rejeter.
En France, après un premier plan le 24 août, le
gouvernement a, le 7 novembre, annoncé un second
plan d’austérité encore plus sévère. Plan jugé
insuffisant par Bruxelles qui exige des mesures
supplémentairesmettant en cause acquis sociaux
et garanties collectives (en particulier la Sécurité
sociale et les retraites), tandis que le patronatmultiplie
les plans de restructuration-démantèlement
et de licenciements dans l’industrie.
413militants, réunis en conférence à Paris le 26
novembre 2011, après avoir débattu de la situation,
considèrent que, plus que jamais, « il revient
aumouvement ouvrier de s’unir au-delà des divergences
compréhensibles » pour bloquer cette logique
infernale qui voit la « dictature de la dette »
menacer toutes les conquêtes, l’indépendance des
organisations ouvrières, et donc ce qui constitue
les fondementsmêmes de la démocratie.
C’est pourquoi notre conférence s’adresse à
tous lesmilitants ouvriers et démocrates, aux paysans
: par l’unité, il est possible demettre en échec
cette politique réactionnaire et d’imposer le retrait
du plan Fillon-Sarkozy et de toutes les mesures
anti-ouvrières prises par le gouvernement sur ordre
de l’Union européenne.
Nous appelons lesmilitants,démocrates et travailleurs
:
—à contresigner cet appel et à le diffusermassivement
;
—à se regrouper dans des comités locaux afin
de contribuer à organiser la résistance, dans le
respect des prérogatives des organisations, pour
le retrait de cesmesures et ainsimettre en échec
les plans imposés par l’Union européenne.
UNITÉ POUR LE RETRAIT DES PLANS D’AUSTÉRITÉ
DICTÉS PAR L’UNION EUROPÉENNE, LE FMI, LA BCE !
La conférence du 26 novembre donne mandat aux initiateurs pour, en fonction
de l’évolution de la situation politique, convoquer une nouvelle réunion.
Pour tout contact : appel2juillet@gmail.com
Michel Allain
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