Réunion ouverte POI


Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr

vendredi 5 février 2010

INITIATIVES OUVRIERES DES ALPES-MARITIMES N°8

Les CARTES 2010 sont arrivées
Pensez à renouveler votre adhésion !

Lu dans IOAM:
¨ Notre délégué au IIème congrès du POI raconte : « comment le IIème Congrès du POI m'a convaincu de ne pas voter lors des régionales 2010 »

Lorsque je suis monté à Paris pour le congrès du POI, je pensais voter en mars lors des régionales pour une liste de gauche car mon parti, le POI, ne se présentait pas à ces élections.
Tant qu'à faire, je me disais : « faisons obstacle à la droite et à Sarkozy et votons pour une liste de gauche ».
Cependant durant le Congrès du 22 au 24 janvier 2010, le discours et les arguments de mes camarades congressistes m'ont convaincu de m'abstenir de participer à cette élection.
Pourquoi ?
- parce que sous couvert de décentralisation des services de l'Etat, il s'agit en fait du démantèlement des services publics pour donner les plus rentables au secteur privé et augmenter les impôts pour faire face au désengagement de l'Etat.
 - parce que sous le diktat de Bruxelles, il s'agit pour l'Etat de faire des économies sur son fonctionnement et de demander aux habitants de payer, par une augmentation des impôts locaux, le déficit de recettes des régions.
 - parce que la plupart des régions sont déjà sous le contrôle de la gauche (PS/PCF) et que, pourtant, ils n'ont rien fait pour empêcher cette réforme de se faire et qu'ils l'ont même accompagnée alors qu'ils la décriaient à tous vents.

Voila pourquoi je n'irai pas voter aux régionales car d'abord cela serait cautionner une structure anti-républicaine (casse des services publics) et parce qu'en plus cela ne servirait à rien quelque soit la nature de mon vote.

Dépêche AFP:

Le POI lance un appel national : "ne touchez pas à nos retraites !"
PARIS, 24 jan 2010 (AFP) - Le Parti ouvrier indépendant (POI) a lancé dimanche un appel intitulé "ne touchez pas à nos retraites" afin de briser le "consensus" qui règne, selon lui, dans la classe politique sur la question, Martine Aubry ayant évoqué un âge de départ en retraite à 61 ou 62 ans.
    "Une opération d'union sacrée est en marche sur la reconnaissance par tout le monde que cette réforme est nécessaire", a déploré Daniel Gluckstein, secrétaire national du parti, lors d'une conférence de presse à l'issue du deuxième congrès du POI qui a réuni, de vendredi à dimanche à Paris, quelque 340 délégués.
    Mais "rien ne justifie de s'en prendre aux retraites", "on ne voit pas pourquoi ceux qui spéculent viennent chercher l'argent sur le dos des travailleurs", a-t-il ajouté.
    Gérard Schivardi, également secrétaire national du POI, s'est prononcé pour "un retour aux 37,5 ans pour tout le monde", contre 41 ans qui sera la durée de cotisation nécessaire à partir de 2012 pour une retraite à taux plein.
    La campagne nationale du POI qui en appelle à "tous les dirigeants des partis qui se réclament du mouvement ouvrier", est lancée sur un mot d'ordre : "ne touchez pas à nos retraites, refuser le consensus".
    "Il s'agit non seulement de bloquer la contre-réforme qui s'annonce, mais également de reconquérir les conditions anciennes", selon l'appel qui souligne que "ce ne sont pas les régimes de retraite, c'est le système capitaliste qui fait chaque jour la preuve de sa faillite".
    Des meetings et réunions publiques sur le sujet sont prévus, notamment le 17 février à la Mutualité à Paris.
    Le POI qui revendique quelque 8.000 adhérents, a par ailleurs décidé, lors de son congrès, de ne pas présenter de listes aux élections régionales qui ne seront qu'une "étape supplémentaire dans la marche à l'éclatement du pays, dans la mise en place de la « gouvernance régionale » comme instrument de destruction des conquêtes et droits ouvriers".

Situation de l’emploi à Sophia-Antipolis:

Hewlett-Packard : le groupe américain s’apprête à supprimer 301 emplois chez HP CCF dont 134 sur l’établissement de Sophia-Antipolis, qui compte 259 salariés.
L’entreprise, qui a réalisé un bénéfice net annuel de 7,7 milliards de dollars et qui a demandé aux cadres une baisse de salaire de 5% et aux non-cadres une baisse de 2,5%, poursuit la délocalisation de ses activités dans les pays à bas coûts.
Son PDG a perçu un salaire de base de 1,4 millions de dollars et une rémunération globale de 42,5 millions en 2008, en croissance de 70% par rapport à 2007.

Schneider : après avoir supprimé 1600 postes en 2008, le groupe industriel français a programmé la suppression de près de 4000 emplois en France d’ici 2011 et prépare la fermeture du site de Sophia-Antipolis.
L’entreprise a réalisé 1,7 milliards d’euros de profits en 2008 (+7%) et poursuit ses délocalisations avec l’objectif de concentrer 50% de ses coûts et de ses effectifs industriels dans les pays à bas coût en 2011 (contre 10% en 2001).

Neo Security : L’entreprise, qui a récemment racheté la Brinks, a lancé un plan de 469 suppressions d’emplois, dont 17 à Sophia-Antipolis sur un effectif de 68 salariés.

¨ DROITE – GAUCHE : main dans la main pour accompagner les licenciements.

Le ministre et maire de Nice, Christian ESTROSI, présidait l’atelier régional des Etats Généraux de l’Industrie (EGI) le 15 janvier à Sophia Antipolis.
Le secrétaire fédéral du PS Patrick ALLEMAND, qui participait aux EGI au nom de la région PACA (présidée par le socialiste Michel VAUZELLE), a déclaré au journal du soir sur FR3 Côte d’Azur : « Il faut voir quelle complémentarité il peut y avoir entre ce que va dire le ministre et la politique que nous menons au niveau de la région ».
Patrick ALLEMAND s’était déjà adressé à Christian ESTROSI en des termes similaires lors de l’ouverture des Etats-Généraux de l’Industrie au salon Industria 2009 à Cagnes sur mer le 20 novembre.
Il déclarait notamment : « je suis ravi de vous dire, au nom du Président de la Région Michel Vauzelle, combien nous sommes attentifs aux décisions que vous prenez et combien nous souhaitons, parce qu’il faut lancer un véritable message positif en ces temps de doutes, travailler avec vous pour soutenir la région PACA. 
 (…) Nous venons de voter à notre dernière assemblée plénière la stratégie régionale de l’innovation, votée à une très large majorité y compris par l’opposition (UMP) parce que nous avons souhaité doter notre région d’une stratégie régionale d’innovation en liaison avec la Commission Européenne. »

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