Après les mensonges en rafales sur les masques,
sur les tests, sur les chiffres, après les contradictions, les volte-face
gouvernementales en série, le tout couvert par une propagande effrénée...
maintenant, les conditions de la réouverture des écoles imposées par le
gouvernement.
Une
scandaleuse imposture !
Un
parent d’élève dont Informations ouvrières a publié le témoignage, explique la situation dans l’école de
son fils de 8 ans.
« Les élèves seront entre 10 et 15 par classe, pas
nécessairement avec leur maîtresse. Par manque de personnel, la commune ne
pourra désinfecter l’école que le mercredi
et le samedi. Les enfants qui iront à l’école seront accueillis deux
jours par semaine : le lundi et le mardi ou le jeudi et le vendredi, une
semaine sur deux ou plus selon les effectifs. Les enseignants, qui devront
cumuler télétravail pour leurs élèves et accueil des enfants, prendront en
charge un groupe deux fois par semaine et feront effectuer aux enfants le
travail demandé par leur enseignant(e). (…) Lors des récréations aucun jeu de
contact ne sera autorisé. Si vous le souhaitez, vous pouvez fournir
un cerceau, une corde à sauter ou autre jeu solitaire à votre
enfant. »
C’est
ce qui se passe partout. C’est du moins ce que voudrait imposer le gouvernement.
Non,
ce n’est pas une rentrée scolaire. C’est du gardiennage bricolé localement au
profit du patronat.
C’est
la destruction du métier d’enseignant, au préjudice des conditions sanitaires
qui ne sont pas garanties.
Comme
le dit une enseignante sur une chaîne de télé : « Mon métier, c’est de transmettre le savoir, pas de faire de la
garderie pour que les parents aillent au travail. »
Devant
ce qui n’a rien à voir avec une rentrée scolaire, nombre de maires refusent d’en
porter la responsabilité et le Sénat a voté un amendement les en dégageant.
Après
la destruction des hôpitaux, après les millions d’emplois menacés de
destruction et le sabotage de deux mois d’école du fait d’un confinement de
plus en plus contesté, c’est maintenant un pas de plus de ce gouvernement pour
détruire l’école et le droit à
l’instruction.
La
preuve : tous les élèves ne sont pas concernés.
Le
droit à l’instruction, c’est que tous les élèves puissent aller à l’école pour
recevoir l’instruction qui leur est due. Foulant aux pieds les obligations qui
sont celles de l’école publique, le gouvernement se décharge de ses
responsabilités sur les parents et leur dit : « Décidez vous-mêmes. »
Il
place les parents devant un choix impossible : ou bien placer ses enfants dans
ce qui n’a plus rien à voir avec l’école, sans savoir si les conditions de santé
seront garanties ; ou bien, si on le peut, les garder à la maison.
Quoi
qu’on fasse, le gouvernement a donc décidé que tous les enfants seront privés d’école
et d’instruction.
En
multipliant prises de position, déclarations, pétitions, des milliers de
parents, d’enseignants avec leurs syndicats, refusent ce chaos. Pour que les
écoles puissent
rouvrir,
ils exigent que les conditions de sécurité (le dépistage systématique, les
masques...) soient réunies, que l’école reste l’école et qu’elle ne soit pas
transformée
en
garderie.
Comme les personnels hospitaliers qui refusent la destruction du service public de santé
et ses conséquences meurtrières, comme les personnels de Sécu qui refusent de fliquer les malades du Covid 19 et leurs contacts, les parents, les enseignants, les maires qui refusent l’imposture de la réouverture voulue par le gouvernement ont raison !
Ils exigent, ils se battent, ils s’organisent pour que les conditions de la reprise de l’école
soient assurées : il en va de la défense du droit à l’instruction !