Réunion ouverte POI


Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr

dimanche 27 mai 2012

LETTRE OUVERTE AUX CANDIDATS PS ET FRONT DE GAUCHE

AUX ÉLECTIONS LÉGISLATIVES 2012

SUR LA 6 ième

CIRCONSCRIPTION DES ALPES-MARITIMES



Chers camarades,
Vous êtes candidat(e)s aux législatives dans le département des Alpes-Maritimes et faites
campagne pour le changement. Comment en effet ne pas aspirer au changement alors que ce
pays compte officiellement 11 millions de pauvres, que les services publics sont en
cours de démantèlement et que l’emploi industriel est dévasté ? Pour toutes ces raisons,
une grande partie des Français a voulu se débarrasser de Sarkozy qui incarne, par sa
politique, cette situation désastreuse.
Mais, comme vous le savez, la politique gouvernementale ne vient pas de nulle part : elle est
même en tout point conforme aux
exigences de l’Union Européenne qui impose à chaque
État de l’Union Européenne de réduire les déficits publics, de déréglementer le
marché du travail.
Dans les prochaines semaines, François Hollande devra décider s’il ratifie ou non le traité
TSCG, dit « Super-Maastricht ». Rappelons-le : ce traité, signé le 2 mars à Bruxelles par
Sarkozy et Merkel, prévoit d’inscrire la « règle d’or » (c’est-à-dire l’obligation d’austérité),
soit dans la Constitution, soit dans les lois organiques des lois de finances; il prévoit des
sanctions automatiques en cas de non-respect et l’envoi d’émissaires, comme en Grèce,
chargés de faire appliquer les exigences destructrices de Bruxelles.
Ce traité prévoit une
obligation de réduction drastique des déficits publics et de la dette qui conduirait, dès
2013, à couper plus de 80 milliards d’euros dans les dépenses publiques
(20 % du budget
total de la nation).
En toute logique,
il nous semble qu’on aurait été en droit d’attendre des sénateurs
de gauche, majoritaires au Sénat, un vote « contre » le premier volet du traité européen,
le Mécanisme européen de stabilité
. Tout le monde le savait, un vote « contre » au Sénat
aurait bloqué Sarkozy, ainsi que le mécanisme instaurant un fonds monétaire européen
sur le modèle du FMI, qui prêtera de l’argent en échange de coupes drastiques dans
les budgets nationaux. Force est de constater qu’un autre choix a été fait par la majorité
des sénateurs PS.
François Hollande a annoncé son intention de renégocier ce traité. Le gouvernement
allemand et les responsables de l’Union européenne ont déjà répondu : «
S’il s’agit de
rajouter une annexe qui parle de croissance et d’emploi, nous sommes prêts à le faire; mais
qu’on ne compte pas sur nous pour changer une seule virgule du traité tel qu’il est
». Ainsi,
même « renégocié » ou doté d’une « annexe », le traité TSCG, restera ce qu’il est :
l’instrument d’une dictature
qui, au nom d’une dette qui n’est pas celle du peuple et de
déficits publics artificiellement créés, ordonne la destruction de tous les droits et garanties.
Aujourd’hui, nul ne peut l’ignorer : quelle que soit la majorité parlementaire qui sera
issue des législatives,
il faudra trancher et ratifier ou non le TSCG.
Nous vous proposons d’en discuter.
Bien sûr, nous ne partageons pas nécessairement les mêmes analyses ni les mêmes points
de vue. Par exemple et sans préjuger de vos avis sur cette question, nous savons que des
camarades de gauche, dans notre département, souhaitent la poursuite du partenariat
public/privé entre les services de pédiatrie de Lenval et de l'Archet sous l'égide d'un
établissement public. Pour notre part, nous demandons l'
annulation du GCS, l'arrêt du
partenariat public/privé et le retour des services de pédiatrie au sein de l’hôpital public
avec des personnels sous statut de la Fonction Publique Hospitalière. La discussion doit se
mener.
Mais au-delà des différences sur tel ou tel point, du point de vue même de la
démocratie,
qu’y a-t-il de plus urgent que l’unité pour faire barrage à ce traité, l’unité
pour la non ratification du TSCG ? C’est pour oeuvrer à la réalisation de cette unité,
sans préalable ni conditions, que nous nous adressons à vous.
Le secrétariat national du POI a adressé au PS, au PC, au Parti de gauche, la lettre suivante :
« Chers camarades, vous trouverez ci-joint l’appel adopté par le bureau national du
Parti ouvrier indépendant. Nous y faisons la proposition
"d’organiser dans l’unité la
plus large une manifestation à Paris contre la ratification du traité de Bruxelles
(à une date qui dépendra du calendrier de ratification, inconnu à ce jour). C’est
pourquoi nous nous adressons largement à tous, aux organisations du mouvement
démocratique, à tous les niveaux comme au plan national."
Nous sommes à votre
disposition pour discuter, sous la forme qu’il vous convient, de cette proposition. »
Nous pensons que cette question doit être débattue. Nous proposons de vous rencontrer
pour discuter, le cas échéant, de ce que nous pouvons entreprendre ensemble.
Pour le POI, Paul FAVALE
candidat aux législatives dans la 6
ème circonscription des Alpes-Maritimes

mercredi 23 mai 2012

Communiqué du POI 06 :

NON AU PRADO !

MAINTIEN DES HÔPITAUX

ET DE LA QUALITÉ DES SOINS !

 

Qu’est-ce que le PRADO ? Le Programme de Retour à Domicile des patients hospitalisés.


Objectif :

réduire de manière brutale la durée de l’hospitalisation, par un accord signé entre le patient, la Caisse d’Assurance Maladie et l’équipe médicale.


Le premier secteur concerné dans les

Alpes-Maritimes : la maternité, avec comme objectif le retour à domicile après 2 jours pour un accouchement sans complication (au lieu de 4,3 jours en moyenne aujourd’hui ) !


Le PRADO a fixé 4 critères

« d’éligibilité » pour une sortie anticipée de la maternité.


Bilan : la nécessité du repos post-natal, l’accompagnement de la mère lors de la montée de lait, le temps nécessaire à l’apprentissage des soins à donner à son bébé, à l’établissement du rapport entre la mère et son enfant, tout cela disparaît, sans compter les complications qui peuvent apparaître après l’accouchement !

Et c’est un

« conseiller de l’assurance maladie » qui a la charge de convaincre la patiente des bienfaits du suivi à domicile ! Les employés de l’assurance maladie devraient ainsi devenir des représentants chargés de «vendre» les choix d’économies budgétaires de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie !


Les mères et leur bébé jetés hors des maternités, les fermetures de service, d’établissements, voilà la conséquence de la « politique de réduction des dépenses publiques » imposée par l’Union européenne.


Le collège national des gynécologues a exprimé ses doutes

« en termes de santé publique », mais l’Assurance Maladie poursuit son plan.


Ainsi, certains départements sont pilotes pour appliquer le PRADO à l’orthopédie (prothèses totales de hanche et du genou). Toutes les branches de la médecine et de la chirurgie devraient y passer !

L’Agence Régionale de Santé PACA s’est donc fixé un objectif pour 2016 :

plus de 50% des interventions chirurgicales devront être faites en ambulatoire, sans une seule nuit passée à l’hôpital !


Et au même moment, elle annonce :


    1. la fermeture 9 services de réanimation, 20 sites de médecine et 15 sites de chirurgie !
    2. Plus une seule ouverture de maison de retraite en PACA d’ici 2017 !

    Dans ces conditions, comment comprendre que les élus locaux, départementaux et régionaux, de droite comme de gauche, siègeant à la conférence régionale de santé aient par deux fois rendu un avis favorable à ces mesures, malgré le refus des représentants des syndicats FO et CGT ?

    Où veut-on nous emmener ?



    Le PRADO est un
    « objectif prioritaire de l’Assurance maladie » inscrit dans sa convention d’objectifs et de gestion, comme le sont les réductions d’effectifs, les fermetures de centres de Caisse primaire. C’est la même politique dans toute la Sécurité sociale : CAF, Retraite, URSSAF, toute l’institution est touchée par la réduction des budgets et les plans de fermeture.

    Alors, répétons-le : comment comprendre que, le 29 mars, le Haut Conseil de l’Assurance maladie, dans lequel siègent des représentants du PS comme des dirigeants de la Mutualité française, ait rendu un rapport dans lequel on lit :
    « Il faut combler l’écart qui s’est brutalement creusé entre des dépenses courantes et les recettes courantes, et stopper la spirale de l’accroissement de la dette. Ce comblement doit se faire sans délai » ?

    S’agirait-il de faire payer aux accouchées, aux malades, aux retraités, aux allocataires et au personnel un
    «déficit» fabriqué, en 20 ans, par 316 milliards d’exonérations de cotisations patronales ?

    Comment comprendre le consensus des élus UMP, PS, MRC, VERTS et Front de Gauche du Conseil Régional qui ont voté la mise en place de maisons régionales de santé visant, notamment, à réduire les hospitalisations?

    C’est une certitude : continuer dans cette voie conduirait le pays au chaos.

    Le POI s’est adressé aux candidats du PS et du Front de gauche dans la sixième circonscription.

    Nous leur avons dit :
    « Dans les prochaines semaines, François Hollande devra décider s’il ratifie ou non le traité TSCG, dit « Super-Maastricht »
    . Rappelons-le : ce traité, signé le 2 mars à Bruxelles par Sarkozy et Merkel, prévoit d’inscrire la « règle d’or » (c’est-à-dire l’obligation d’austérité), soit dans la Constitution, soit dans les lois organiques des lois de finances; il prévoit des sanctions automatiques en cas de non-respect et l’envoi d’émissaires, comme en Grèce, chargés de faire appliquer les exigences destructrices de Bruxelles. Ce traité prévoit une obligation de réduction drastique des déficits publics et de la dette qui conduirait, dès 2013, à couper plus de 80 milliards d’euros dans les dépenses publiques (20 % du budget total de la nation).
    (...) Qu’y a-t-il de plus urgent que l’unité pour faire barrage à ce traité, l’unité pour la non ratification du TSCG ? C’est pour oeuvrer à la réalisation de cette unité, sans préalable ni conditions, que nous nous adressons à vous. »

    Paul FAVALE et Lucie VIANO sont candidats dans notre circonscription pour dire :

    Retrait du schéma régional de santé !

    Retrait du PRADO et de toutes les mesures réduisant les remboursements et l’accès aux soins !

    Réouverture des maternités, des services et des hôpitaux fermés !

    NON À LA RATIFICATION DE SUPER-MAASTRICHT ! NON À LA « RÈGLE D’OR » !

    RÉUNION PUBLIQUE

    SAMEDI 26 mai de 10h à 12H

    à Cagnes-sur-mer

    Salle N°1, Espace Val Fleuri, 99 chemin du Val Fleuri

    Communiqué du POI 06 :

    Non à l'austérité !

    Non à l'Union Européenne !

    Non à la ratification du nouveau Traité européen !


    Pour le Parti Ouvrier Indépendant, l’échec du président sortant
    Nicolas SARKOZY ne peut être isolé de ce qui se passe dans
    tous les autres pays d’Europe qui voient tomber, les uns après les
    autres, les gouvernements de toutes couleurs politiques qui ont
    accepté d’appliquer les plans de l’Union européenne, au nom du
    remboursement de la dette et de la résorption des déficits
    publics(1).

    Dans toute l’Europe, ce rejet s’exprime dans les urnes, dans les
    grèves locales et les grèves générales qui se multiplient, de la
    Grèce à l’Espagne, du Portugal aux Pays Bas en passant par
    l’Allemagne.

    Le 6 mai 2012, une majorité s’est exprimée pour en finir avec la
    destruction des services publics, la remise en cause des systèmes
    de protection sociale, la multiplication des licenciements, … La
    démocratie, c’est que cette exigence débouche sur des actes
    concrets.

    Pour le POI, le premier de ces actes est de ne pas ratifier le
    nouveau traité européen instaurant la « règle d’or » sur l’équilibre
    des finances publiques, qui contraindrait le pays à 80 milliards de
    nouvelles coupes budgétaires. Dans les prochaines semaines, le
    Président François HOLLANDE doit décider de ratifier, ou non, ce
    traité.

    C’est pourquoi le POI, qui combat pour la rupture avec l’Union européenne et le non-paiement de la dette, s’adresse à tous ceux qui veulent un vrai changement :


    Pour que la politique mise en oeuvre demain commence à répondre aux besoins
    de la population et de la démocratie, il faut empêcher la dictature de
    «super Maastricht» et donc empêcher la ratification de ce nouveau traité.


    C’est le sens de la candidature aux élections législatives du 10 juin prochain de Paul FAVALE et Lucie VIANO, dans la 6ème circonscription des Alpes-Maritimes (Saint-Laurent, Cagnes-sur-mer, Villeneuve-Loubet ...).

    C’est le sens de la lettre que le POI a adressée aux partis se réclamant de la classe ouvrière et de la démocratie pour leur proposer d’engager ensemble, sans condition ni préalable, une campagne contre la ratification de ce traité.

    C’est pourquoi nous proposons à chaque jeune, travailleur, retraité de participer, avec le POI, à la campagne contre la ratification du traité européen «Super-Maastricht».

    POI 06, le 10 mai 2012

    (1) En France, le déficit est composé pour 1/3 des intérêts de la dette et pour 2/3 des exonérations au bénéfice des entreprises et des grandes fortunes.


    Réunions Publiques du candidat de la 6 ième circonscription, Paul FAVALE.

    Samedi 26 mai de 10h à 12H Cagnes-sur-mer Salle N°1, Espace Val Fleuri, 99 chemin du Val Fleuri

    Vendredi 8 juin de 18h à 21h St Laurent du Var Salle E, derrière le Gymnase municipal
    (à proximité immédiate du stade de football et non loin de l'Hôtel de Ville. Accès piéton par un passage situé entre le grand parking de l'esplanade du Levant (côté rives du Var) et l'avenue du 11 Novembre (rond-point)