Réunion ouverte POI


Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
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vendredi 2 septembre 2011

D'ou vient la dette de l'Etat ?

De toute part, on nous dit: "Il y a un déficit, il y a une dette, on ne peut plus continuer comme ça, il faut réduire le deficit, il faut bien payer la
dette, et, pour cela, reduire la dépense publique."
Selon ce discours, nous vivrions tous au-dessus de nos moyens. Les déficits résulteraient d'un excès de services publics et des largesses de la
protection sociale.
Faux.
En 1993, les depenses de l'Etat, mesurees en pourcentage de
la richesse nationale, représentaient 25,5 % du produit intérieur brut (PIB) ; en 2008, elles n'en représentent plus que 20 % environ. 5,5 points de moins
Mais alors, d'ou viennent les deficits, d'ou vient cette dette : elle provient d'une politique systématique, conduite par tous les gouvernements depuis pres de trente ans, d'allégements de l'impot pour les plus riches et de prise en charge
de dépenses pour le compte du patronal, a quoi s'ajoute le cout du renflouement des
banquiers à l'occasion de la crise financière qui a débuté en 2008.

142 milliards d'impots et taxes en moins!
(Sources émanant du ministere des Finances)

En 1982, les recettes de l'Etat representaient 22,5 % du PIB.
En 2009, elles ne representaient plus que 15,1 % du PIB. Soit un
recul de 7.4 points de PIB, ce qui represente 142 milliards d'euros
(le PIB de la France, en 2009, etait d'un peu moins de 2 000 milliards d'euros).
Si la structure des prélèvements était restée constante (c'est-à-dire s'il n'y avait pas eu le flot de mesures décidées par tous les gouvernements successifs
en faveur des hauts revenus et des societés), il serait rentré 141 milliards de plus dans les caisses de l'Etat en 2009, soit une somme équivalant au déficit record
de cette meme annee (142,5 milliards).
Et ce qui est vrai pour 2009 l'est pour toutes les années.
S'il n'avait pas eu ces allègements fiscaux particulièrement injustes,
il n'y aurait ni déficit ni dette.

La dette est deplus une véritable rente au profit des spéculateurs et des banques, qui comptent bien ainsi se refaire une santé, fut-ce au prix des plus grands sacrifices imposés à la population.
NI remboursement, ni étalement, ni moratoire, la seule exigence politique conforme aux intérêts des travailleurs et du peuple est celle de l'annulation de la dette !

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