Le 2 juin, en plein état d’urgence et malgré l’interdiction de Didier Lallement, préfet de
police de Paris, nous étions des milliers à être là, rassemblés devant le tribunal de Paris. Nous
étions des milliers à réclamer justice pour Adama Traoré, pour toutes les victimes de violences
policières dans les quartiers, avec en tête l’assassinat de George Floyd, qui a déchaîné une
colère monstre dans les 50 États des USA.
Macron a multiplié les lois liberticides, les mesures d’exception, il a décrété l’état d'urgence.
Nous avons tous assisté à la mise en place de l’État policier, particulièrement dans les quartiers.
Pendant le confinement, nous avons tous assisté aux contrôles abusifs, aux coups, aux défoulements,
à la violence décomplexée de la part des policiers en toute impunité, comme ce soir
à Villeneuve-la-Garenne où un policier a jugé bon d’ouvrir sa portière pour stopper un jeune
à moto.
Mais maintenant, ça suffit. « Enough is enough », comme le dit Tamika Mallory.
Nous ne voulons plus de leur politique qui laisse assassiner et tabasser, leur politique qui
laisse des millions dans la misère, leur politique qui liquide la santé, l’éducation, leur politique
qui promet le chômage et le travail précaire.
Il n’y aura pas de justice dans ce système.
Nous descendrons encore dans la rue pour que cette politique cesse.
Réunion ouverte POI
Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr
lundi 15 juin 2020
UNE MARÉE DE MANIFESTANTS
Samedi 13 juin, le comité « Justice pour Adama » appelait à manifester à Paris
de la place de la République à l’Opéra. Des dizaines et des dizaines de milliers se sont
rassemblés à République. Bloqués par la police, ils n’ont pas pu défiler. Des rassemblements
avaient également lieu au même moment à Lyon, Marseille, Bordeaux, Pau, Angoulême…
Depuis le 2 juin, jour où des dizaines de milliers
de jeunes ont déferlé aux pieds des tours du TGI
de Paris, pour la justice pour Adama, mort il y a
quatre ans des suites de son interpellation par la
police, la mobilisation s’est étendue à la jeunesse dans tout
le pays, balayant l’état d’urgence liberticide de Macron et de
son gouvernement.
Ils se dressent contre la violence, la répression d’État, contre
le racisme. Ils rejoignent les mobilisations de masse aux États-
Unis déclenchées par l’assassinat d’un Noir par un policier.
Par-delà les frontières, « justice pour Adama » et « justice pour
George Floyd » se font écho.
Ce 13 juin, des milliers manifestaient au même moment
dans plusieurs villes du pays, notamment à Marseille où ils
ont scandé : « justice pour Adama », « pas de justice, pas de
paix », « Zineb, on ne t’oublie pas », faisant référence à cette
dame âgée décédée à la suite de tirs de grenades au tout début
du mouvement des Gilets jaunes.
Tous exigent la vérité et la justice. Cette exigence se dresse
contre tout un système. Contre ce gouvernement qui a menti
sur tout.
Mensonges sur les masques, sur les tests.
Mensonges pour couvrir leur politique criminelle, responsable
du désastre dans les hôpitaux, où il a manqué de
tout ; de l’hécatombe meurtrière dans les Ehpad.
Propagande digne d’un État totalitaire et mensonges pour
imposer l’état d’urgence, ses mesures d’exception, son arbitraire,
sa répression et ses ordonnances contre les droits des
travailleurs.
Mensonges pour imposer des protocoles prétendus « sanitaires
», qui disloquent l’école publique, qu’ils ont toujours
cherché à détruire, qui reviennent à trier les élèves, à priver
des centaines de milliers de familles du droit à l’instruction.
Ils ont utilisé et utilisent l’épidémie, aujourd’hui ils utilisent
la « crise » pour chercher à baisser les salaires, pour justifier
et faciliter les licenciements.
Trop, c’est trop ! Assez de victimes de ce gouvernement !
JUSTICE POUR ADAMA ! PAS DE JUSTICE, PAS DE PAIX !
de la place de la République à l’Opéra. Des dizaines et des dizaines de milliers se sont
rassemblés à République. Bloqués par la police, ils n’ont pas pu défiler. Des rassemblements
avaient également lieu au même moment à Lyon, Marseille, Bordeaux, Pau, Angoulême…
Depuis le 2 juin, jour où des dizaines de milliers
de jeunes ont déferlé aux pieds des tours du TGI
de Paris, pour la justice pour Adama, mort il y a
quatre ans des suites de son interpellation par la
police, la mobilisation s’est étendue à la jeunesse dans tout
le pays, balayant l’état d’urgence liberticide de Macron et de
son gouvernement.
Ils se dressent contre la violence, la répression d’État, contre
le racisme. Ils rejoignent les mobilisations de masse aux États-
Unis déclenchées par l’assassinat d’un Noir par un policier.
Par-delà les frontières, « justice pour Adama » et « justice pour
George Floyd » se font écho.
Ce 13 juin, des milliers manifestaient au même moment
dans plusieurs villes du pays, notamment à Marseille où ils
ont scandé : « justice pour Adama », « pas de justice, pas de
paix », « Zineb, on ne t’oublie pas », faisant référence à cette
dame âgée décédée à la suite de tirs de grenades au tout début
du mouvement des Gilets jaunes.
Tous exigent la vérité et la justice. Cette exigence se dresse
contre tout un système. Contre ce gouvernement qui a menti
sur tout.
Mensonges sur les masques, sur les tests.
Mensonges pour couvrir leur politique criminelle, responsable
du désastre dans les hôpitaux, où il a manqué de
tout ; de l’hécatombe meurtrière dans les Ehpad.
Propagande digne d’un État totalitaire et mensonges pour
imposer l’état d’urgence, ses mesures d’exception, son arbitraire,
sa répression et ses ordonnances contre les droits des
travailleurs.
Mensonges pour imposer des protocoles prétendus « sanitaires
», qui disloquent l’école publique, qu’ils ont toujours
cherché à détruire, qui reviennent à trier les élèves, à priver
des centaines de milliers de familles du droit à l’instruction.
Ils ont utilisé et utilisent l’épidémie, aujourd’hui ils utilisent
la « crise » pour chercher à baisser les salaires, pour justifier
et faciliter les licenciements.
Trop, c’est trop ! Assez de victimes de ce gouvernement !
JUSTICE POUR ADAMA ! PAS DE JUSTICE, PAS DE PAIX !
États-Unis : révolte et explosion de la colère
Un graffiti écrit à la hâte sur une baraque
de chantier de Minneapolis : « 2018 :
France ; 2019 : Hong Kong et Chili ; 2020 :
Minneapolis. » En inscrivant les manifestations
en cours dans la continuité des Gilets
jaunes, des manifestations d’étudiants de Hong
Kong et des manifestations de masse du Chili, ce
manifestant anonyme illustre la portée mondiale
de l’explosion sociale en cours.
Explosion qui se produit au coeur des États-Unis,
l’impérialisme le plus puissant. Ce ne sont pas les
premières émeutes que connaissent les États-Unis,
mais la situation aujourd’hui a un caractère particulier
: aucun affrontement communautaire, mais
au contraire la jonction des Noirs américains, des
Latinos, d’une large couche de la jeunesse blanche ;
il ne s’agit pas d’une explosion localisée, mais d’un
embrasement simultané de toutes les grandes villes
du pays – plus de cent cinquante !
La classe ouvrière américaine a été divisée par l’impérialisme
: en races, entre États, entre professions.
En regroupant, sur la base de la reconnaissance de
la situation particulière des Noirs américains, toutes
les composantes de la population américaine, ces
manifestations marquent un pas dans la reconstruction
de son unité.
Les images terribles de la mort de George Floyd ont
provoqué cette colère déterminée de toute la population
noire américaine et au-delà. Ce nouveau
meurtre condense la brutalité du régime américain
contre tous les travailleurs et singulièrement contre
les Noirs. C’est cette même brutalité qui a rejeté ces
dernières semaines des dizaines de millions d’Américains
dans le chômage, dans la misère et dans la
maladie. Les Noirs sont les plus touchés, à chaque
fois, car ils sont les plus précarisés ; mais c’est une
attaque frontale contre tous les travailleurs et la
population laborieuse. Il y a une conscience de cela
chez les manifestants.
La crise de l’appareil d’État américain est révélée au
grand jour par ces manifestations. On voit des policiers
et des gardes nationaux (les militaires réservistes
appelés à la rescousse par les gouverneurs de plus
de vingt États) se joindre aux manifestants. Ces
scènes de fraternisation expriment la crise qui déchire
les institutions américaines. Face au développement
des manifestations, Donald Trump menace les gouverneurs
des États de déployer l’armée pour mater
le mouvement qu’ils n’arrivent pas à contenir.
C’est tout le système politique américain qui est en
cause, des républicains aux démocrates, qui ont
tous perpétué l’oppression des Noirs aux États-Unis.
La mort de George Floyd est un déclencheur de cette
révolte des Noirs, des Latinos, d’une large couche
de la jeunesse blanche qui, ensemble, veulent enfin
respirer (cf notre légende) et mettent en cause la
politique des sommets des États-Unis.
Et il ne s’agit pas seulement d’une question américaine.
Elle a une portée mondiale.
de chantier de Minneapolis : « 2018 :
France ; 2019 : Hong Kong et Chili ; 2020 :
Minneapolis. » En inscrivant les manifestations
en cours dans la continuité des Gilets
jaunes, des manifestations d’étudiants de Hong
Kong et des manifestations de masse du Chili, ce
manifestant anonyme illustre la portée mondiale
de l’explosion sociale en cours.
Explosion qui se produit au coeur des États-Unis,
l’impérialisme le plus puissant. Ce ne sont pas les
premières émeutes que connaissent les États-Unis,
mais la situation aujourd’hui a un caractère particulier
: aucun affrontement communautaire, mais
au contraire la jonction des Noirs américains, des
Latinos, d’une large couche de la jeunesse blanche ;
il ne s’agit pas d’une explosion localisée, mais d’un
embrasement simultané de toutes les grandes villes
du pays – plus de cent cinquante !
La classe ouvrière américaine a été divisée par l’impérialisme
: en races, entre États, entre professions.
En regroupant, sur la base de la reconnaissance de
la situation particulière des Noirs américains, toutes
les composantes de la population américaine, ces
manifestations marquent un pas dans la reconstruction
de son unité.
Les images terribles de la mort de George Floyd ont
provoqué cette colère déterminée de toute la population
noire américaine et au-delà. Ce nouveau
meurtre condense la brutalité du régime américain
contre tous les travailleurs et singulièrement contre
les Noirs. C’est cette même brutalité qui a rejeté ces
dernières semaines des dizaines de millions d’Américains
dans le chômage, dans la misère et dans la
maladie. Les Noirs sont les plus touchés, à chaque
fois, car ils sont les plus précarisés ; mais c’est une
attaque frontale contre tous les travailleurs et la
population laborieuse. Il y a une conscience de cela
chez les manifestants.
La crise de l’appareil d’État américain est révélée au
grand jour par ces manifestations. On voit des policiers
et des gardes nationaux (les militaires réservistes
appelés à la rescousse par les gouverneurs de plus
de vingt États) se joindre aux manifestants. Ces
scènes de fraternisation expriment la crise qui déchire
les institutions américaines. Face au développement
des manifestations, Donald Trump menace les gouverneurs
des États de déployer l’armée pour mater
le mouvement qu’ils n’arrivent pas à contenir.
C’est tout le système politique américain qui est en
cause, des républicains aux démocrates, qui ont
tous perpétué l’oppression des Noirs aux États-Unis.
La mort de George Floyd est un déclencheur de cette
révolte des Noirs, des Latinos, d’une large couche
de la jeunesse blanche qui, ensemble, veulent enfin
respirer (cf notre légende) et mettent en cause la
politique des sommets des États-Unis.
Et il ne s’agit pas seulement d’une question américaine.
Elle a une portée mondiale.
Justice pour Adama Traoré
Mardi 2 juin, des rassemblements étaient appelés pour exiger la vérité, la justice pour
Adama Traoré, ce jeune mort il y a quatre ans, à la suite de son interpellation par la police.
Le gouvernement et le préfet de police de Paris avaient interdit la manifestation.
Bravant l’interdiction et l’état d’urgence, des dizaines de milliers de jeunes se sont massés devant
le TGI de Paris. Les pancartes, les slogans, font écho aux États-Unis, où l’assassinat de George Floyd
a fait exploser la colère, la révolte de la population noire, latino ainsi que d’une large couche de la
jeunesse blanche. Un soulèvement qui se dresse contre le régime, le système politique américain,
sa brutalité contre tous les travailleurs et particulièrement contre les Noirs.
Des dizaines de milliers à Paris, des milliers à Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, Montpellier, qui descendent
dans la rue pour dire : Assez !
Assez de la répression d’État dont le gouvernement Macron a ouvert grand les vannes, en multipliant
les lois liberticides, les mesures d’exception, en décrétant l’état d’urgence. À Marseille, les
manifestants ont scandé « Justice pour Adama » et « Zineb, on ne t’oublie pas » (évoquant cette vieille
dame tuée par un tir de grenade lacrymogène au tout début des Gilets jaunes).
Assez du racisme, des contrôles au faciès, des humiliations, des discriminations et des violences
d’État qui sont le lot quotidien de centaines de milliers et qui n’ont fait que s’amplifier pendant le
confinement. Chacun a en tête ce qui s’est passé il y a quelques semaines à l’Île-Saint-Denis (93) ou
à Villeneuve-la-Garenne (92).
Le POI est aux côtés des dizaines de milliers qui manifestent pour exiger la vérité,
la justice pour Adama, pour que cesse la répression d’État !
Il appuie et soutient toutes les initiatives sur ce terrain et appelle ses adhérents à y participer.
Adama Traoré, ce jeune mort il y a quatre ans, à la suite de son interpellation par la police.
Le gouvernement et le préfet de police de Paris avaient interdit la manifestation.
Bravant l’interdiction et l’état d’urgence, des dizaines de milliers de jeunes se sont massés devant
le TGI de Paris. Les pancartes, les slogans, font écho aux États-Unis, où l’assassinat de George Floyd
a fait exploser la colère, la révolte de la population noire, latino ainsi que d’une large couche de la
jeunesse blanche. Un soulèvement qui se dresse contre le régime, le système politique américain,
sa brutalité contre tous les travailleurs et particulièrement contre les Noirs.
Des dizaines de milliers à Paris, des milliers à Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, Montpellier, qui descendent
dans la rue pour dire : Assez !
Assez de la répression d’État dont le gouvernement Macron a ouvert grand les vannes, en multipliant
les lois liberticides, les mesures d’exception, en décrétant l’état d’urgence. À Marseille, les
manifestants ont scandé « Justice pour Adama » et « Zineb, on ne t’oublie pas » (évoquant cette vieille
dame tuée par un tir de grenade lacrymogène au tout début des Gilets jaunes).
Assez du racisme, des contrôles au faciès, des humiliations, des discriminations et des violences
d’État qui sont le lot quotidien de centaines de milliers et qui n’ont fait que s’amplifier pendant le
confinement. Chacun a en tête ce qui s’est passé il y a quelques semaines à l’Île-Saint-Denis (93) ou
à Villeneuve-la-Garenne (92).
Le POI est aux côtés des dizaines de milliers qui manifestent pour exiger la vérité,
la justice pour Adama, pour que cesse la répression d’État !
Il appuie et soutient toutes les initiatives sur ce terrain et appelle ses adhérents à y participer.
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