C’est avec la plus grande indignation que les travailleurs et le peuple français rejettent le discours de Sarkozy. Celui-ci
prétend dicter au peuple grec ce qu’il a le droit de faire, lui dire si un référendum est possible ou pas, quelle question doit
y être posée, et même la réponse qui doit y être apportée !
Non, monsieur Sarkozy, c’est pure usurpation de votre part que de prétendre parler au nom du peuple français dans ce
diktat adressé au peuple grec, « coupable » de se révolter contre le plan meurtrier dicté par les spéculateurs et les
banquiers. C’est pure usurpation de votre part de prétendre agir au nom de la démocratie, vous qui avez déjà piétiné le
vote du peuple français lors du référendum de 2005 sur la Constitution européenne et qui, aujourd’hui, menacez le
peuple grec des pires foudres à la seule évocation du mot : référendum.
Personne n’est dupe. Quand Sarkozy (et avec lui Merkel, Obama et les dirigeants du capital financier international) exige
du peuple grec qu’il renonce à toute souveraineté, tous les peuples d’Europe et du monde sont menacés. La brutalité de
la mise en garde de Sarkozy vise, à travers le peuple grec, le peuple français lui-même puisqu’elle intervient la veille de
l’annonce par Fillon d’un plan d’austérité renforcée.
Voila pourquoi le Parti ouvrier indépendant estime urgent que s’organise en France la mobilisation des travailleurs, des
jeunes et de toute la population aux côtés des travailleurs grecs contre les représentants du capital financier et contre
notre propre gouvernement de banqueroutiers et de spéculateurs.
Les travailleurs et le peuple grec ont le droit de dire non à un plan dicté par la troïka (FMI-Union européenne-BCE) qui
ampute les salaires et les pensions (jusqu’à 40 % !), liquide des pans entiers de la fonction publique (30 000
licenciements immédiats), liquide toutes les conventions collectives dans le secteur privé, et veut réduire un peuple libre
et souverain à un statut de peuple assujetti et misérable !
Le peuple grec, comme tous les peuples d’Europe, veut vivre libre. Il veut décider lui-même de son propre sort. Il refuse
de se voir « sacrifier » sur l’autel des profiteurs, spéculateurs, banquiers et capitalistes du monde entier. Le peuple grec
parle pour tous les peuples d’Europe en disant : « Cette dette n’est pas celle des travailleurs et des peuples. Que les
capitalistes payent leur propre dette ! Que les banquiers et les spéculateurs payent l’addition de leurs opérations
hasardeuses ! Nous ne reconnaissons à aucun gouvernement le droit de nous imposer leurs plans ! »
Le peuple grec a ouvert la seule voie qui permet de sortir du « piège » de la dette (et des critères de Maastricht
garantissant la stabilité de l’euro) dans lequel on veut enfermer tous les peuples d’Europe : la voie du soulèvement
légitime qui a déjà produit treize grèves générales et qui, d’une manière ou d’une autre, (y compris par le référendum)
balaiera demain les mesures meurtrières. Il a ouvert la voie au peuple portugais, au peuple d’Espagne, au peuple italien...
et il a préparé celle que devra emprunter aussi le peuple français pour sauver sa fonction publique, ses hôpitaux, sa
Sécurité sociale et son industrie de la délocalisation. Il a ouvert la voie à la reconquête de la souveraineté populaire et de
la démocratie qui exige de s’émanciper des carcans de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI.
Au moment où il est menacé d’être mis au ban de la « communauté internationale », il nous revient à nous, travailleurs
de toute l’Europe — particulièrement à nous travailleurs français — de manifester notre solidarité active et de dire à
notre gouvernement : « Bas les pattes devant le peuple grec ! »
Dans la continuité du meeting internationaliste qu’il a organisé le 1er octobre à Paris (meeting au cours duquel des
militants et responsables ouvriers de Grèce, de Grande-Bretagne, d’Allemagne, d’Espagne, du Portugal, d’Irlande ont
pris la parole auprès des orateurs français), le bureau national du Parti ouvrier indépendant, réuni samedi 5 novembre,
décidera des formes appropriées pour organiser la mobilisation en solidarité avec le peuple grec. D’ores et déjà, contact
est pris avec tous les partis et organisations qui se réclament de la défense des intérêts ouvriers afin de préparer une
réponse d’envergure, dans l’unité la plus large, à la provocation du président de la République française représentant des
seuls intérêts des banqueroutiers et des spéculateurs sans scrupules.
Les secrétaires nationaux du POI
Claude Jenet, Daniel Gluckstein, Gérard Schivardi, Jean Markun
Paris, le 3 novembre 2011, 12 heures
Réunion ouverte POI
Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr
samedi 19 novembre 2011
Demande d’audience au Président de la République
Aux élus signataires de la demande d’audience
au Président de la République
Cher(e) collègue,
Vous êtes signataires de la demande d’audience qu’avec des maires de
toutes tendances nous avons adressée au Président de la République pour
lui demander de bloquer les SDCI des préfets et de respecter les choix de
nos communes. Je vous en remercie.
A ce jour, nous sommes près de 400 maires et élus signataires.
L’Elysée ne nous a pas proposé de rendez-vous, en dépit des multiples
démarches par courrier et tentatives de contact téléphonique. Conscient
de la nécessité absolue d’aller jusqu’au bout de notre démarche, je vous
propose que notre délégation se présente à l'Elysée le mercredi
7 décembre 2011 à 15 heures.
Je vous invite, bien entendu, si vous le souhaitez, à faire partie de cette
délégation d’élus de toutes opinions.
Merci dem’indiquer si vous serez enmesure d’être présent(e), avec votre
écharpe.
Cordialement,
Gérard Schivardi,
maire deMailhac (Aude)
au Président de la République
Cher(e) collègue,
Vous êtes signataires de la demande d’audience qu’avec des maires de
toutes tendances nous avons adressée au Président de la République pour
lui demander de bloquer les SDCI des préfets et de respecter les choix de
nos communes. Je vous en remercie.
A ce jour, nous sommes près de 400 maires et élus signataires.
L’Elysée ne nous a pas proposé de rendez-vous, en dépit des multiples
démarches par courrier et tentatives de contact téléphonique. Conscient
de la nécessité absolue d’aller jusqu’au bout de notre démarche, je vous
propose que notre délégation se présente à l'Elysée le mercredi
7 décembre 2011 à 15 heures.
Je vous invite, bien entendu, si vous le souhaitez, à faire partie de cette
délégation d’élus de toutes opinions.
Merci dem’indiquer si vous serez enmesure d’être présent(e), avec votre
écharpe.
Cordialement,
Gérard Schivardi,
maire deMailhac (Aude)
Le POI 06 informe :
NON aux licenciements chez Elaiapharm !
Le Parti Ouvrier Indépendant appuie la grève des salariés d'Elaiapharm à Sophia-Antipolis.
L'entreprise entend procéder à des licenciement économiques alors que sa maison mère Lundbeck a déclaré plusieurs centaines de millions d'euros de profits en 2010.
Les licenciements vont plonger les salariés et particulièrement ceux de plus de 50 ans dans une situation sans issue.
Unité pour bloquer les licenciements chez Elaiapharm !
La succession des plans sociaux et des fermetures d'entreprises ces dernières années à Sophia-Antipolis démontre que seul le maintien de tous les emplois permettra d'assurer un avenir aux salariés et à leurs familles.
L'annonce des licenciements chez Elaiapharm intervient au moment même où de grandes entreprises annoncent de vastes plans de suppressions d'emplois :
- PSA : -5 000 emplois en France
- Société Générale : 640 postes supprimés
Les plans d'austérités se succèdent les uns aux autres. Le gouvernement enchaîne les mesures de régression sociale tous azimuts pour répondre aux exigences des marchés financiers. Désormais, personne n'est épargné. Et ce n'est que le début !
Il y a urgence.
Le POI n'a pas d'intérêt distinct des travailleurs et de leurs familles. Il porte à la connaissance de tous l'appel signé par plus de 1600 militants ouvriers, responsables syndicaux, mutualistes et maires qui ont décidé de se donner rendez-vous le samedi 26 novembre à Paris pour sceller leur unité contre la dictature des déficits publics, pour le retrait des plans d'austérité et pour la défense des conquêtes sociales.
Les travailleurs sont en état de légitime défense. La valse des gouvernements en Europe (Portugal, Italie, Grèce) démontre que les marchés et la Troïka (Fonds Monétaire International - Union Européenne - Banque Centrale Européenne) imposent leurs hommes et leur feuille de route à l'ensemble des gouvernements, qu'ils soient de droite ou de gauche.
Au nom de la gouvernance et du dialogue social, ils veulent cantonner les organisations ouvrières à la mise en place et à l'accompagnement de leurs plans d'austérité et ainsi priver les salariés de leurs moyens de résistance.
Le comité POI d'Antibes-Valbonne propose aux salariés de participer à une rencontre avec les délégués de Sophia-Antipolis qui participeront à la conférence nationale du 26 novembre le
mercredi 23 novembre de 12H30 à 13H30 à Garbejaire
Le Parti Ouvrier Indépendant appuie la grève des salariés d'Elaiapharm à Sophia-Antipolis.
L'entreprise entend procéder à des licenciement économiques alors que sa maison mère Lundbeck a déclaré plusieurs centaines de millions d'euros de profits en 2010.
Les licenciements vont plonger les salariés et particulièrement ceux de plus de 50 ans dans une situation sans issue.
Unité pour bloquer les licenciements chez Elaiapharm !
La succession des plans sociaux et des fermetures d'entreprises ces dernières années à Sophia-Antipolis démontre que seul le maintien de tous les emplois permettra d'assurer un avenir aux salariés et à leurs familles.
L'annonce des licenciements chez Elaiapharm intervient au moment même où de grandes entreprises annoncent de vastes plans de suppressions d'emplois :
- PSA : -5 000 emplois en France
- Société Générale : 640 postes supprimés
Les plans d'austérités se succèdent les uns aux autres. Le gouvernement enchaîne les mesures de régression sociale tous azimuts pour répondre aux exigences des marchés financiers. Désormais, personne n'est épargné. Et ce n'est que le début !
Il y a urgence.
Le POI n'a pas d'intérêt distinct des travailleurs et de leurs familles. Il porte à la connaissance de tous l'appel signé par plus de 1600 militants ouvriers, responsables syndicaux, mutualistes et maires qui ont décidé de se donner rendez-vous le samedi 26 novembre à Paris pour sceller leur unité contre la dictature des déficits publics, pour le retrait des plans d'austérité et pour la défense des conquêtes sociales.
Les travailleurs sont en état de légitime défense. La valse des gouvernements en Europe (Portugal, Italie, Grèce) démontre que les marchés et la Troïka (Fonds Monétaire International - Union Européenne - Banque Centrale Européenne) imposent leurs hommes et leur feuille de route à l'ensemble des gouvernements, qu'ils soient de droite ou de gauche.
Au nom de la gouvernance et du dialogue social, ils veulent cantonner les organisations ouvrières à la mise en place et à l'accompagnement de leurs plans d'austérité et ainsi priver les salariés de leurs moyens de résistance.
Le comité POI d'Antibes-Valbonne propose aux salariés de participer à une rencontre avec les délégués de Sophia-Antipolis qui participeront à la conférence nationale du 26 novembre le
mercredi 23 novembre de 12H30 à 13H30 à Garbejaire
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