L’Entente internationale des travailleurs et des peuples condamne la répression contre la jeunesse, les travailleurs et le peuple tunisien qui se soulèvent contre l’oppression, la cherté de la vie et la corruption.
Elle adresse son soutien aux travailleurs, à la jeunesse et au peuple de Tunisie et à leurs organisations, particulièrement l’UGTT, qui encadre la mobilisation.
Elle appelle les organisations du mouvement ouvrier dans le monde entier à exprimer leur solidarité avec les travailleurs, la jeunesse et le peuple tunisien, et à exiger l’arrêt de la répression brutale.
Le régime corrompu et sanglant du dictateur Ben Ali, soutenu par l’Union Européenne et le FMI, a appliqué à la lettre leurs plans et injonctions dans le cadre de l’association avec l’Union européenne, devant aboutir en 2011 à faire de la Tunisie une zone franche.
Plongée dans la misère, sans aucune perspective, la jeunesse et la classe ouvrière de Tunisie, se réappropriant leurs syndicats se soulèvent dans tout le pays pour défendre leur droit d’exister.
Depuis plusieurs jours, des militants syndicalistes locaux de l’UGTT sont morts sous les balles de la répression policière. Hommes et femmes unis, travailleurs, jeunes, avocats, artistes, universitaires : des centaines sont blessés, ont été tabassés, jetés en prison.
Spontanément, dans des dizaines de villes, la population s’est rendue au siège local de l’UGTT pour exprimer son opposition à Ben Ali. Pour la première fois depuis 25 ans, on entend en Tunisie dans les manifestations : « dehors Ben Ali ! ».
La répression policière fait rage. A Kasserine, à Thala, on compte les morts par dizaines. Des snipers de la police sèment la panique dans les manifestations.
A Tunis, des syndicalistes ont tente mardi de sortir en manifestation en partant du local central de l'UGTT. Ils ont été refoulés aussitôt par des jets de bombes lacrymogènes.
Dimanche 9 janvier, l'union locale de l'UGTT à Sfax à lancé un mot d’ordre de grève générale régionale, qui a l’exception des hôpitaux, ou les blessés sont nombreux et des boulangeries, été suivie à 100%. A Sfax, 30.000 travailleurs et jeunes ont manifesté. A Jendouba mercredi, ils étaient 12 000 en manifestation dans une ville de 30 000 habitants.
La mobilisation est présente dans tout le pays jusque dans la banlieue de Tunis. Dans plusieurs villes les forces de l’ordre ont été obligées de se replier ou de se retirer, face à l’acharnement de la population. Le couvre-feu instauré dans le grand Tunis a été ridiculisé par les émeutes.
Dans le sud du pays, notamment à Kasserine, par centaines ce mercredi, des manifestants se sont appropriés des cars de la société régionale pour se rendre à Thala afin de casser le couvre feu qui dure 22/24heures. Là encore, la police s’est retirée.
La chaîne de télévision nationale, porte parole de la propagande du général Ben Ali a filmé des scènes de pillage, mise en scène policière, pour légitimer la répression.
Ces groupes infiltrés se sont dissous dans les manifestants pour s’attaquer aux biens. Toujours à Thala et à Kasserine comme à sidi Bouzid, les jeunes se sont constitués en Comités de quartiers pour se défendre et expulser les provocateurs.
La semaine dernière, à plusieurs reprises des éléments de l’armée ont brandi leurs armes face aux Brigades d’Ordre Public après que des citoyens se soient refugiés derrière eux. Mouvement qui vient de provoquer le limogeage de l’état major de l’armée de terre.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, des affrontements très violents opposent la police et l’armée à des dizaines de milliers de manifestants à Nabeul, Tunis, Sfax…
L’Entente internationale des travailleurs et des peuples en appelle aux
organisations ouvrières de tous les pays, afin d’exprimer leur solidarité avec les
travailleurs de Tunisie et avec l’UGTT.
· Arrêt immédiat de la répression contre les travailleurs, le peuple et la
jeunesse de Tunisie ;
· Respect des libertés démocratiques en Tunisie ;
· Satisfaction des revendications sociales et politiques ;
· Levée immédiate du blocus du local central de l’UGTT à Tunis !
Alger – Paris, le 13 janvier 2011, 16h10.
Louisa HANOUNE, secrétaire générale du Parti des travailleurs d’Algérie
Daniel GLUCKSTEIN, secrétaire national du Parti ouvrier indépendant (POI)
Coordinateurs de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples.
Réunion ouverte POI
Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr
dimanche 16 janvier 2011
Communiqué du POI sur la Tunisie
Gouvernement français, Union européenne, administration américaine…
BAS LES PATTES DEVANT LA TUNISIE !
C’EST AU PEUPLE TUNISIEN ET À LUI SEUL DE DÉCIDER DE SON AVENIR !
Ben Ali a fui. C’est l’inquiétude dans tous les cercles dirigeants mondiaux. Depuis des semaines, la jeunesse, les travailleurs avec leurs organisations, dont l’UGTT, la population dans son ensemble se sont dressés pour en finir avec ce régime.
Des dizaines de morts, des milliers de blessés, des milliers d’arrestations pour avoir simplement exigé « De l’eau, du pain, pas Ben Ali ! ».
Le peuple tunisien voulait en finir avec ce régime dictatorial soutenu par toutes les grandes puissances parce qu’il applique fidèlement toutes les exigences de l’Union européenne et du Fondsmonétaire international.
Mais la mobilisation du peuple a abouti à la chute de Ben Ali.
Immédiatement, les mêmes gouvernements de l’Union européenne et des Etats-Unis qui le
soutenaient hier se félicitent du processus annoncé de « transition constitutionnelle » qui voit les généraux décréter le couvre-feu, le Premier ministre de Ben Ali devenir président par intérim et
les partis d’opposition conviés à le rencontrer pour lamise en oeuvre de cette « transition ».
Pour le Parti ouvrier indépendant (membre de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples, qui a tenu en novembre 2010 une conférence mondiale à Alger « contre la guerre et l’exploitation », coorganisée avec le Parti des travailleurs d’Algérie et l’UGTA), c’est au peuple et seulement
à lui de décider de son avenir, et non au gouvernement français, à l’Union européenne,
aux Etats-Unis ou au FMI, eux qui cherchent encore aujourd’hui à préserver ce régime.
C’est à la jeunesse sacrifiée, c’est aux travailleurs avec leurs organisations, dont l’UGTT, de définir l’avenir, à l’inverse de ce qu’on leur imposait jusqu’alors
au compte des multinationales.
C’est au peuple tunisien dans son ensemble de décider de son avenir, ce qui lui a été refusé jusqu’à présent au nomde la soumission aux plans de l’Union européenne et du FMI.
Et certainement pas à ces gouvernements—comme le gouvernement français—qui, pendant
vingt-trois ans, ont soutenu ce régime, et qui, à travers l’accord d’association avec l’Union européenne et les plans du FMI, ont pillé le pays, écrasé économiquement et socialement la jeunesse et les travailleurs, tout en alimentant la corruption du régime.
Ce ne sont pas ceux-là, gouvernement français, Union européenne, Etats-Unis, qui peuvent décider, comme ils l’ont déjà fait dans d’autres pays—comme en Côte-d’Ivoire, par exemple, où, au nom de la « transition », on impose des accords entre fractions du régime et opposition, avec pour résultat de conduire la Côte-d’Ivoire au bord de l’explosion et de la guerre.
La seule voie pour la démocratie, c’est de respecter la souveraineté du peuple tunisien et de la nation tunisienne.
Gouvernement Sarkozy,Union européenne, bas les pattes devant la Tunisie !
Les travailleurs de France et leurs organisations, à l’inverse, doivent être aux côtés de la jeunesse, des travailleurs avec leurs organisations, dont l’UGTT, du peuple tunisien.
La mobilisation du peuple tunisien doit rappeler à tous les puissants de ce monde qu’il faut craindre la révolte des peuples.
Les secrétaires nationaux du Parti ouvrier indépendant
BAS LES PATTES DEVANT LA TUNISIE !
C’EST AU PEUPLE TUNISIEN ET À LUI SEUL DE DÉCIDER DE SON AVENIR !
Ben Ali a fui. C’est l’inquiétude dans tous les cercles dirigeants mondiaux. Depuis des semaines, la jeunesse, les travailleurs avec leurs organisations, dont l’UGTT, la population dans son ensemble se sont dressés pour en finir avec ce régime.
Des dizaines de morts, des milliers de blessés, des milliers d’arrestations pour avoir simplement exigé « De l’eau, du pain, pas Ben Ali ! ».
Le peuple tunisien voulait en finir avec ce régime dictatorial soutenu par toutes les grandes puissances parce qu’il applique fidèlement toutes les exigences de l’Union européenne et du Fondsmonétaire international.
Mais la mobilisation du peuple a abouti à la chute de Ben Ali.
Immédiatement, les mêmes gouvernements de l’Union européenne et des Etats-Unis qui le
soutenaient hier se félicitent du processus annoncé de « transition constitutionnelle » qui voit les généraux décréter le couvre-feu, le Premier ministre de Ben Ali devenir président par intérim et
les partis d’opposition conviés à le rencontrer pour lamise en oeuvre de cette « transition ».
Pour le Parti ouvrier indépendant (membre de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples, qui a tenu en novembre 2010 une conférence mondiale à Alger « contre la guerre et l’exploitation », coorganisée avec le Parti des travailleurs d’Algérie et l’UGTA), c’est au peuple et seulement
à lui de décider de son avenir, et non au gouvernement français, à l’Union européenne,
aux Etats-Unis ou au FMI, eux qui cherchent encore aujourd’hui à préserver ce régime.
C’est à la jeunesse sacrifiée, c’est aux travailleurs avec leurs organisations, dont l’UGTT, de définir l’avenir, à l’inverse de ce qu’on leur imposait jusqu’alors
au compte des multinationales.
C’est au peuple tunisien dans son ensemble de décider de son avenir, ce qui lui a été refusé jusqu’à présent au nomde la soumission aux plans de l’Union européenne et du FMI.
Et certainement pas à ces gouvernements—comme le gouvernement français—qui, pendant
vingt-trois ans, ont soutenu ce régime, et qui, à travers l’accord d’association avec l’Union européenne et les plans du FMI, ont pillé le pays, écrasé économiquement et socialement la jeunesse et les travailleurs, tout en alimentant la corruption du régime.
Ce ne sont pas ceux-là, gouvernement français, Union européenne, Etats-Unis, qui peuvent décider, comme ils l’ont déjà fait dans d’autres pays—comme en Côte-d’Ivoire, par exemple, où, au nom de la « transition », on impose des accords entre fractions du régime et opposition, avec pour résultat de conduire la Côte-d’Ivoire au bord de l’explosion et de la guerre.
La seule voie pour la démocratie, c’est de respecter la souveraineté du peuple tunisien et de la nation tunisienne.
Gouvernement Sarkozy,Union européenne, bas les pattes devant la Tunisie !
Les travailleurs de France et leurs organisations, à l’inverse, doivent être aux côtés de la jeunesse, des travailleurs avec leurs organisations, dont l’UGTT, du peuple tunisien.
La mobilisation du peuple tunisien doit rappeler à tous les puissants de ce monde qu’il faut craindre la révolte des peuples.
Les secrétaires nationaux du Parti ouvrier indépendant
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