Réunion ouverte POI


Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr

samedi 30 novembre 2013

Démocratie Zéro6, le film qui dénonce l'intercommunalité forcée

http://www.democratiezero6.fr

Déclaration des auteurs du film :
 "Les élections municipales approchent.
Qu'en est-il de la réalité de la démocratie locale qu'elles incarnent ?
La commune, en tant qu'espace de représentation politique, a-t-elle un avenir dans notre République, à l'heure du regroupement obligatoire en intercommunalité, et de l'absoption des territoires par les métropoles ? Ces nouvelles institutions n'éloignent-elles pas encore davatange les centres de décision de la majorité des citoyens ? Comment s'assurer au mieux du respect de l'intérêt général dans ce contexte ? Quels moyens légaux ont les élus de terrain pour conserver leur prérogatives ?

Partant d'une situation locale extrème - le rattachement autoritaire d'une vallée entière à une intercommunalité dont l'avenir est d'intégrer la métropole de Nice - Démocratie Zéro6 doit permettre de s'interroger et de débattre sur le fonctionnement de la démocratie dans notre pays. Témoignage passionnant de la mobilisation d'élus et de citoyens de tous bords contre une décision arbitraire, le documentaire de Michel Toesca sortira au cinéma à partir du 29 janvier 2014.

Nous nous tenons à votre disposition pour toute question relative à l'organisation de projections, avant-premières, rencontres avec le réalisateur et les protagonistes du film.

N'hésitez pas à nous contacter aux coordonnées ci-dessous.

à bientôt

Julien Navarro "

SéANCE TENANTE
mobile : 06.63.59.18.85
julien@seance-tenante.fr

 
http://www.democratiezero6.fr


Lettre d'invitation à la conférence du 30 novembre, du comité de liaison national pour l'unité et la résistance

A nouveau, militants du mouvement ouvrier de toutes tendances, nous proposons de nous retrouver, sans engager nos organisations, le 30 novembre, à partir de 10 h 30 à la Bourse du travail de Paris.

Nous vous y invitons.

Initialement prévue pour le 19 octobre, notre rencontre a été repoussée au 30 novembre.

L'actualité nous a dicté ce changement de date. Tous investis à fond dans la bataille pour le retrait de la « réforme Ayrault sur les retraites », nous nous sommes concentrés sur la réussite du 15 octobre appelé par la CGT, la CGT-FO, la FSU et Solidaires avec notamment le rassemblement devant l’Assemblée nationale.

On se souvient qu'après la manifestation du 10 septembre, conçue par les sommets comme une protestation sans lendemain, c'est l'intervention résolue de milliers de militants, reflétant la volonté massive de l'écrasante majorité de la population du refus de cette réforme, qui avait imposé le rassemblement du 15 octobre. Suivi d'un nouveau rassemblement le 30 octobre devant le Sénat, initié, là encore par CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires.

A ce jour, le Sénat a rejeté le projet gouvernemental déjà adopté de justesse par l'Assemblée nationale.

C'est ainsi que s'amplifie encore la fragilité du dispositif du gouvernement qui, sous l'égide de l'Union européenne et de son TSCG, ne cesse de porter des coups sévères contre la classe ouvrière et toute la population laborieuse,.

Le récent recul du gouvernement sur le Plan Épargne logement (PEL), comme l’extrême inquiétude sur l'application de la réforme Peillon sur les rythmes scolaires témoignent de cette fragilité. Et ce gouvernement est plus prompt à prendre en compte les exigences des patrons comme le montre le recul sur l’écotaxe.

Au point qu'un sentiment s'impose de plus en plus : pourquoi, nous aussi, travailleurs, démocrates contre qui le gouvernement concentre ses coups pour tenter d'honorer ses engagements européens, pourquoi, nous aussi, ne pourrions nous pas le faire reculer ?
 
L'enjeu est d'importance puisqu'il s'agit du sort de milliers de travailleurs voués à la destruction par des licenciements annoncés quasi-quotidiennement ; de ces enfants que la réforme des rythmes scolaires sacrifie et qui disloque l’école nationale de la République en une multitude de projets locaux ; des salaires bloqués qui poussent des millions à la décomposition sociale...
Ce sentiment qui s'impose, repose sur une réalité que beaucoup voudraient masquer, mais qui est indéniable : l'écrasante majorité de la classe ouvrière et, par-delà, de toute la population laborieuse se mobiliserait comme un seul homme et en masse si des appels clairs, nets, pour faire reculer le gouvernement sur des revendications précises, leur étaient adressés.
Personne ne peut nier que face à toutes les attaques et dans tous les secteurs, les travailleurs, les maires de petites communes se battent avec acharnement.
Ils fragilisent le dispositif du gouvernement. Et ils se trouvent à chaque fois confrontés à la nécessité incontournable pour gagner de réaliser l'unité des travailleurs et des organisations, mouvement dans lequel ils sont d'ores et déjà engagés.
Ce sont des centaines de maires de petites communes qui se sont prononcés contre l'intercommunalité forcée. Ce sont des milliers d'enseignants, de personnels municipaux qui se préparent, avec l'appui des parents et à l'appel de plusieurs organisations, à une grève le 14 novembre contre les rythmes scolaires, dont chacun pressent que la volonté s'impose qu'elle ne soit pas une journée sans lendemain...
Et chaque jour, dans chaque usine touchée, les travailleurs refusent les licenciements. Et ils doivent faire face aux provocations des patrons, comme en ce moment même, à Goodyear et à Gad.
Que le gouvernement n'ait pas réussi à obtenir un « pacte social » liant le sort des travailleurs à l'Europe, constitue un point d'appui. Que contrairement aux pressions et tergiversations de tous bords, il ait été imposé le maintien de l'unité avec la CGT et la CGT-FO pour refuser le plan Ayrault, constitue un point d'appui, sans pour autant sous-estimer le danger de détournement de la colère des travailleurs au profit d'intérêts qui leur sont étrangers.
 
Et il y en a bien d'autres.
Echanger nos expériences, débattre de nos points de vue, proposer des solutions pour aider ce profond mouvement qui se cherche, préserver l'indépendance des organisations dans la continuité de nos conférences du 26 novembre 2011,

du 1er décembre 2012 (réunissant 500 participants), de la constitution en avril 2013 de notre comité de liaison, de la conférence de Tarragone, c'est ce qui nous rassemblera, à nouveau, le 30 novembre.
Le comité de liaison,
Le 7 novembre 2013




 

Le ministre Peillon s’en prend maintenant aux collèges et aux lycées…

Le ministre Peillon est déjà connu. Et pour cause !

Sa réforme des rythmes scolaires provoque un rejet dans tout le pays. Enseignants, parents d’élèves et élus refusent l’éclatement de l’Education nationale en autant de projets locaux, commune par commune.

 
Le 5 décembre, une grève nationale est appelée de manière convergente. Le syndicat enseignant SNUipp-FSU revendique « la suspension de la réforme des rythmes scolaires ». Les fédérations FO, CGT, SUD des enseignants et des personnels territoriaux revendiquent « la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires et l’abrogation du décret ».

Face à ce rejet grandissant, le ministre Peillon non seulement s’entête mais s’attaque maintenant aux statuts des enseignants, avec ce qu’il appelle son « acte II de la refondation de l’école ».


… en s’attaquant aux statuts des enseignants

Jusqu’à présent, les élèves des lycées et des collèges ont droit aux mêmes programmes nationaux, leurs professeurs devant leur enseigner la discipline pour laquelle ils sont recrutés comme fonctionnaire d’Etat.

Selon les propositions du ministre, le conseil d’administration de chaque établissement pourrait définir les tâches des enseignants et leurs horaires de travail.

 
Par exemple, le professeur de mathématiques n’aurait pas les seuls mathématiques à enseigner mais devrait se plier au projet d’établissement, enseigner d’autres disciplines, faire du « scolaire » et du « périscolaire » et travailler au « contrat d’objectifs » avec la collectivité territoriale, les entreprises, les associations.

Les statuts des enseignants voleraient en éclats ainsi que l’égalité du droit à l’instruction.

 
C’est ce que le ministre Peillon ose proposer aux organisations syndicales.

 
C’est un fait, dans les collèges et les lycées comme à l’école primaire, ils veulent éclater l’Education nationale en autant de projets éducatifs territoriaux, en autant de projets d’établissement dépendant des collectivités territoriales.


La raison de cette contre-réforme ? L’Union européenne exige la baisse du coût du travail et la mise en concurrence des travailleurs. C’est pour cela que le gouvernement Hollande-Ayrault, inféodé à l’Union européenne et au Medef, veut casser le cadre national des programmes et des diplômes qui servent de base aux conventions collectives nationales.


Le rejet de cette politique grandit dans le pays

Lisez Informations ouvrières, le journal du POI

Rejet de la réforme Peillon des rythmes scolaires

Après les enseignants, les parents… maintenant, les maires

Le 14 novembre, enseignants et personnels communaux étaient en grève ensemble.
Dans tout le pays, des milliers d’écoles étaient fermées.
Ils étaient en grève à l’appel de leurs organisations syndicales CGT, FO, SUD, rejointes dans 25 départements
par le SNUipp-FSU.
Leurs exigences sont simples :
la suspension immédiate de la réforme Peillon,
l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Dans de nombreuses communes, ils ont été rejoints par les parents de leurs élèves.
Ils ne veulent de l’éclatement de l’Education nationale.
Le 19 novembre, au congrès de l’Association des maires de France, les élus ont signifié au Premier ministre qu’ils ne voulaient pas de cette réforme qui transfère sur les communes les responsabilités et les charges de l’Etat.

Ce jour-là, face à des milliers de maires en colère, le Premier ministre a affirmé qu’il entendait maintenir la réforme Peillon des rythmes scolaires. Et il a exigé des élus locaux qu’ils élaborent des « projets d’activités Périscolaires pour la rentrée 2014 ».

Autant de projets que de communes ! C’est l’éclatement de l’école de la République.

Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre !
Mais dans de plus en plus de communes, la mobilisation des enseignants avec les organisations syndicales, avec les parents, entraîne les maires à refuser de mettre en place la réforme Peillon à la prochaine rentrée.
Ainsi, le maire de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) vient-il de déclarer : « C’est non pour 2013, non pour 2014, non pour 2015, nous refusons d’appliquer la réforme » afin « que l’Education nationale soit bien nationale » et annonce qu’un projet de délibération sera soumis au conseil municipal dans ce sens.

Ailleurs, les maires annoncent leur refus de remettre un projet territorial d’éducation aux autorités administratives de l’Education nationale. « Ce n’est pas notre rôle », disent-ils avec raison.

Réforme des rythmes scolaires, réforme territoriale avec ses métropoles à géométrie variable, éclatement du Code du travail par région : tout cela, c’est la même logique, celle de la territorialisation et de la dislocation de l’égalité des droits.

Enseignants, parents, élus de plus en plus nombreux rejettent cette politique du gouvernement Hollande-Ayrault dictée par l’Union européenne.




 

Réforme Peillon de l’école. Maintenant, il faut que ça s’arrête !

Dans tout le pays, la mobilisation des enseignants, des personnels communaux, des parents et des élus se dresse contre la réforme Peillon.

 
Et pour cause ! La réforme Peillon organise l’éclatement de l’école de la République.

 
C’est une catastrophe pour les enseignants et les personnels territoriaux, dont les statuts sont menacés.

C’est une catastrophe pour les enfants, perturbés par la confusion organisée entre l’enseignement scolaire et les activités périscolaires.

C’est une catastrophe pour les communes, touchées de plein fouet par la baisse drastique des dotations budgétaires et qui n’entendent pas se substituer aux responsabilités de l’Education nationale.

 
Le 14 novembre, enseignants, personnels communaux, soutenus par les parents, se dressent dans la grève nationale appelée par les syndicats des enseignants et des personnels communaux CGT, FO, SUD, rejoints dans 25 départements par le SNUipp-FSU.


 
Face à la mobilisation, Peillon parle « d’aménagements » de sa réforme. Il manœuvre !


Ce que veulent les enseignants, les personnels communaux, les parents, c’est :


la suspension immédiate de la réforme,

l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires


En se déchargeant des responsabilités relevant de l’Education nationale, l’Etat crée la dislocation de l’école publique.

En faisant dépendre les écoles des possibilités financières de chaque commune, donc d’un financement direct ou indirect par les parents, la réforme Peillon va à l’encontre du principe d’égalité de tous les élèves. 

En « territorialisant » l’école, qui serait différente d’une commune à l’autre, la réforme Peillon n’a qu’un seul objectif : faire éclater le cadre de l’Education nationale pour remettre en cause le droit des enfants à des programmes, des qualifications et des diplômes nationaux !

Certaines communes, parmi les 20 % qui l’avaient mise en œuvre en 2013, font marche arrière… D’autres, comme Marseille, Colmar…, annoncent qu’elles ne la mettront pas en place en 2014.

 
La territorialisation de l’école, comme la territorialisation de la République avec la métropolisation, ou comme l’éclatement du Code du travail avec l’ANI :

 
c’est la remise en cause généralisée de l’égalité des droits !

C’est la mise en œuvre par le gouvernement Hollande-Ayrault de la politique de l’Union européenne et du Medef, qui exigent la baisse du coût du travail afin de mettre en concurrence les travailleurs que le patronat licencie par milliers.


Réforme des rythmes scolaires, réforme territoriale, ANI, fiscalité, réforme des retraites, fermeture d’entreprises… Toute la politique de ce gouvernement consiste à mettre en œuvre les directives de l’Union européenne dont la Commission de Bruxelles, se saisissant des publications de l’agence Standard and Poor’s, exige la résorption « du déficit excessif » ; c’est une spirale sans fin ! Cette politique provoque exaspération et colère.