Réunion ouverte POI


Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr

jeudi 20 décembre 2012

Communiqué du POI sur Texas Instrument

Le POI 06 partage l'inquiétude des salariés après l'annonce de la fermeture de Texas Instrument à Villeneuve Loubet.

Nous sommes stupéfaits des déclarations qui se succèdent à droite comme à gauche et qui en appellent au "remboursement des aides publiques", "à l'accompagnement individualisé des salariés", "au reclassement", "à la revitalisation", "à l'exemplarité du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE)" ... enfermant les salariés dans la perspective de la fermeture.

A Texas comme ailleurs, la seule solution permettant de garantir les emplois et le savoir-faire est le maintien et le développement de l'activité sur le site.

samedi 15 décembre 2012

Communiqué du POI 06 sur l'intercommunalité forcée

NON à l’intercommunalité forcée.

OUI à la libre coopération et à la libre administration des communes.

Contre la volonté des élus et de la population, la Commission Départementale de Coopération Intercommunale a décidé le 10 décembre le regroupement forcé des 163 communes des Alpes-Maritimes dans sept intercommunalités.

Pourtant, 87% de la population de la vallée de la Roya avait refusé leur rattachement à la Communauté d’Agglomération de la Riviera Française par 2122 voix contre 312 et 46% de participation lors du référendum organisé le 4 septembre 2011, malgré l’opposition du préfet.

Pourtant, 96,93% de la population de Mouans Sartoux s’était prononcée contre l’intercommunalité forcée le 20 novembre 2011 par 3449 voix contre 109 et 10 nul et 45,8 % de participation.

La nouvelle agglomération du Pays Grassois devrait regrouper 27 communes, 24 sur 27 s’étant prononcées contre ce projet ainsi que les syndicats intercommunaux et les communautés existantes.

Le POI partage la déclaration d’André Aschieri et Marie-Louise Gourdon, respectivement maire et maire adjointe de Mouans Sartoux qui déclarent : « Tout doit être entrepris pour que soit abrogé les dispositions imposées contre l’avis des élus et des habitants. »

Le POI constate que la décision de la CDCI va à l’encontre des préconisations du nouveau préfet qui avait récemment proposé, contrairement au projet initialement prévu, de suivre au moins en partie l’avis des élus opposés à l’intercommunalité forcée.

Ces décisions s’inscrivent dans le cadre de l’Acte III de la décentralisation qui prévoit notamment la création d’une euro métropole à Marseille contre laquelle s’élèvent huit intercommunalités sur neuf et près de 100 communes sur 119 dans les bouches-du-Rhône.



L’Acte III de la décentralisation organise l’éclatement de la République, une et indivisible.

Le mardi 4 décembre 2012 le président du conseil général du Rhône et le maire PS de Lyon ont ainsi présenté lors d’une conférence de presse commune, avec l’aval des ministres concernés et du président de la République, un projet de partition du département du Rhône en deux entités géographiques distinctes: une euro métropole autour de Lyon et un « département » amputé d’autant.

Pour sa part le congrès d’Alsace a décidé l’organisation d’un référendum sur la fusion de la région et des deux départements du bas-Rhin et du haut-Rhin en un conseil unique d’Alsace auquel les promoteurs souhaitent conférer une compétence réglementaire pour déroger au droit du travail français et pour rendre le coût du travail plus compétitif qu’en Allemagne et en Suisse.

Le POI s’adresse à l’ensemble des élus et à la population, il y a urgence.

Une délégation représentative de 300 maires, adjoints au maire, conseillers généraux et conseillers municipaux de toutes tendances a été reçue le 13 novembre 2012 au ministère de l’intérieur pour défendre et rétablir le libre choix des communes.

En sortant du ministère la délégation s’est donc réunie:

Estimant urgent que soit bloqués les schémas départementaux de coopération intercommunaux allant contre le libre choix des communes, établi par le mandat de la population, la délégation a proposé que soit adopté par l’Assemblée Nationale la proposition de loi suivante, visant au libre choix des communes en matière de coopération intercommunale:

« L’Assemblée Nationale décide de rétablir le libre choix des communes de s’associer ou de se dissocier librement dans le cadre de la coopération intercommunale, conformément au mandat explicite de la population ».

Parmi les signataires figurent notamment André Aschieri Maire de Mouans Sartoux et Yves Lalue adjoint au maire de Peille.

Pour sa part le POI des Alpes-Maritimes soutien cette proposition de loi et se prononce par conséquent contre l’Acte III de la décentralisation.

Signez, faite signer la proposition de loi.

Nous contacter pour recevoir la proposition de loi à signer.

poiam@orange.fr

 


 

APPEL DE LA CONFÉRENCE NATIONALE POUR L’UNITÉ ET LA RÉSISTANCE

PARIS, LE 1er DÉCEMBRE 2012

 

Le 2 juillet 2011, 160 militants ouvriers et élus ont lancé un appel à se regrouper pour dire :
- Non à la dictature de la troïka
- Non à la dictature des déficits
 
Le 26 novembre 2011, 413 militants représentatifs des différents courants du mouvement ouvrier, se sont réunis en conférence nationale à Paris. Ils ont affirmé :
«
● Il n’est pas possible d’accepter la politique que veut imposer la ≪ troika ≫ (FMI, BCE, UE). Pour aider a la resistance et preparer les combats inevitables a venir, les signataires appellent tous les travailleurs et democrates, et leurs organisations, a se rassembler au-dela de la diversite de leurs engagements.
● Il revient au mouvement ouvrier de refuser le role que lui assignent les institutions
internationales (FMI, BCE, UE) et les gouvernements.
● Il revient au mouvement ouvrier d’organiser la resistance pour defendre les interets des
travailleurs mais aussi les conquetes democratiques et les acquis de la civilisation.
● Il revient au mouvement ouvrier de s’unir au-dela des divergences comprehensibles pour refuser les diktats de l’Union europeenne. Sur ces bases, et face a la soumission des partis politiques lies a l’Union europeenne, il revient aux travailleurs et aux militants qui partagent ces objectifs de se regrouper.
»

Depuis, la politique assassine de la troïka s’est encore accentuée et plonge les peuples dans la misère. Contre cette tentative d’imposer une austérité permanente, les travailleurs, les peuples sont entrés en résistance. Dans tous les pays de l'Union européenne, l'heure est à l'organisation de la résistance, à la recherche de l'unité, sur des motes d'ordre clairs, pour combattre l'austérité, se dresser contre la dictature de la « troïka » et de son nouvel outil le TSCG.
 
Dans notre pays, après qu’une majorité des électeurs se fut prononcée pour chasser
Sarkozy et sa politique réactionnaire, le gouvernement Hollande-Ayrault a fait ratifier le traité Sarkozy-Merkel avec le soutien de la grande majorité des parlementaires PS et UMP. La politique d'austérité s'impose désormais dans le budget de l'Etat, sous contrôle de l'Union européenne, au mépris de la souveraineté populaire, pour réduire les « déficits publics » et répondre ainsi aux attentes des « marchés financiers », des banques et de leurs  «agences de notation».

Aujourd'hui comme hier, la politique d'austérité menée au prétexte du remboursement de la dette a pour objectif la remise en cause de la totalité des conquêtes sociales de la classe ouvrière. Ainsi, dans son rapport commandité par le gouvernement, M. Gallois écrit :

≪ Plus aucun argument ne milite en faveur d'un systeme etabli dans un tout autre contexte en 1946. ≫

C'est dans cette même logique que le gouvernement prépare « l'acte III » de la
décentralisation afin d'accélérer le processus en cours de démantèlement des départements et des communes, donc de la République.
 
Pour faire passer cette politique, le président Hollande appelle à un « compromis

historique » : en cherchant à imposer aux organisations syndicales des accords qui remettent en cause les conquêtes sociales, il s'agit de les enchaîner à la politique des grands patrons et des spéculateurs.

 
En France aussi, la résistance est engagée. Elle prend des formes diverses. Les travailleurs cherchent les moyens de s’opposer à la fermeture des entreprises – y compris en en exigeant la nationalisation pour garantir leurs emplois –, de défendre les services publics, et de préserver leurs conquêtes sociales, en particulier la Sécurité sociale et l’ensemble de la protection sociale. De nombreux élus sont engagés dans la défense des communes et de la République. 
La volonté de résistance qui s’est manifestée, notamment dans le combat pour une véritable manifestation nationale dans l’unité contre la ratification du TSCG, doit s’organiser pour pouvoir s’exprimer sur tous les plans où les travailleurs sont attaqués. Les nuances, les différences entre travailleurs, entre militants sont légitimes. Elles n’ont pas empêché des militants du PCF, du PG, du PS, du POI, du M’PEP, du PRCF, … d'autres n'étant membres d'aucune organisation politique, appartenant à diverses organisations syndicales d’agir en commun pour, sous des formes diverses combattre les conséquences du TSCG et les plans d'austérité. Aujourd’hui, il est possible et nécessaire de se regrouper pour combattre ensemble. Le temps est venu que cette force de résistance, cette majorité qui a commencé à s’organiser sous des formes diverses se donne une dimension nationale.
 
Forts de cette détermination, les plus de 500 participants à la conférence nationale réunie à Paris le 1er décembre 2012 décident :de constituer un comité de liaison national pour l'unité et la résistance
afin de mettre en oeuvre les moyens pour renforcer cette résistance :

- pour aider à réaliser l’unité des organisations ouvrières et démocratiques, à tous les niveaux, contre toutes les mesures d’austérité (en particulier les
privatisations) prises par le gouvernement Hollande-Ayrault et sa majorité
parlementaire (souvent soutenus par des députés de l’UMP),
 - contre toute forme de compromis historique remettant en cause l’indispensable indépendance des organisations syndicales et cherchant à en faire une courroie de transmission de l’Union européenne et du gouvernement, et pour que s’exerce le rapport de force établi par les travailleurs eux-mêmes et leurs organisations pour la satisfaction de leurs revendications,
 - pour en finir avec la dictature de la troïka,

- pour l’abrogation du TSCG de Merkel-Sarkozy-Hollande et des autres traités
européens.
Ils appellent les jeunes, les travailleurs, les citoyens et les militants du mouvement ouvrier, paysan et démocratique qui sont engagés dans ce combat à poursuivre et intensifier l’échange – dont cette conférence a été l’expression – pour dégager ensemble les meilleurs formes d’organisation permettant d’oeuvrer à la reconquête de leurs droits, de la démocratie et de la souveraineté.
 
Mail pour contacter le comité : confnatuniteresistance@gmail.com