Réunion ouverte POI


Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr

samedi 29 septembre 2012

Non à la précarisation de la jeunesse



Non aux “emplois d’avenir”

Dans les jours qui viennent, le gouvernement veut faire ratifier le TSCG par l’Assemblée nationale.

Ce traité européen veut imposer la dictature de la troïka (Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international).

Sans attendre, le gouvernement a fait voter le 13 septembre par la majorité PS-PCF-PG-EELV, appuyée par une partie des députés UMP, une loi créant les « emplois d’avenir ».
 
C’est la précarisation permanente de la jeunesse
 
Pour l’employeur, ce sera une véritable aubaine : contrat à durée déterminée (maximum trois ans) ; les jeunes seront payés sur la base du Smic et pourront être licenciés à tout moment pour raison économique. De plus, l’employeur sera exonéré des charges sociales.

Ces emplois seront pris en charge à 75 % par l’Etat, le reste étant payé par l’employeur. Ils sont « une opportunité de gestion sérieuse des futurs départs à la retraite », a précisé le ministre du Travail, Michel Sapin, à la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.

Sans même attendre l’adoption de la loi, l’Association des régions de France a signé un engagement avec l’Etat pour l’embauche massive d’emplois d’avenir qui se substitueront aux embauches sous statut de la fonction publique territoriale.

Le directeur de la SNCF veut en recruter dès que possible 500 pour « la médiation, l’entretien du patrimoine, l’accueil et le numérique », en lieu et place de jeunes cheminots sous statut.

150 000 emplois d’avenir à la place d’emplois statutaires

Dans l’Education nationale, alors qu’à cette rentrée 13 000 postes d’enseignants ont été supprimés, les établissements scolaires pourront recruter des étudiants sur « emplois d’avenir professeur », y compris pour des tâches d’enseignement, avec un mi-temps modulable, pour 400 euros par mois, soit 900 euros par mois, bourse comprise !
 
“Papa, j’ai trouvé un job : le tien !”…

… indiquait une banderole brandie par les jeunes lycéens et étudiants qui, en 2006, manifestaient contre le contrat première embauche (CPE) de Villepin, qui visait à substituer des emplois précaires et sous-payés aux emplois bénéficiant des garanties des statuts et des conventions collectives.
 
 
Face à la mobilisation de la jeunesse, appuyée par la classe ouvrière, le CPE, ancêtre des emplois d’avenir, avait dû être retiré.
 
Non à la précarisation de la jeunesse !
Oui à un vrai travail, garanti par les conventions collectives et les statuts !
Rupture avec la politique de déréglementation et d’abaissement du coût du travail
                                   de l’Union européenne
Non à la ratification du TSCG




 

Contre la dictature de la troïka et du TSCG

Pour une conférence nationale pour l’unité et la résistance


Le 2 juillet 2011, 160 militants ouvriers et élus ont lancé un
appel à se regrouper pour dire :
Non à la dictature de la troïka,
Non à la dictature des déficits.
 
Le 26 novembre 2011, 413 militants représentatifs des différents
courants du mouvement ouvrier se sont réunis en conférence
nationale à Paris. Ils ont affirmé :
 

Il n’est pas possible d’accepter la politique que veut

imposer la « troïka » (FMI, BCE, UE). Pour aider à la résistance
et préparer les combats inévitables à venir, les signataires
appellent tous les travailleurs et démocrates, et leurs
organisations, à se rassembler au-delà de la diversité de leurs
engagements.


Il revient au mouvement ouvrier de refuser le rôle que lui
assignent les institutions internationales (FMI, BCE, UE) et les
gouvernements.


Il revient au mouvement ouvrier d’organiser la résistance
pour défendre les intérêts des travailleurs mais aussi les
conquêtes démocratiques et les acquis de la civilisation.
 

Il revient au mouvement ouvrier de s’unir au delà des
divergences compréhensibles pour refuser les diktats de
l’Union européenne. Sur ces bases, et face à la soumission des
partis politiques liés à l’Union européenne, il revient aux
travailleurs et aux militants qui partagent ces objectifs de se
regrouper.


»

Depuis, la politique assassine de la troïka s’est encore accentuée
et plonge les peuples dans la misère.
Le traité européen TSCG, en particulier la « règle d’or », concocté
par M
me Merkel et M. Sarkozy, est l’expression concentrée de
cette politique réactionnaire.
Le gouvernement de M. Hollande a décidé, avec la majorité PS et
des députés UMP, de faire ratifier ce traité qu’il avait affirmé
vouloir renégocier pendant la campagne présidentielle.
Contre cette tentative d’imposer une austérité permanente, les
travailleurs, les peuples sont entrés en résistance.
Depuis plusieurs mois, les grèves, les manifestations se sont
multipliées, en particulier en Grèce, en Espagne et au Portugal.
En France aussi, la résistance est engagée. Elle prend des formes
diverses. Les travailleurs cherchent les moyens de s’opposer à la
fermeture des entreprises, à défendre leurs emplois, les services
publics, et à préserver leurs conquêtes sociales, en particulier la
protection sociale. Les élus sont engagés dans la défense des
communes et de la République.
De nombreux comités contre la ratification du TSCG se sont
constitués dans toute la France. Ils regroupent des militants
appartenant aux diverses organisations syndicales, des militants
engagés dans des organisations politiques diverses (Parti de
gauche, PCF, POI, PS, etc.), d’autres dans des associations ;
d’autres encore ne sont membres d’aucune organisation
politique. Mais tous ont une volonté commune : s’opposer à la
ratification du TSCG et à ses conséquences.
Il est certain que l’immense majorité des travailleurs et des
démocrates de ce pays est fermement opposée à la volonté de la
troïka d’imposer sa dictature.
Le temps est venu que cette force de résistance, cette majorité
qui a commencé à s’organiser sous des formes diverses se donne
une dimension nationale.
Bien sûr, compte tenu des engagements divers de tous ces
militants, il peut y avoir entre nous des nuances, des différences.
C’est normal, c’est la démocratie. Mais contre le TSCG et ses
conséquences, il est nécessaire, il est possible de se regrouper.
C’est pourquoi nous proposons que se tienne le 1

er décembre
2012 à Paris une conférence nationale
 

regroupant représentants
de tous ces comités, élus, syndicalistes, militants des
organisations politiques, afin de discuter librement des moyens à
mettre en oeuvre pour renforcer cette résistance.
Nous proposons également que dans cette conférence se
constitue un comité national pour l’unité et la résistance :
·

pour l’abrogation du TSCG de Merkel-Sarkozy-Hollande ;

·

pour aider à réaliser l’unité contre toutes les mesures
d’austérité prises par le gouvernement Hollande-Ayrault et
sa majorité parlementaire (souvent soutenus par des
députés de l’UMP) ;
·

contre toute forme de compromis historique remettant en
cause l’indispensable indépendance des organisations
syndicales et cherchant à en faire une courroie de
transmission de l’Union européenne et du gouvernement ;
·

pour en finir avec la dictature de la troïka.
 
Les initiateurs de l’appel des 160
Patrick Hébert, Claude Jenet, Jean Markun,
Bruno Ricque, Alain Roques, Bernard Saas

Non à la ratification du traité européen TSCG !

Députés PS, Verts, PG, PCF, votez non ! Tous enmanifestation le 30 septembre !

 
Début octobre, le gouvernement Hollande-Ayrault,
contrairement aux engagements électoraux, soumet pour
ratification au Parlement le traitéTSCG(pacte budgétaire).
Au nomde l’UMP, Copé a annoncé qu’il voterait pour.
C’est normal : ce traité rédigé par Sarkozy etMerkel (et pas
une ligne n’en a été changée depuis) grave dans lemarbre
l’obligation de l’austérité, et le renoncement à toute souveraineté.
C’estMaastricht en pire. Et cela :
— au moment où en Grèce, la troïka Union européenne-
FMI-Banque centrale européenne prétend imposer la semaine
de travail de six jours, qui s’ajoute auxmémorandums
destructeurs qui frappent ce pays depuis deux ans ;
— au moment où en Espagne, Rajoy impose le plan de
l’Union européenne, contre lequel les syndicats appellent
à lamarche nationale sur Madrid le 15 septembre.

Le 30 septembre, nous manifesterons avec tous ceux qui veulent bloquer le TSCG !

Depuis plus de sixmois, le POI a proposé aux partis qui se
prononcent contre la ratification (en particulier ceux du
Front de gauche) unemanifestation nationale.
Aujourd’hui, la date du 30 septembre est annoncée.
Le bureau national du POI regrette le caractère tardif de
cet appel qui pourrait limiter la possibilité d’une montée
la plusmassive possible pour balayer le traité.Mais le POI
n’a pas d’intérêts distincts de ceux de l’ensemble des travailleurs
et des militants qui veulent interdire au gouvernement
de faire passer le rouleau compresseur de l’austérité.

Députés PS, Verts, PG, PCF, ne votez pas avec l’UMP la ratification du traité TSCG !
Voter non, c’est la démocratie !

70 000 signatures ont été recueillies sur l’appel du POI.
Dans 120 localités, des comités pour l’unité contre la ratification
se sont constitués, rassemblant avec lesmilitants
du POI desmilliers de travailleurs et demilitants de toutes
tendances (PS, PCF, PG, etc.), des syndicalistes de toutes
origines, des élus, des démocrates, des républicains. Avec
eux, nous irons voir ces députés. Nous exigerons d’eux : la
démocratie, c’est que la volonté du peuple (qui a rejeté le
TCE en 2005) soit respectée, la démocratie, c’est que vous
votiez non !

Le Parti ouvrier indépendant appelle à se joindre à la manifestation du 30 septembre pour dire :
non à la ratification du TSCG et aux mesures d’austérité et de régression qui en découlent.

C’est un fait : au moment même où la Banque centrale européenne,
appuyée parHollande, décide de renflouer sans
limite les banquiers et les spéculateurs, le gouvernement
entreprend :

— de généraliser la précarité de la jeunesse avec les
« emplois d’avenir » ;

— de contraindre les organisations syndicales à remettre
en cause les garanties collectives, sous couvert d’« accords
compétitivité-emploi » ;

—d’accompagner les plans de destruction des emplois à
PSA, à Doux, à Sanofi…;

— de préparer la réforme du financement de la Sécurité
sociale, un pas de plus vers son démantèlement ;

—de décréter l’acte III de la décentralisation quimenace
l’existence des communes et des départements.

Contraindre le gouvernement à renoncer à faire ratifier
le TSCG porterait un coup d’arrêt à cette spirale de destruction.
Le 30 septembre, avec tous les manifestants,
nous exigerons du gouvernement Hollande : « Renoncez
à présenter votre projet de ratification », et des députés de
lamajorité : « Votez non à la ratification ».

Le POI, qui se prononce pour la rupture avec l’Union
européenne, appelle ses adhérents à préparer lamanifestation
du 30 septembre sur un objectif : aider les travailleurs
des villes et des campagnes, la jeunesse, les actifs et
les retraités, à rassembler leurs forces pour bloquer lamachine
de destruction de l’Union européenne, bloquer le
TSCG, bloquer les plans d’austérité et les contre-réformes.

A la veille d’une vague d’austérité sans précédent, le
POI s’engage à poursuivre et intensifier la bataille la plus
large pour réaliser l’unité contre la ratification. Plus que
jamais déterminés à favoriser l’action commune, nous
nous adresserons à nouveau, en ce sens, aux partis qui se
réclament de la classe ouvrière et de la démocratie. Et dans
le même mouvement, nous inviterons tous les manifestants,
tous ceux qui refusent de renoncer, à constituer et à
renforcer les comités pour l’unité contre la ratification, et
demain, si le gouvernement passait outre, les comités
pour l’unité pour l’abrogation du traité et de toutes les mesures
qui en découlent.

PARTOUT, CONSTITUONS ET RENFORÇONS LES COMITÉS POUR L’UNITÉ CONTRE LA RATIFICATION !

PARTOUT : UNITÉ CONTRE LE TSCG, UNITÉ CONTRE L’AUSTÉRITÉ !


TOUS EN MANIFESTATION LE 30 SEPTEMBRE