Réunion ouverte POI


Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr

jeudi 29 décembre 2011

Le POI 06 informe

Le POI des Alpes-Maritimes s'élève contre les nouvelles suppressions de postes dans l'Education Nationale prévues à la rentrée 2012 :


5 100 dans les écoles primaires,
5 600 dans les collèges et lycées,
400 dans les postes administratifs,

soit 11 100 postes supprimés au niveau national.

Pour la seule académie de Nice :

143 postes supprimés dans les écoles primaires,
113 postes dans les collèges et lycées,
7 dans les services administratifs.


TOTAL : 263 postes supprimés à la rentrée 2012.


A quelques mois des élections, le PS, le PG et le PCF protestent contre contre la mise à mort de l'école publique.


Mais qui a gouverné l’école sous la Ve République ?


Qui a assuré la responsabilité politique du ministère de l’Education nationale depuis la loi Debré de 1959 décidant de financer les écoles privées avec les fonds publics ? Qui, alternativement et successivement, a entrepris de « réformer » l’école publique, accusée de trop faire travailler les élèves, qu’elle enfermerait dans « le carcan » de programmes scolaires nationaux stupidement « égalitaires » ?


Qui a supprimé les écoles normales d’instituteurs au nom de « la formation universitaire des maîtres », pour, avec la même logique, liquider ensuite les IUFM, afin de permettre le recrutement en masse d’étudiants sans formation et sans statut ?


Qui a ramené la semaine scolaire de 30 heures (dans les années 1960) à 24 heures aujourd’hui, dans lesquelles il faut caser en plus une langue vivante, l’informatique et les activités diverses que les projets d’école sont tenus d’organiser ?


Qui, au nom de « l’intégration des enfants handicapés dans les classes ordinaires », supprime classes et structures spécialisées adaptées à la nature et au degré de leur handicap et-ou difficulté ? Qui répète cette opération chirurgicale avec les réseaux d’aide aux enfants en difficulté (RASED), dont les enseignants spécialisés disparaissent ?


Qui rend les classes ingérables, de plus en plus hétérogènes et de moins en moins studieuses pour ensuite s'étonner de l'abstention aux élections ?


Faut-il rappeler que la loi dite d’orientation de 1989 de Lionel Jospin reste la référence politique de base de toutes les mesures prises dans et contre l’école publique par tous les gouvernements depuis 1989 ? Une belle continuité, un consensus politique jamais démenti, des résultats calamiteux. Alors, quand les fossoyeurs de l’école publique se penchent sur le bilan désastreux de leur propre gouvernance, on peut s’interroger sur leurs objectifs. Rompre avec cette politique de démantèlement de l’Education nationale entreprise par la Ve République ou continuer jusqu’à la mort de l’institution scolaire républicaine ?


Les documents et projets produits par l’UMP et le PS répondent : on continue, mais nous voulons aller plus loin. Ils préconisent tous d’aller vite vers « l’autonomie des établissements ».


Tous les partisans de la privatisation de l’école publique, à commencer par les hommes d’affaires et le Medef, en ont fait leur mot d’ordre central pour pulvériser l’Education nationale en établissements autonomes, publics, privés ou hybrides, tous concurrents, recrutant leurs propres personnels sur « profil » et cherchant eux mêmes leurs moyens de financement. En d’autres termes, une politique de dénationalisation des établissements scolaires pour débarrasser l’Etat de la responsabilité d’assurer l’égalité des droits des élèves devant l’instruction publique coûtant 53 milliards par an au budget.



Certes, de nombreux salariés, enseignants et parents indignés partagent la nécessité du combat et de la résistance. Ils aspirent aussi à chasser ceux qui décident et appliquent ces réformes, à commencer par le gouvernement actuel.


Pour ces raisons, certains s'apprêtent à voter pour un candidat ou un autre d'un parti qui se réclame de la gauche et de la démocratie. A ces camarades, nous disons fraternellement : vous, nous, l'ensemble des travailleurs aspire à chasser non seulement Sarkozy mais aussi sa politique.



Par conséquent et par delà nos différences, nous avons en commun le fait que nous aspirons à des solutions politiques qui ne peuvent pas passer par une alternance ou une union sacrée gauche-droite pour poursuivre les mêmes plans dictés par l'Union européenne, le FMI et la BCE aux ordres des marchés financiers et des multinationales.



Nous nous adressons à celles et ceux qui s'apprêtent à voter Hollande, à voter Mélenchon, à celles et ceux qui ont décidé de ne pas aller voter pour leur dire - au-delà de ces choix des uns et des autres, qui sont légitimes et que nous respectons, même si nous avons une analyse différente - décidons-nous d’oeuvrer ensemble à réaliser l'unité qui aidera à mobiliser des millions et des millions parce que seule la mobilisation imposera la volonté du peuple ?

Les enseignants en grève qui se sont mobilisés dans l'unité avec leurs organisations syndicales le 15 décembre pour exiger le retrait du projet gouvernemental de réforme de l'évaluation ont raison. Ils indiquent la direction à suivre pour obtenir satisfaction sur l'ensemble les revendications : l'unité dans la grève pour le retrait des réformes et des plans d'austérité.



Nous construisons le Parti Ouvrier Indépendant dans les Alpes-Maritimes avec pour seule ambition d'aider à agir, là où nous sommes, dans ce sens. Rejoignez le POI !

samedi 3 décembre 2011

Appel de la conférence du 26 novembre 2011, à Paris

Le 2 juillet 2011, 160 militants ouvriers et élus
lançaient un appel auxmilitants dumouvement
ouvrier et démocratique, appel repris
à ce jour par plus de 2 500 signataires, qui se
concluait par :
« ● Il n’est pas possible d’accepter la politique
que veut imposer la « troïka » (FMI, BCE,UE). Pour
aider à la résistance et préparer les combats inévitables
à venir, les signataires appellent tous les travailleurs
et démocrates, et leurs organisations, à se
rassembler au-delà de la diversité de leurs engagements.
● Il revient au mouvement ouvrier de refuser le
rôle que lui assignent les institutions internationales
(FMI, BCE,UE) et les gouvernements.
● Il revient aumouvement ouvrier d’organiser la
résistance pour défendre les intérêts des travailleurs
mais aussi les conquêtes démocratiques et les acquis
de la civilisation.
● Il revient aumouvement ouvrier de s’unir audelà
des divergences compréhensibles pour refuser
les diktats de l’Union européenne.
Sur ces bases, et face à la soumission des partis
politiques liés à l’Union européenne, il revient aux
travailleurs et aux militants qui partagent ces objectifs
de se regrouper.
● C’est pourquoi les soussignés proposent d’organiser
une conférence nationale de militants afin
d’échanger nos points de vue et de discuter des
moyens à mettre en oeuvre pour défendre l’indépendance
de nos organisations, notamment à
l’égard des gouvernements, pour faire échec à tous
les plans antisociaux préparés par l’Union européenne.
»
Depuis, la troïka a accéléré la mise en oeuvre
d’une politique qui impose à tous les peuples de
l’Union européenne des plans d’austérité menaçant
de destruction toutes les conquêtes sociales.

En Grèce et en Italie, bafouant les formes les plus
élémentaires de la démocratie, la Banque centrale
européenne (BCE) désigne ses propres émissaires
à la tête des gouvernements pour mieux imposer
ses décisions aux peuples qui les refusent et se
mobilisentmassivement pour les rejeter.
En France, après un premier plan le 24 août, le
gouvernement a, le 7 novembre, annoncé un second
plan d’austérité encore plus sévère. Plan jugé
insuffisant par Bruxelles qui exige des mesures
supplémentairesmettant en cause acquis sociaux
et garanties collectives (en particulier la Sécurité
sociale et les retraites), tandis que le patronatmultiplie
les plans de restructuration-démantèlement
et de licenciements dans l’industrie.
413militants, réunis en conférence à Paris le 26
novembre 2011, après avoir débattu de la situation,
considèrent que, plus que jamais, « il revient
aumouvement ouvrier de s’unir au-delà des divergences
compréhensibles » pour bloquer cette logique
infernale qui voit la « dictature de la dette »
menacer toutes les conquêtes, l’indépendance des
organisations ouvrières, et donc ce qui constitue
les fondementsmêmes de la démocratie.
C’est pourquoi notre conférence s’adresse à
tous lesmilitants ouvriers et démocrates, aux paysans
: par l’unité, il est possible demettre en échec
cette politique réactionnaire et d’imposer le retrait
du plan Fillon-Sarkozy et de toutes les mesures
anti-ouvrières prises par le gouvernement sur ordre
de l’Union européenne.
Nous appelons lesmilitants,démocrates et travailleurs
:
—à contresigner cet appel et à le diffusermassivement
;
—à se regrouper dans des comités locaux afin
de contribuer à organiser la résistance, dans le
respect des prérogatives des organisations, pour
le retrait de cesmesures et ainsimettre en échec
les plans imposés par l’Union européenne.

UNITÉ POUR LE RETRAIT DES PLANS D’AUSTÉRITÉ
DICTÉS PAR L’UNION EUROPÉENNE, LE FMI, LA BCE !

La conférence du 26 novembre donne mandat aux initiateurs pour, en fonction
de l’évolution de la situation politique, convoquer une nouvelle réunion.

Pour tout contact : appel2juillet@gmail.com
Michel Allain

NON au projet de grande intercommunalité imposée par le préfet!

Après le vote NON massivement exprimé par les habitants de la Roya, c’est ce qu’ont répondu les habitants de Mouans Sartoux lors du référendum du 20 Novembre organisé dans leur commune.


La consultation des Mouansois relative au projet d'une grande intercommunalité imposée par le préfet des Alpes-Maritimes s'est soldée par un score sans appel de 96,93 % de NON !

Le scrutin en chiffres :
- Participation : 45,8 %
- NON : 96,93 % (3449 voix)
- OUI : 3,07 % (109 voix)
- Nuls : (10 voix)

Le maire, André Aschieri, a déclaré que " c'est une leçon pour tous ceux qui veulent écarter le peuple des décisions qui le concernent.
Une réforme si décisive ne peut pas être mise en œuvre sans informer et consulter le peuple. On veut nous changer la France, dissoudre ses communes dans des ensembles disparates et incohérents. Les élus, j’en connais beaucoup, désapprouvent en silence sous la pression des grands élus et des représentants de l’Etat.
A Mouans-Sartoux le vote est sans appel : 96,93 % !
Bien entendu, je tiens à rendre hommage au collectif qui a été contraint de se substituer à la commune pour organiser ce scrutin. J’imagine qu’avec une organisation communale, la participation aurait été encore plus élevée.
A présent, je demande solennellement à l’Etat et à la CDCI de respecter l’avis des communes de l’Ouest, des communes de la Roya et de la population de Mouans-Sartoux qui ne veulent pas de ce qui a été décidé sans eux."


Le parti ouvrier indépendant soutien le combat des maires et de la population qui s’opposent à cette loi anti-démocratique.


A ce jour près de 400 maires et élus de toutes tendances ont signé une demande d’audience auprès du Président de la République.

En dépit de multiples démarches l’Elysée n’a pas proposé de rendez-vous.

Une délégation se présentera à l’Elysée le :


Mercredi 7 Décembre 2011 à 15 heures.

Nous invitons tous les maires attachés à la libre administration de leurs communes et à la démocratie communale à signer l’appel et à se rendre en délégation à l’Elysée !