Réunion ouverte POI


Réunion du CNRR local d'Antibes/Valbonne
Régulièrement à 12h15 à Garbejaire Valbonne
Réunion du POI 06 sur la situation politique et sociale
Prochaines réunions : Nous contacter poiam@orange.fr

mercredi 27 octobre 2010

Ils ont osé la réquisition !

De bout en bout, la Ve République est un régime réactionnaire antidémocratique. A quelques jours d’intervalle, le gouvernement réquisitionne les grévistes des dépôts d’essence, menace de réquisition les éboueurs en grève, et fait voter par un Parlement aux ordres une contre-réforme qui dresse contre elle l’immense majorité de la population !
La réquisition est une atteinte majeure au droit de grève, une déclaration de guerre contre la classe ouvrière dans son ensemble et contre la démocratie.
Il faut remonter à 1963, lorsque de Gaulle décréta la réquisition des mineurs, pour trouver un précédent. A l’époque, notre journal dénonçait cette tentative de « porter un coup décisif au mouvement ouvrier » visant à faciliter « le processus d’intégration des syndicats dans l’Etat » et concluait que « la grève générale (est la — NDR) seule riposte valable à la réquisition si les dirigeants entendent résister » (1).
Aujourd’hui encore, tout est là : « si les dirigeants entendent résister »…
Reprenons le calendrier. 19 octobre : pour la sixième fois, des millions de travailleurs en grève et en manifestation exigent le retrait de la contre-réforme Sarkozy-Fillon-Woerth. A la SNCF, dans de nombreux secteurs du public comme du privé, la grève est reconduite par les assemblées générales, souvent depuis le 12 octobre. Autour des raffineries et des dépôts d’essence, comme parmi les travailleurs territoriaux, notamment ceux du nettoiement (à Marseille et dans d’autres villes), s’exprime un mouvement vers le blocage du pays, pour contraindre une fois pour toutes le gouvernement à reculer. Deux jours plus tard, le 21 octobre, l’intersyndicale (CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU, UNSA) se réunit. Son communiqué ignore l’exigence du retrait et de la grève pour le retrait. Il prétend que « des millions de salariés affirment vouloir une autre réforme des retraites » et s’engage à « veiller au respect des biens ». Dans les 48 heures qui suivent, les réquisitions commencent, suivies de l’adoption de la contre-réforme à l’Assemblée nationale et au Sénat.
Chérèque déclare alors qu’« une loi est toujours perfectible » et annonce l’ouverture de négociations avec le Medef dans le cadre de l’application de la contre-réforme. De son côté, Bernard Thibault affirme que le mouvement contre la réforme des retraites « continuerait » en prenant « d’autres formes ».
Quant au Parti socialiste… n’a-t-on pas entendu certains de ses élus menacer eux aussi de réquisition les éboueurs en grève ? Il est vrai que le 20 octobre, le Parlement européen adoptait des recommandations visant à la mise en place des fonds de pension, de la santé en ligne, des partenariats public-privé et du respect des disciplines budgétaires, dans une résolution basée sur un rapport présenté par la députée du PS français, Pervenche Berès.
C’est bien dans cette subordination aux institutions anti ouvrières de la Ve République et de l’Union européenne que s’enracinent les barrages auxquels se heurte la lutte de classe acharnée des travailleurs et militants unis contre la réforme Sarkozy-Fillon-Woerth. C’est bien là, dans ces barrages, que le gouvernement prétend puiser les forces qui lui permettront de jouer le pourrissement.
Il n’en reste pas moins que la classe ouvrière se bat. Bloquer la contre-réforme Sarkozy-Fillon-Woerth, bloquer toutes les contre-réformes constitue plus que jamais l’ordre du jour ouvrier. Ces questions sont au centre de la préparation de la conférence du 11 décembre.

(1) Informations ouvrières nos 146 et 147, 9 et 16 mars 1963.

jeudi 14 octobre 2010

Edito Informations Ouvrières Mercredi 13 Octobre 2010

Il y avait eu le 15 puis le 24 juin. Plus près de nous, le 7 et le 23 septembre. Puis les manifestations du 2 octobre. Ce 12 octobre, pour la sixième fois en quelques mois, des millions et des millions de travailleurs et de jeunes ont fait grève et ont manifesté. Quelles que soient les estimations des uns et des autres, tous s’accordent à dire que ce 12 octobre a été plus massif, plus puissant que toutes les manifestations précédentes.
Plus nombreux étaient les manifestants à crier « ni amendable, ni négociable, retrait ». Plus nombreux à affirmer la nécessité de la grève jusqu’au retrait, sous toutes les formulations possibles. Plus nombreux, plus déterminés, sans outrance… Une masse tranquille, sereine, sure de son bon droit. Déterminée à obtenir le retrait de la contre-réforme, sans céder au chantage sur « les déficits publics », les sacro saints critères de Maastricht, et le chantage des agences de notation et des grands groupes capitalistes. Une masse unie, où jeunes et moins jeunes exigent d’une seule voix que l’on reconnaisse aux plus anciens le droit à la retraite pour permettre aux plus jeunes d’accéder à un vrai travail, à un vrai salaire. Une masse unie, déterminée affirmant ses exigences sur le terrain de la lutte de classe.
A l’heure où nous bouclons ce journal, au soir du 12 octobre, la grève semble largement reconduite dans les dépôts SNCF et dans un certain nombre d’entreprises et de secteurs du public et du privé. Il est toutefois trop tôt pour mesurer jusqu’à quel point les assemblées générales seront amenées dans les prochaines heures et les prochains jours à décider ou non de la reconduction de la grève.
Une chose est sure : il y a quelques jours, Bernard Thibault invitait à débattre du mot d’ordre de reconduction «au cas par cas, entreprise par entreprise». Aujourd’hui, la réponse est là : en bas, dans les assemblées générales, les travailleurs ont répondu, et leur présence massive, tranquille et déterminée dans la grève et les manifestations du 12 octobre indique à qui en douterait que rien n’est réglé.
En bas, dans la rue, dans les grèves, dans les manifestations, les travailleurs unis avec leurs syndicats ont répondu. Ils sont fondés à se tourner à présent vers le sommet des organisations : alors que la résistance du gouvernement ne laisse d’autre choix que la grève jusqu’au retrait, que répondent les dirigeants ? C’est ce que formulent nombre d’assemblées générales ce soir qui dans le même temps où elles se prononcent sur la reconduction s’adressent vers les directions des confédérations pour leur dire : « il vous revient de vous prononcer tout de suite et toutes pour le retrait de la contre-réforme et de prendre vos responsabilités dans l’organisation de la grève interprofessionnelle qui l’imposera. Pour notre part, nous sommes prêts, nous sommes d’ores et déjà engagés ».

lundi 4 octobre 2010

Déclaration du Conseil fédéral national

UNE URGENCE: ARRÊTER LE BRAS DESTRUCTEUR DU GOUVERNEMENT

TOUT AVAIT ÉTÉ PRÉVU, ET POURTANT...
Le 7 septembre, puis le 23, des millions de travailleurs et de jeunes ont, par la grève et la manifestation, réaffirmé l’exigence commune : retrait de la réforme Sarkozy-Fillon-Woerth.
Pourtant, au lendemain du 7 septembre, tout avait été mis en oeuvre pour faire refluer la mobilisation. S’opposant obstinément aumot d’ordre de retrait, lamajorité des dirigeants des confédérations qui constituent « l’intersyndicale » avaient refusé d’appeler à la grève et à la montée nationale à Paris, le jour du vote de la loi, écartant tout pas vers unmouvement d’ensemble,
la grève jusqu’au retrait qui permettrait de faire reculer le gouvernement.
Du côté de l’Assemblée nationale, les députés du Parti socialiste, du Parti communiste et du Parti de gauche s’étaient livrés à une parodie de débat parlementaire en amendant et en faisant même semblant d’améliorer la loi. Dans ces conditions, l’adoption, le 15 septembre, du projetWoerth par une Assemblée nationale croupion chargée d’exécuter les exigences de l’Union européenne et des capitalistes devait clore le chapitre.
Seulement voilà, à nouveau, le 23 septembre, et y compris dans les manifestations du
samedi 2 octobre, desmillions ont dit : le projet doit être retiré. Pour cesmillions qui semobilisent depuis desmois contre le projetWoerth, il n’est pas question de renoncer : il s’agit, plus que jamais, de faire reculer Sarkozy et d’arracher le retrait. Les travailleurs savent que rien n’a jamais été arraché sans la lutte de classe.
Imposer le retrait, ce serait un premier pas qui contribuerait à bloquer l’ensemble des contre-réformes du gouvernement, un premier pas en direction d’une issue politique conforme aux intérêts des travailleurs et à la démocratie.

UNE CONFÉRENCE NATIONALE DE DÉLÉGUÉS POUR L’UNITÉ OUVRIÈRE,
POUR ARRÊTER LE BRAS DESTRUCTEUR DU GOUVERNEMENT
POUR LE RETRAIT DE TOUTES LES CONTRE-RÉFORMES

Le Parti ouvrier indépendant, dès le mois de janvier, est entré en campagne contre tout consensus avec le gouvernement Sarkozy sur la réforme des retraites. Puis, dès que le texte du projet fut connu, le POI a lancé lemot d’ordre « Retrait ! ».
Aujourd’hui, une évidence s’impose : rien n’est terminé. Tous les travailleurs, tous ceux qui, avec eux, se dressent contre la réforme Sarkozy-Woerth savent que ceux qui arguent de l’allongement de l’espérance de vie, de l’équilibre financier des régimes de retraite pour défendre l’idée d’une « bonne » réforme sont desmenteurs !
Ils le savent :
• La contre-réforme des retraites, engagée pour tous les pays d’Europe au sommet de Barcelone en 2002, où Chirac et Jospin ont signé le diktat de l’Union européenne, est dictée par les fonds de pension, les fonds spéculatifs, lesmultinationales.
• L’endettement faramineux de 1 600 milliards d’euros au nom duquel sont justifiées les mesures de destruction de la force de travail et le budget de rigueur annoncé pour 2011 ne sert qu’à fournir aux banques et aux capitalistes les milliards dont ils ont besoin pour repousser l’heure de leur faillite et prolonger d’autant les souffrances des peuples qu’ils exploitent.
• Conformément aux exigences des agences de notation, de l’Union européenne, du Fonds
monétaire international, de l’ensemble des institutions de la classe capitaliste, après les retraites, le gouvernement a inscrit sur sa feuille de route destructrice le budget meurtrier détruisant la Sécurité sociale, les services publics, les emplois, en un mot : leurs conquêtes ouvrières et démocratiques.
Aujourd’hui, l’ordre du jour reste : retrait du projet Sarkozy-Fillon-Woerth !
Et si le gouvernement décide de passer outre, les travailleurs n’auront d’autre choix que de se battre pour l’abrogation de la loi. Pour des dizaines demilliers de travailleurs et demilitants, qui ont, ensemble, ces dernières semaines, organisé le combat commun et réalisé l’unité de leurs organisations pour une grève appelée par toutes les confédérations pour arracher le retrait, une question reste posée : «Tous les travailleurs constatent ce refus obstiné “en haut” de répondre à l’appel au combat franc et massif pour le retrait. Comment surmonter l’obstacle auquel nous n’avons cessé de nous heurter ces dernières semaines ? Comment, dans l’unité
des travailleurs et des organisations, réalisée à tous les niveaux, parvenir à jeter toutes nos forces dans la bataille pour faire céder ce gouvernement ? »
Qui peutmieux répondre à cette question que les travailleurs et lesmilitants engagés
eux-mêmes dans cette bataille ? C’est pourquoi le POI, sans faire de ses positions un préalable, propose à tous les travailleurs etmilitants d’organiser une conférence nationale de délégués pour l’unité ouvrière, où cette question cruciale sera débattue, pour aider à dégager les formes d’action commune pour faire prévaloir les intérêts de la population laborieuse.

QU’EST-CE QUI DONNE AU GOUVERNEMENT SON APPARENTE ASSURANCE ?

Il est une question que tout travailleur, tout militant ouvrier est amené à se poser : qu’est-ce qui donne au gouvernement Sarkozy, isolé, rejeté, déconsidéré, assailli par les affaires, la force de continuer ? Comment se peut-il qu’un gouvernement qui dresse des millions contre sa politique conserve les mains libres non seulement pour faire passer coûte que coûte la contre-réforme des retraites,mais aussi la réforme territoriale et le démantèlement de la Sécurité sociale, tandis qu’il poursuit sa politique répressive et discriminatoire contre les
Roms, contre les immigrés, contre la jeunesse ?
A cette question, quiconque observe les faits sera conduit à répondre :
• Ce gouvernement ne conserve les mains libres que parce que, dans leur majorité, les dirigeants des confédérations syndicales se refusent à avancer l’exigence du retrait et à lancer dans l’unité l’appel à la grève à laquelle aspirent tous les travailleurs.
• Ce gouvernement ne se survit que parce que les dirigeants des partis dits de gauche, qui se disent du côté des travailleurs, n’ont cessé de légitimer sa contre-réforme, cautionnant le prétendu débat parlementaire, avançant leurs propres « projets de bonne réforme » respectueux des diktats de l’Union européenne,multipliant des promesses pour 2012…

STOPPER L’OFFENSIVE ANTI-OUVRIÈRE
ET LE DÉMANTÈLEMENT DES BASES DE LA RÉPUBLIQUE

Dans tous les domaines, les travailleurs et la majorité de la population se heurtent aux mêmes obstacles. Sarkozy pourrait-il poursuivre sa politique de démantèlement des services publics si les majorités PS et PCF qui dirigent les régions et départements n’organisaient pas elles-mêmes la privatisation et l’externalisation des services publics, et la suppression de milliers d’emplois publics, appliquant les directives de l’Union européenne et se faisant les relais de la fameuse réforme territoriale du gouvernement ?
A l’occasion des élections cantonales de mars prochain, le POI, qui combat pour la reconquête des droits et de la démocratie, défendra contre les tenants de cette politique les mots d’ordre de défense de la République, d’abrogation de la réforme territoriale, de reconquête des services publics, de renationalisation, de défense des communes.
Le POI combattra pour que des candidats, présentés ou soutenus par le Parti ouvrier indépendant, portent haut le drapeau de la République une et indivisible, défenseur des 36 000 communes. Des candidats qui s’engageront à n’accepter aucune hausse des impôts payés par la population, aucune coupe, aucune destruction de service public, aucune remise en cause de la laïcité, aucune restructuration sous couvert du remboursement de la dette publique, de décentralisation et de transfert de nouvelles charges aux régions et départements.

LA SITUATION DANS LAQUELLE S’ENFONCE LE PAYS
EXIGE DES MESURES D’URGENCE

Le POI, depuis sa fondation en juin 2008, ne cesse de combattre pour que l’unité des travailleurs et de leurs organisations se réalise sur lesmesures immédiates et d’urgence qu’appelle la situation.
• Il mène campagne pour l’interdiction des licenciements et a aidé à un rassemblement, autour de cette exigence, devant l’Assemblée nationale, le 28 novembre 2009.
• Il met au coeur de son action permanente la bataille contre toute remise en cause de la Sécurité sociale, pour l’abrogation de la loi Bachelot, pour le retrait des nouvelles mesures avancées et le retour à la Sécurité sociale de 1945.
• Lorsque 460 milliards sont scandaleusement versés par le gouvernement aux banquiers et aux spéculateurs au nom de la crise, le POI se prononce pour la renationalisation des secteurs clés de l’industrie et des banques privatisées.
• Il participe à tous les combats contre la destruction des services publics, des écoles, bureaux de poste, hôpitaux, comme il déploie toutes ses forces pour la réalisation de l’unité contre la suppression de 100 000 postes de fonctionnaires, pour le rétablissement plein et entier du service public, contre la Politique agricole commune (PAC) de l’Union européenne, qui détruit l’agriculture etmet en péril la souveraineté alimentaire de notre population.
Quel gouvernement prendra de tellesmesures d’urgence ?
A l’évidence, un gouvernement qui déciderait de rompre toute attache vis-à-vis de la classe capitaliste, refusant en particulier de se soumettre à l’impératif de la « dette » au nom de laquelle on prétend imposer les plansmeurtriers contre les travailleurs et le peuple.
Un tel gouvernement ne pourrait être qu’un gouvernement qui décide de rompre avec
l’Union européenne et de remettre en cause les institutions antidémocratiques de la Ve République, celles-làmêmes qui ont vu l’Assemblée croupion adopter la contre-réforme.
Un tel gouvernement tirerait sa légitimité dumandat donné par lamajorité du peuple souverain représenté par ses délégués élus dans une Assemblée constituante.
Telles sont les positions du Parti ouvrier indépendant.
Le POI n’a pas d’autre but que de faire avancer la cause de l’unité pour faire prévaloir les besoins vitaux des travailleurs, de la jeunesse, de l’immensemajorité du peuple. Car c’est une évidence : en contraignant le gouvernement à retirer sa loi sur les retraites et à renoncer aux contre-réformes qu’il veut engager dans la foulée, la classe ouvrière ouvrira une première brèche dans la voie d’une issue politique conforme aux intérêts de la population laborieuse et de la démocratie.

UNE CONFÉRENCE POUR L’UNITÉ OUVRIÈRE
ET LA RECONQUÊTE DES DROITS ET DE LA DÉMOCRATIE

Des millions et des millions de travailleurs se sont engagés depuis des mois dans les
grèves et les manifestations. Nombreux sont les jeunes qui les rejoignent aujourd’hui, conscients du lien qui existe entre la défense des retraites et la lutte contre la précarité, le chômage et la déqualification.
La lutte de classe appelle une issue conforme aux intérêts des travailleurs et à la
démocratie.
Durant cette période, dans les usines, les entreprises, parmilliers et dizaines de milliers, des syndiqués et des délégués, de toutes confédérations et de toutes tendances, ont tissé des liens d’unité, affirmant par des centaines de déclarations intersyndicales leur volonté commune de faire prévaloir l’unité pour le retrait et de voir leurs organisations, en dépit des blocages aux sommets, appeler ensemble à la grève pour contraindre le gouvernement à reculer.
C’est pourquoi le Parti ouvrier indépendant s’adresse aux dizaines de milliers de travailleurs et de militants qui sont artisans du combat d’unité pour faire céder le gouvernement, ainsi qu’à la jeunesse,
POUR LEUR PROPOSER D’ORGANISER ENSEMBLE, LE 11 DÉCEMBRE 2010,
UNE CONFÉRENCE POUR L’UNITÉ OUVRIÈRE.
Conférence préparée par des réunions dans les entreprises, les quartiers,
les localités, où travailleurs et militants de toutes tendances établiront
leur mandat et dégageront les propositions pour faire progresser la cause
commune de l’unité ouvrière et de la reconquête de la démocratie.
Le POI invite travailleurs et jeunes, qui partagent la conviction
que la volonté de la majorité doit s’imposer, à engager le débat
dans les colonnes du journal Informations ouvrières et à rejoindre
les rangs du Parti ouvrier indépendant.